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Article

1 - GÉNÉRALITÉS

2 - PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

3 - ALLIAGES DE MOLYBDÈNE

  • 3.1 - Alliages durcis par carbures
  • 3.2 - Alliages par substitution
  • 3.3 - Alliages à phases dispersées
  • 3.4 - Céramiques

4 - PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES

5 - TENUE EN CORROSION

6 - MISE EN ŒUVRE

7 - APPLICATIONS

Article de référence | Réf : M565 v2

Généralités
Propriétés du molybdène et des alliages à base de molybdène

Auteur(s) : Corinne BOURGÈS MONNIER

Date de publication : 10 juin 1998

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Auteur(s)

  • Corinne BOURGÈS MONNIER : Docteur en sciences et génie des matériaux - École des mines, Paris - Ingénieur nouveaux produits - Plansee France

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INTRODUCTION

Longtemps considéré comme métal rare, le molybdène n’a véritablement suscité un intérêt qu’au cours de la Première Guerre mondiale en tant que substitut du tungstène dans les aciers.

Ses applications et celles de ses alliages mettent à profit l’ensemble de ses propriétés telles que : haute température de fusion, grand module d’élasticité, résistance mécanique élevée à haute température, bonnes conductivités électrique et thermique, bon coefficients de dilatation et de frottement, excellente résistance à la corrosion dans de nombreux milieux.

Les principales industries utilisatrices de molybdène sont les industries électrique et électronique, l’industrie verrière, la construction de fours, l’industrie chimique, les revêtements par métallisation, les applications militaires...

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m565


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1. Généralités

Historique

Le nom molybdène vient du grec « plomb » car il a longtemps été confondu avec ce matériau. Le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele (1778) a distingué les deux métaux. Il manipulait du MoS2 avec de l’acide nitrique dilué et, après distillation de ce dernier, il obtint une poudre blanche MoO3, qu’il dénomma « terre de molybdène ». Peter Jacob Hjelm identifia le molybdène métal quatre ans plus tard et c’est ensuite à J.J. Berzelius que l’on doit la détermination des propriétés chimiques du molybdène .

Au XVIIIe siècle son emploi se cantonne aux teintures, et plus d’un siècle sépare sa découverte de l’obtention de métal très pur (99,98 %), par H. Moissan (1894), par réduction au four électrique. La même année les usines Schneider (Le Creusot) utilisent le molybdène pour la première fois comme élément d’alliage dans des aciers de blindage. Pendant la Première Guerre mondiale, la pénurie de tungstène conduira à l’exploitation du gisement de Climax au Colorado et au développement de son emploi.

1.1 Minerai de molybdène

Il existe deux minerais :

  • la molybdénite : MoS2 (4,6 à 4,7 g/m3), source principale ;

  • la wulfénite : PbMoO4 (6,5 à 7 g/m3) .

La majeure partie de ce minerai provient de l’Amérique ; les plus grandes mines connues se situent au Colorado, en Arizona, et au Nouveau-Mexique. Vient ensuite la Colombie-Britannique au Canada. Dans les mines de cuivre du Chili, on récupère également le molybdène comme sous-produit. Entre un quart et un tiers de la production mondiale de molybdène est traité comme sous-produit de la production du cuivre ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Encyclopædia Universalis, vol 8.

  • (2) -   Metals Reference.  -  5th Edition, Butterwoth.

  • (3) - ROBBINS (P.), EDWARDS (J.) -   Guide des métaux non ferreux.  -  1982 Hermes.

  • (4) -   Non ferrous Metal Data  -  . 1995 American Bureau of Metal Statistics Inc.

  • (5) - BENESOVSKY (F.) -   Pulvermetallurgie und Sinterwerkstoffe  -  , (Métallurgie des poudres et frittage). Vorträge im Rahmen des PLANSEE Bildungsprogramms, 1982.

  • (6) - YANG (B.), SONG (L.Y.) -   Making superfine Molybdenum Powder by activated reducing Method  -  , (Élaboration de poudre de molybdène superfine par une méthode de réduction activée). Proceeding of the 13th Plansee Seminar, Vol. 1, 1993, p. 524-530, Eds H. Bildstein and R. Eck, Metallwerk Plansee, Reutte (Autriche).

  • ...

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