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1 - FORMULATION

2 - ASPECTS THERMODYNAMIQUES

3 - ASPECTS CINÉTIQUES

4 - GESTION DU PROCÉDÉ

5 - CONCLUSION

6 - SIGLES

7 - ENTHALPIES LIBRES DE FORMATION À PARTIR DES ÉLÉMENTS NATURELS

Article de référence | Réf : M1607 v1

Aspects cinétiques
Cuivrage alcalin cyanuré

Auteur(s) : Jean-Claude CATONNÉ

Date de publication : 10 sept. 2021

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RÉSUMÉ

Les revêtements de cuivre élaborés à partir d’un électrolyte alcalin cyanuré ont des applications tant techniques que cosmétiques. Citons en particulier sur les aciers comme sous-couche pour la protection anticorrosion, l’adhérence du caoutchouc et la lubrification lors de l’étirage (fabrication du steel-cord), ou encore comme couche barrière dans la décoration (horlogerie, bijouterie, maroquinerie, lunetterie), la connectique et la mécanique. En pratique, les propriétés du revêtement varient en raison de dérives physico-chimiques intempestives étroitement liées aux conditions d’exploitation des « bains ». Cet article en explique les raisons et décrit les façons de les pallier pour maîtriser le procédé.

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Auteur(s)

  • Jean-Claude CATONNÉ : Conseiller scientifique et technique, - Professeur honoraire (CNAM Paris), - Ingénieur-Docteur (CNAM-ECP), - Docteur-ès-Sciences (Paris VI), France

INTRODUCTION

Une ligne de dépôt électrolytique se décrit comme un ensemble de postes fonctionnels exploités en série dans différents types de réacteurs contenant chacun un électrolyte approprié. Chaque poste est dédié à une opération unitaire telle que le dégraissage des pièces (pour leur conférer une parfaite hydrophilie) ; leur décapage, ou plus exactement leur « activation » (pour éliminer les hydroxydes superficiels) ; le dépôt métallique proprement dit, pour élaborer un revêtement conforme à un cahier des charges (notamment en matière d’épaisseur) ; enfin, un rinçage final éventuellement complété par un traitement de finition à caractère cosmétique ou protecteur (anti-corrosion). En sortie de réacteur, les pièces sont humides. Elles entraînent donc de l’électrolyte vers le poste suivant et sont ainsi source de pollution chimique du premier réacteur de la fonction avale par l’électrolyte du dernier de la fonction amont. Pour cette raison, il est nécessaire d’intercaler des fonctions de rinçage entre deux opérations unitaires successives. Ce genre de pollution peut être imputable aux rinçages lorsque la gestion de cette fonction est défaillante. Le désordre qui s’ensuit est alors connu sous le nom de « corrosion différée », car il affecte la qualité du revêtement protecteur et notamment son adhérence au substrat. Dans une ligne de cuivrage alcalin cyanuré, outre ce désordre, d’autres sources de désordres affectent le poste de cuivrage. L’expérience montre qu’elles sont imputables à un manque de maîtrise dans la gestion de ce réacteur électrochimique. En effet, au cours du temps, cette gestion peut se révéler de plus en plus délicate, difficile et par conséquent polluante, voire quasiment impossible à gérer dans certains cas extrêmes qui nécessitent alors de procéder à d’indispensables et coûteuses « coupures du bain ». La raison tient à un ensemble de réactions secondaires tant chimiques qu’électrochimiques susceptibles de se développer aussi bien sur les électrodes qu’au sein de l’électrolyte.

L’enjeu de cette maîtrise est d’importance, tant en termes de qualité, de coût d’exploitation que de production et de limitation des déchets. C’est donc à la seule bonne gestion du réacteur de cuivrage que nous nous intéressons par la suite. Ainsi, à partir d’une formulation type, nous identifions dans cet article les réactions et autres équilibres chimiques ou électrochimiques susceptibles de se former (aspect thermodynamique). Les aspects cinétiques permettent ensuite de comprendre l’origine, ainsi que la diversité des dérives intempestives. Enfin, par le biais d’un bilan matière exhaustif, nous discutons des conditions nécessaires à la bonne gestion d’un réacteur de cuivrage alcalin cyanuré.

Le lecteur trouvera en fin d'article un tableau des sigles utilisés, ainsi qu'un tableau des valeurs d'enthalpies libres de formation.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m1607


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3. Aspects cinétiques

Dans le tableau 4, sont rassemblées les valeurs des paramètres ciné- tiques du système Cu+/Cu en milieu cyanure  [ Cu (CN) n+1 ] n /Cu  . Elles ont été déterminées sur électrode tournante à disque (Pt ou Cu) sur laquelle les auteurs précisent que la loi de Levich est vérifiée (régime de diffusion limite) et qu’elle passe par l’origine des axes (transfert électronique rapide par rapport à une éventuelle étape chimique limitative). On peut raisonnablement penser que la valeur annoncée et particulièrement faible du coefficient de diffusion de la phase mère du cuivre n’est qu’une grandeur limite apparente très éloignée de la valeur exacte. Cette hypothèse semble d’autant plus confortée que les auteurs démontrent que la constante cinétique de la réduction est du premier ordre (coefficient de vitesse k = 3,35 x 10−6.s−1).

Les voltamogrammes de la figures 6 représentent respectivement les courbes de polarisation cathodiques (figure 6 a ) et anodique (figure 6 b ) obtenues sur une autre électrode à disque dans un électrolyte de composition type avec ou sans excès de carbonate ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - HORNER (J.) -   Cyanide Copper Plating.  -  Plating and Surface Finishing, vol. 89, n° 8, p. 28-30 (2001).

  • (2) - HOLT (D.A.) -   *  -  Brevet d’invention 2255057, Dupont de Nemours (1941).

  • (3) - NSIMBA (Z.F.), PAQUOT (M.), MVUMBI (L.G.), DELEU (M.) -   Les dérivés tensioactifs de la glycine bétaïne : méthodes de synthèse et potentialités d’utilisation.  -  Biotechnol. Agron. Soc. Enviro., 14(4), p. 737-748 (2010).

  • (4) - SINITSKY (R.E.), SRINIVASAN (V.), HAYNES (R.) -   Electrode Kinetics of Copper Deposition from Copper Cyanide Solution.  -  J. Electrochem. Soc. 127, p. 47 (1980).

  • (5) - BOCAGE (P.), WÉRY (M.), CATONNÉ (J.-C.), NICOLLE (R.) -   Bilan matière d’une ligne de revêtement de cuivre alcalin cyanuré.  -  Étude non publiée (1995).

  • ...

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