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Article

1 - TRAITEMENT « CLASSIQUE » PHYSICO-CHIMIQUE EN CONTINU

2 - CONTRÔLES

3 - DÉFAUTS ET INSUFFISANCES DU TRAITEMENT CLASSIQUE

4 - LE ZÉRO REJET LIQUIDE

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M1801 v1

Contrôles
Traitement des eaux résiduaires dans les ateliers de traitements de surface

Auteur(s) : Alain VIDONNE

Relu et validé le 01 sept. 2017

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NOTE DE L'ÉDITEUR

19/09/2017

La validité des informations contenues dans cet article a été confirmée en septembre 2017 par l'Union des industries des technologies de surface (IUTS) 

RÉSUMÉ

La dépollution des eaux résiduaires des ateliers de traitement de surface se fait encore très souvent selon une filière faisant appel à des traitements physico-chimiques. Les ions métalliques et certains anions sont insolubilisés par précipitation et récupérés sous forme de boues destinées à être stockées dans des décharges habilitées à recevoir des déchets industriels spéciaux. Les solutions, si elles sont conformes, sont rejetées dans les milieux récepteurs ou dans les réseaux d'égouts. Les nouvelles exigences règlementaires orientent de plus en plus les industriels vers des techniques permettant de réaliser un zéro rejet liquide.

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ABSTRACT

Waste water treatment in surface treatment workshops

The cleanup of effluents from surface treatment workshops is still mainly achieved through physical and chemical treatments. Metallic ions and certain anions are precipitated and recovered in mud form. The waste must be stocked in waste treatment centres which are authorized to receive special industrial waste. Where the treated solutions comply with the regulation they are discharged into receiving environments or sewers. New legal requirements have led to an increasing number of manufacturers using techniques which allow for a zero liquid discharge.

Auteur(s)

  • Alain VIDONNE : Maître de conférences, retraité de l'IUT de Besançon-Vesoul

INTRODUCTION

La technique de dépollution la plus utilisée et la plus ancienne est le traitement par voie physico-chimique. Elle permet d'insolubiliser en grande partie les ions métalliques et certains anions nuisibles à l'environnement, puis de séparer la phase solide, constituant les boues, et la phase liquide, qui est renvoyée après un éventuel post-traitement dans les milieux récepteurs ou les réseaux d'égouts.

Les différentes étapes du traitement : stockage, prétraitements, précipitation-neutralisation, séparation liquide-liquide, post-traitements, déshydratation des boues, sont passées en revue. Même si ce traitement est bien conduit, l'effluent rejeté présente encore une toxicité pouvant être nocive pour les milieux récepteurs et le bon fonctionnement des stations d'épuration, et certains polluants salins et organiques ne sont pas, ou très peu, éliminés.

Compte tenu des contraintes environnementales renforcées et de plus en plus difficiles à satisfaire par la voie classique, sans traitements complémentaires nécessitant des investissements onéreux, les industriels sont incités de travailler en « zéro rejet liquide ». Les principales techniques déjà utilisées pour réaliser un zéro-rejet et les difficultés rencontrées sont présentées ici.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m1801


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2. Contrôles

Le bon fonctionnement de l'ensemble de l'installation est contrôlé par des mesures et analyses des rejets effectuées par l'exploitant ou un organisme extérieur sur des échantillons représentatifs de la production.

  • Les échantillons sont prélevés à l'aide d'appareils, le plus souvent automatisés, avec possibilité de prélever sur des durées bien déterminées et en fonction du débit. Les échantillons sont conservés dans des récipients appropriés à basse température dans un réfrigérateur, et des réactifs peuvent être ajoutés pour bloquer leur évolution.

  • Les analyses sont effectuées le plus rapidement, en particulier celles portant sur les matières organiques. Les déterminations en cyanure et chrome hexavalent sont réalisées chaque jour, et celles des métaux une fois par semaine. L'auto surveillance se développant de plus en plus, ces analyses sont, le plus souvent, faites dans l'entreprise avec des méthodes rapides : spectrophotométrie UV-Visible ou d'absorption atomique pour les ateliers les mieux équipés.

Le pH et le débit sont enregistrés en continu.

  • Des mesures sont, d'autre part, effectuées trimestriellement par des laboratoires accrédités, choisis en accord avec l'inspection des établissements classés. Ces mesures portent sur l'ensemble des polluants rejetés par l'entreprise figurant dans le tableau 1. Les méthodes pratiquées sont normalisées et validées par le laboratoire. La fréquence des analyses est augmentée dans le cas d'ateliers rejetant des flux importants.

  • Les résultats des mesures et analyses sont archivés pendant cinq ans et sont à la disposition de l'inspection des établissements classés.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - LACOURCELLE (L.) -   Traité de galvanotechnique  -  Galva-conseils édition (1997).

  • (2) -   *  -  Sits, agence de l'eau Rhône méditerranée Corse. Traitements de surface, épuration des eaux (une nouvelle édition avec remise à jour doit être imprimée en ce début d'année) (1998).

  • (3) - ROQUES (H.) -   Fondements théoriques du traitement chimique des eaux  -  Tec & doc (1990).

  • (4) - BRISSET (J.L.), ADDOU (A.), DRAOUI (M.), MOUSSA (D.), ABDELMALEK (F.) -   Chimie analytique en solution (principes et applications)  -  Tec & doc (2005).

  • (5) - GUIZARD (C.) -   Les cahiers du CFM (Guide de la nanofiltration)  -  (2000).

  • (6) - APTEL (P.), MOULIN (P.), QUEMENEUR (F.) -   Les cahiers du CFM (Micro et ultrafiltration : conduite des essais pilotes, traitements des eaux et effluents)  -  (2002).

  • ...

1 Réglementation

Arrêté ministériel du 30 Juin 2006.

Arrêté ministériel du 26 Septembre 1985.

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2 Annuaire

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2.1 Organismes – Fédérations – Associations

Centre technique des industries mécaniques (CETIM)

http://www.cetim.fr

Les Directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement

http://www.drire gouv.fr

Les Agences de bassin http://www.eaurmc.fr (site donné pour exemple pour l'agence Rhône Méditerranée corse)

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2.2 Constructeurs – Fournisseurs – Distributeurs

Voir les annonces dans la revue Organo-Galvano.

http://www.galvano.fr

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