Présentation

Article

1 - MAINTENANCE DES BAINS

2 - REMONTÉE DES BAINS STATIQUES DANS LES BAINS DE TRAITEMENT

3 - CONCENTRATION DES BAINS DE RINÇAGE

4 - RÉCUPÉRATION – ÉPURATION

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M1810 v1

Conclusion
Recyclage, récupération et valorisation des effluents dans les ateliers de traitement de surface

Auteur(s) : Alain VIDONNE

Relu et validé le 01 sept. 2017

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

NOTE DE L'ÉDITEUR

19/09/2017

La validité des informations contenues dans cet article a été confirmée en septembre 2017 par l'Union des industries des technologies de surface (IUTS) 

RÉSUMÉ

La réglementation actuelle impose aux industriels le traitement et l’épuration de leurs effluents, avant de les rejeter dans les réseaux publics. Cet article détaille les techniques les plus utilisées, présentant des coûts acceptables et une mise en œuvre compatible avec les structures des ateliers. Électrique, électro-membranaire, membranaire, chimique, thermique, elles ont pour objectif l’augmentation de la durée de vie des bains, la concentration des bains de rinçage et la récupération (par électrolyse, cémentation, ultrafiltration) des métaux ou des solutions valorisables. Les fortes incitations de la législation à travailler en zéro rejet devraient entraîner une rapide augmentation des équipements de recyclage et de récupération.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Alain VIDONNE : Maître de Conférences, retraité de l'IUT de Besaçon-Vesoul

INTRODUCTION

La plupart des ateliers de traitements de surface épurent leurs effluents afin de les rendre conformes à l'Arrêté ministériel du 30 juin 2006, ou à leur Arrêté préfectoral d'autorisation. Les effluents sont ensuite rejetés dans les milieux récepteurs ou dans les réseaux d'égouts municipaux reliés à une station d'épuration.

De plus en plus d'ateliers travaillent en « zéro rejet liquide » sur site. Cependant, ils produisent des déchets liquides concentrés qui sont, le plus souvent, traités en centres agréés.

Dans ce dossier, nous étudierons les techniques les plus utilisées pour :

  • augmenter la durée de vie des bains et économiser des matières premières en épurant les bains de traitements et les bains statiques « remontables » ;

  • concentrer les bains de rinçage : évapo-concentration, osmose inverse, électrodialyse ;

  • récupérer les constituants les plus intéressants des bains de traitements usés et des bains statiques concentrés « non remontables ».

Les techniques sont de six types :

  • électrique (électrolyse simple et à compartiments séparés) ;

  • électro-membranaire (électrolyse à membranes monopolaires et dipolaires) ;

  • membranaire (dialyse, ultrafiltration) ;

  • échange superficiel (échange d'ions, fixation sur charbon actif) ;

  • chimique (cémentation) ;

  • thermique (cristallisation, évaporation).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m1810


Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

5. Conclusion

Les arrêtés ministériels du 26 septembre 1985 et du 30 juin 2006 ont incité et incitent toujours les industriels du traitement de surface à limiter les charges polluantes et les consommations d’eau par la mise en œuvre des meilleures techniques réalisables et ce, à des coûts acceptables.

Les techniques présentées ici permettent d’atteindre ces objectifs lorsque les entreprises ont les capacités spatiale, technique et financière de les mettre en œuvre in situ. Pour être efficaces, elles doivent être associées :

  • à des modes de fonctionnement respectant les « règles de bonne pratique » :

    • réduction maximale des entrainements, en limitant les égouttures et optimisant les égouttages,

    • remontée chaque fois que cela est possible des pertes dans le process,

    • prolongement optimal de la durée de vie des bains ;

  • à des fonctions de rinçage assurant, non seulement la qualité requise de propreté, mais aussi permettant le recyclage. Les chaînes de rinçage comprennent alors des cuves de rinçage, plus une structure de récupération dans laquelle, ou à partir de laquelle, est effectué le traitement approprié pour le « recyclage ».

Les difficultés rencontrées pour appliquer ces techniques sont souvent leur coût et les structures des ateliers et des lignes de traitement.

Le recyclage des bains et la récupération des matières premières sont facilités si l’on travaille par fonction de traitement, mais cette façon de faire impose de multiplier les techniques, les équipements, et les appareillages. Ce sont souvent des ateliers trop exigus et les chaînes existantes, à structure difficilement modifiable, qui font obstacle.

Le retour d’investissement est pour de nombreux ateliers difficiles à obtenir. Les associations de techniques, pour parvenir au résultat souhaité, doivent être limitées en nombre et en complexité. Le niveau d’activité de chaque chaîne est également à considérer pour évaluer la rentabilité de l’aménagement.

De nombreux ateliers utilisent, depuis longtemps, quelques unes de ces techniques. Les incitations de la législation à limiter, au maximum, les flux de pollution et à travailler en zéro rejet devraient entraîner une augmentation importante des équipements de recyclage et de récupération.

Des...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Conclusion
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - LACOURCELLE (L.) -   Traité de galvanotechnique  -  Galva-conseils édition, 569 p (1997).

  • (2) - SITS, AGENCE DE L’EAU RHONE MEDITERRANEE CORSE -   Traitements de surface, épuration des eaux  -  (Une nouvelle édition avec remise à jour doit être imprimée en ce début d’année), 287 p (1998).

  • (3) - GUIZARD (C.) -   Les cahiers du CFM  -  (Guide de la nanofiltration), 65 p (2000).

  • (4) - APTEL (P.), MOULIN (P.), QUEMENEUR (F.) -   Les cahiers du CFM  -  (Micro et ultrafiltration : conduite des essais pilotes, traitements des eaux et effluents), 101 p (2002).

  • (5) - DEGREMONT -   Mémento technique de l’eau  -  dixième édition (2005).

  • (6) -   *  -  Osmose inverse – N° 755 (mars 2006) et n° 765 (avril 2007).

  • ...

1 Réglementation

  • Arrêté ministériel du 30 Juin 2006.

  • Arrêté ministériel du 26 Septembre 1985.

HAUT DE PAGE

2 Annuaires

HAUT DE PAGE

2.1 Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)

  • Agences de bassin – (Site donné pour exemple pour l’agence Rhône Méditerranée corse)

    http://www.eaurmc.fr

  • Agences de l’eau

HAUT DE PAGE

2.2 Constructeurs – Fournisseurs – Distributeurs

Voir les annonces dans la revue Galvano-organo.

...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS