Alain VIDONNE

Maître de Conférences, retraité de l'IUT de Besaçon-Vesoul

  • La réglementation actuelle impose aux industriels le traitement et l’épuration de leurs effluents, avant de les rejeter dans les réseaux publics. Cet article détaille les techniques les plus utilisées, présentant des coûts acceptables et une mise en œuvre compatible avec les structures des ateliers. Électrique, électro-membranaire, membranaire, chimique, thermique, elles ont pour objectif l’augmentation de la durée de vie des bains, la concentration des bains de rinçage et la récupération (par électrolyse, cémentation, ultrafiltration) des métaux ou des solutions valorisables. Les fortes incitations de la législation à travailler en zéro rejet devraient entraîner une rapide augmentation des équipements de recyclage et de récupération.

  • Article de bases documentaires : M1801 (relu et validé)
    Traitement des eaux résiduaires dans les ateliers de traitements de surface

    La dépollution des eaux résiduaires des ateliers de traitement de surface se fait encore très souvent selon une filière faisant appel à des traitements physico-chimiques. Les ions métalliques et certains anions sont insolubilisés par précipitation et récupérés sous forme de boues destinées à être stockées dans des décharges habilitées à recevoir des déchets industriels spéciaux. Les solutions, si elles sont conformes, sont rejetées dans les milieux récepteurs ou dans les réseaux d'égouts. Les nouvelles exigences règlementaires orientent de plus en plus les industriels vers des techniques permettant de réaliser un zéro rejet liquide.

  • Les principaux constituants des différents effluents produits par les ateliers de traitements de surface lors de la préparation des pièces et des divers dépôts sont passés en revue. Des textes règlementaires fixent les exigences à respecter pour les rejets directs ou raccordés. Elles portent sur les consommations spécifiques d'eau définies par mètre carré de surface traitée et les concentrations appelées valeurs limites d'émission. Le respect des contraintes relatives aux consommations spécifiques, tout en conservant la qualité des rinçages, impose d'avoir des lignes de traitement comportant le plus souvent des rinçages statiques et dynamiques fonctionnant à contre-courant. Les bilans matière sur chaque poste de traitement permettent d'établir les relations liant les débits entrant et sortant et les concentrations des différents constituants du bain de traitement.