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En anglaisRÉSUMÉ
Les procédés de stabilisation chimiques du bois employés jusqu’à peu encore sont reconnus dangereux pour l’homme et pour l’environnement, certains ont même été interdits. Cet article présente un procédé, développé par le CEA/ARC-Nucléart de Grenoble, d’imprégnation du bois par une résine visant à stabiliser son dimensionnel lorsque celui-ci est soumis à des variations hygrométriques importantes. Simple, car limité à une seule opération par autoclavage, efficace, ce traitement oppose cependant une limitation, sa durée de vie après immersion prolongée dans l’eau.
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Auteur(s)
INTRODUCTION
Le CEA/ARC-Nucléart de Grenoble vient de développer un procédé d’imprégnation du bois par une résine afin de stabiliser ses dimensions lorsque celui-ci est soumis à des variations hygrométriques importantes
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1. Contexte
Gilles CHAUMAT est ingénieur de recherche au laboratoire ARC-Nucléart au sein du CEA de Grenoble. Il est chargé de développer de nouveaux procédés de conservation du bois dans le domaine du patrimoine culturel et dans le domaine industriel pour la filière bois
La stabilisation du bois, notamment vis-à-vis des intempéries extérieures, fait l’objet de nombreuses recherches suite à des décisions qui viennent d’être prises pour limiter, voire interdire des procédés de stabilisation chimiques utilisés jusqu’à présent. Ces techniques sont en effet reconnues pour être particulièrement dangereuses pour l’environnement et parfois aussi pour les personnes.
Nous présentons dans ce dossier un procédé qui vient d’être développé au CEA/ARC-Nucléart visant à stabiliser le dimensionnel du bois lorsque celui-ci est soumis à des variations hygrométriques de l’air importantes. Le principal avantage de cette technique est sa simplicité, car elle se limite à une simple opération d’imprégnation en volume du bois par autoclavage. Cette étude se poursuit actuellement orientée vers deux applications potentielles : la stabilisation du parquet massif en bois et la menuiserie extérieure.
1.1 Besoins
Le bois est un matériau de structure très couramment utilisé, en particulier dans les secteurs du bâtiment, de la décoration et de l’ameublement. Il présente l’avantage d’être renouvelable et relativement bon marché. Autant son utilisation est très largement répandue pour des usages intérieurs (charpente, menuiserie intérieure, mobilier, parquets, plafonds, etc.), autant son usage extérieur est fortement limité à la fois par sa biodégradabilité (bactéries, champignons, algues et insectes) et son instabilité dimensionnelle vis-à-vis de l’humidité.
Notamment, le bois issu des essences européennes est naturellement peu résistant à l’extérieur. Sans aucun traitement, le bois est altéré en quelques mois pour les essences les moins résistantes (bois blancs : érable, bouleau, tilleul, charme, sapin, pin) et jusqu’à quelques années pour les plus résistantes (chêne, châtaignier, robinier, mélèze), exceptées pour certaines essences de bois exotiques particulièrement résistantes (acajou, ébène, teck...) dont...
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BIBLIOGRAPHIE
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(4) - WEILAND (J.J.) - Étude physico-chimique du traitement thermique du bois. Optimisation des paramètres du procédé de rétification ® - . Thèse École des Mines de St. Étienne, 2000.
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