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RÉSUMÉ
Les procédés de stabilisation chimiques du bois employés jusqu’à peu encore sont reconnus dangereux pour l’homme et pour l’environnement, certains ont même été interdits. Cet article présente un procédé, développé par le CEA/ARC-Nucléart de Grenoble, d’imprégnation du bois par une résine visant à stabiliser son dimensionnel lorsque celui-ci est soumis à des variations hygrométriques importantes. Simple, car limité à une seule opération par autoclavage, efficace, ce traitement oppose cependant une limitation, sa durée de vie après immersion prolongée dans l’eau.
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INTRODUCTION
Le CEA/ARC-Nucléart de Grenoble vient de développer un procédé d’imprégnation du bois par une résine afin de stabiliser ses dimensions lorsque celui-ci est soumis à des variations hygrométriques importantes
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Conclusion. Perspectives
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2. Procédé original de stabilisation dimensionnelle du bois
2.1 Principe
Après plusieurs années de recherche sur la stabilisation dimensionnelle du bois, le laboratoire ARC-Nucléart (CEA-Grenoble) propose un traitement non réactif basé sur une simple imprégnation du bois.
Le principe du traitement est de pouvoir remplacer, à l’état gonflé du bois, l’eau liée par une résine extérieure qui contrairement à l’eau ne pourra pas s’évaporer.
Le bois ainsi resterait artificiellement toujours dans un état « semi-gonflé » (figure 1), ce qui assure une meilleure stabilité dimensionnelle. Ce procédé sur le principe est assez proche du greffage chimique du bois, il vise à traiter la paroi cellulaire du bois et non pas seulement les lumens (figure 2). En revanche, dans la nouvelle approche, les liaisons covalentes du greffage sont substituées par des liaisons « hydrogène » réversibles. Sur le plan pratique, une telle approche permet :
-
d’éviter l’utilisation de produits chimiques toxiques, car contrairement au greffage, il ne devient plus nécessaire de faire réagir un réactif sur les composés constitutifs du bois ;
-
de conserver les propriétés intrinsèques du bois (propriétés mécaniques, aspect esthétique) contrairement aux procédés de torréfaction ;
-
d’utiliser les outils industriels d’imprégnation du bois déjà existants. Ces techniques d’imprégnation sont des procédés d’autoclavage du bois réalisés en deux étapes distinctes : une mise sous vide du bois pour le dégazer suivie d’une immersion dans l’imprégnant sous forme liquide avec une surpression de quelques bars pour permettre une bonne diffusion de la résine jusqu’au cœur du bois.
MEB : microscope électronique à balayage
L’efficacité du traitement en terme de stabilisation du bois du traitement repose sur le choix de la résine. Cette « résine stabilisante » doit vérifier plusieurs conditions essentielles :
-
la résine doit être capable de pénétrer dans l’intimité de la paroi cellulaire pour pouvoir remplacer une partie de l’eau liée. Le produit utilisé doit être suffisamment polaire pour permettre...
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Procédé original de stabilisation dimensionnelle du bois
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - MATSUSHITA ELECTRIC WORKS LTD - Preparation of inorganic board having finished surface by laying wooden plate on core of urethane resin and binder, then shaped and cold pressing - . Brevet no 59088383, Japon (1984).
-
(2) - PARK (S.B.) - Development of surface improvement technique of Japanese larch flooring board - . Journal of the Korean Wood Science and technology, 27(3), 31-38 (1999).
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(3) - PERSENAIRE (O.), DUBOIS (P.) - Procédé de traitement d’un élément en bois - . Brevet No EP 1 447 189, Belgique (2005).
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(4) - WEILAND (J.J.) - Étude physico-chimique du traitement thermique du bois. Optimisation des paramètres du procédé de rétification ® - . Thèse École des Mines de St. Étienne, 2000.
-
(5) - HILL (C.A.S.), OZMEN (N.) - Potential catalysts for the acetylation of wood - . Holzforschung, 54(3), 2000, pp. 269-272.
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