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1 - GÉNÉRALITÉS

2 - PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

3 - ALLIAGES DE MOLYBDÈNE

  • 3.1 - Alliages durcis par carbures
  • 3.2 - Alliages par substitution
  • 3.3 - Alliages à phases dispersées
  • 3.4 - Céramiques

4 - PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES

5 - TENUE EN CORROSION

6 - MISE EN ŒUVRE

7 - APPLICATIONS

Article de référence | Réf : M565 v2

Tenue en corrosion
Propriétés du molybdène et des alliages à base de molybdène

Auteur(s) : Corinne BOURGÈS MONNIER

Date de publication : 10 juin 1998

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Auteur(s)

  • Corinne BOURGÈS MONNIER : Docteur en sciences et génie des matériaux - École des mines, Paris - Ingénieur nouveaux produits - Plansee France

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INTRODUCTION

Longtemps considéré comme métal rare, le molybdène n’a véritablement suscité un intérêt qu’au cours de la Première Guerre mondiale en tant que substitut du tungstène dans les aciers.

Ses applications et celles de ses alliages mettent à profit l’ensemble de ses propriétés telles que : haute température de fusion, grand module d’élasticité, résistance mécanique élevée à haute température, bonnes conductivités électrique et thermique, bon coefficients de dilatation et de frottement, excellente résistance à la corrosion dans de nombreux milieux.

Les principales industries utilisatrices de molybdène sont les industries électrique et électronique, l’industrie verrière, la construction de fours, l’industrie chimique, les revêtements par métallisation, les applications militaires...

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m565


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5. Tenue en corrosion

5.1 Potentiel électrochimique

Le diagramme d’équilibre électrochimique tension-pH du système molybdène-eau à 25 C, en l’absence de corps complexants et de corps formant des oxydes insolubles, montre que le molybdène n’est pas un métal noble (domaine de stabilité au-dessous de celui de l’eau). A l’interface molybdène-eau ou en présence même minime de composés chimiquement actifs, le comportement peut être fortement modifié. Le molybdène peut être passivé (protection par une couche d’oxyde) en présence d’eau ou d’oxydants tels que l’acide nitrique ou le chlorure ferrique ou par passivation anodique.

La morphologie des oxydes formés sur le molybdène et ses alliages en présence d’eau à différentes températures peut considérablement varier, ce qui conduit à une meilleure résistance à température élevée (250 C) qu’à moyenne température (95 C). Le sulfate de sodium se révèle efficace pour retarder la corrosion dans l’eau désaérée à 95 C, mais la pureté de l’eau est primordiale dans les processus de corrosion (la vitesse de corrosion diminue lorsque la résistance spécifique de l’eau augmente) .

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5.2 Résistance aux acides et aux bases

Le molybdène est rapidement attaqué par les acides oxydants tels que l’acide nitrique, l’eau régale, les sels oxydants fondus (comme le nitrate de potassium) et les alcalis fondus. Le tableau 5 dresse une liste non exhaustive d’acides organiques ou non et de bases dans lesquels le molybdène est stable (+) ou instable (–) dans les conditions indiquées.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Encyclopædia Universalis, vol 8.

  • (2) -   Metals Reference.  -  5th Edition, Butterwoth.

  • (3) - ROBBINS (P.), EDWARDS (J.) -   Guide des métaux non ferreux.  -  1982 Hermes.

  • (4) -   Non ferrous Metal Data  -  . 1995 American Bureau of Metal Statistics Inc.

  • (5) - BENESOVSKY (F.) -   Pulvermetallurgie und Sinterwerkstoffe  -  , (Métallurgie des poudres et frittage). Vorträge im Rahmen des PLANSEE Bildungsprogramms, 1982.

  • (6) - YANG (B.), SONG (L.Y.) -   Making superfine Molybdenum Powder by activated reducing Method  -  , (Élaboration de poudre de molybdène superfine par une méthode de réduction activée). Proceeding of the 13th Plansee Seminar, Vol. 1, 1993, p. 524-530, Eds H. Bildstein and R. Eck, Metallwerk Plansee, Reutte (Autriche).

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