Présentation

Article

1 - RAPIDE DESCRIPTIF DE L'APPAREIL

2 - PRÉPARATION DES ÉCHANTILLONS

3 - DIFFRACTION

4 - EXPÉRIENCES IN SITU

Article de référence | Réf : M4134 v1

Diffraction
Étude des métaux par microscopie électronique en transmission (MET) - Microscope, échantillons et diffraction

Auteur(s) : Miroslav KARLÍK, Bernard JOUFFREY

Date de publication : 10 juin 2008

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

La microscopie électronique à transmission (MET), en donnant de l’objet mince une image globale avec une résolution meilleure qu’un dixième de nanomètre, est une des techniques qui permettent l’étude des matériaux à l’échelle nanométrique. Elle est basée sur le fait que les électrons sont des particules chargées dont les trajectoires sont modifiables par l’action de champs magnétiques et électrostatiques. Après un descriptif de l’appareil, cet article expose les différentes méthodes de préparation des échantillons. Sont ensuite exposées les paramètres et les choix techniques existants lors de l’utilisation d’un MET, ainsi que les problèmes fréquemment rencontrés. Pour terminer, est introduite la méthode de diffraction en faisceau convergent.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

INTRODUCTION

La microscopie électronique a été inventée par Knoll et Ruska en 1931. Depuis, cette technique a considérablement évolué et est devenue indispensable pour l'étude des matériaux à l'échelle nanométrique et des nanomatériaux proprement dits.

Il existe deux types de microscopes électroniques en transmission, le microscope en transmission qui donne de l'objet mince une image globale (MET – microscope électronique en transmission), et le mode en balayage, où une petite sonde explore l'objet (STEM – scanning transmission electron microscope). Les microscopes modernes ont de plus en plus tendance à permettre ces deux modes d'utilisation. Ce dossier décrit rapidement et de manière pratique les deux approches.

Cette technique n'existe que parce que les électrons sont des particules chargées dont les trajectoires peuvent être modifiées par l'action de champs magnétiques et électrostatiques. Les lentilles, sortes de solénoïdes, permettent, grâce à leur champ magnétique élevé mais modulable, de focaliser à volonté le faisceau d'électrons.

Le MET présente le grand intérêt de pouvoir donner, d'un objet mince, une image pouvant maintenant atteindre une résolution meilleure qu'un dixième de nanomètre. En une fraction de seconde, on peut passer d'une image de l'objet au diagramme de diffraction de la même région. Celui-ci peut être obtenu de plusieurs manières. La comparaison des différents modes permet de comprendre plus complètement la structure du matériau étudié.

La qualité des microscopes électroniques modernes est liée aux récentes améliorations concernant les sources d'électrons (l'émission de champ), le pilotage informatique, les lentilles magnétiques. Nous verrons que les aberrations, notamment l'aberration sphérique de l'objectif, peuvent être dorénavant corrigées.

Différentes techniques d'enregistrement des images ou des diagrammes de diffraction sont abordées dans ce texte.

Nous décrirons également les grandes méthodes de préparation des échantillons.

Ce dossier introduit des principes généraux et des ordres de grandeur. Une étude plus détaillée des bases théoriques de l'interaction électron-atome, électron-échantillon, de la diffraction est faite dans les dossiers [M 4 125] « Diffraction des métaux et alliages. Interactions particules-matière », [M 4 126] « Diffraction dans les métaux et alliages : conditions de diffractions », [M 4 127] « Diffraction électronique : illumination parallèle », [M 4 128] « Diffraction électronique dans les métaux et alliages. Illumination convergente ».

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m4134


Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

3. Diffraction

Par rapport aux autres techniques de diffraction (rayons X et neutrons), la diffraction électronique permet de réaliser des analyses structurales à une échelle microscopique en corrélation avec l'image. Les diagrammes de diffraction sont une très riche source d'informations sur la structure cristallographique des métaux et sur leurs défauts. Selon les besoins, il est possible d'employer plusieurs modes de diffraction, qui diffèrent par la taille de la zone illuminée et par l'angle de convergence du faisceau incident. On trouvera ailleurs des bases théoriques de ce domaine [M 4 126].

3.1 Diffraction conventionnelle en aire sélectionnée

Le faisceau incident parallèle illumine une large zone de l'échantillon, dont une partie est virtuellement délimitée par le diaphragme de sélection d'aire situé dans le plan image de la lentille objectif (figure 8). Le cliché de diffraction est ainsi moyenné, car la zone diffractante est étalé généralement sur environ 500 nm au minimum. Elle comprend des variations plus ou moins importantes d'épaisseur et d'écart à la position de Bragg (figure 16 a ). On utilise très souvent ce mode de diffraction pour choisir ou rechercher une inclinaison du cristal par rapport au faisceau incident (le choix du vecteur de diffraction g hkl , par exemple en diffraction à deux ondes), l'alignement du diaphragme de contraste, la détermination rapide des paramètres de maille ou l'évaluation...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Diffraction
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - OTTEN (M.T.) -   Alignment of the Transmission Electron Microscope.  -  Philips Electron Optics (1993).

  • (2) - WILLIAMS (D.B.), CARTER (C.B.) -   Transmission Electron Microscopy.  -  Plenum Press, New York (1996).

  • (3) - ROSE (H.) -   Correction of aberrations, a promising means for improving the spatial and energy resolution of energy-filtering electron microscopes.  -  Ultramicroscopy, 56, p. 11 (1994).

  • (4) - KAWASAKI (T.), YOSHIDA (T.), MATSUDA (T.), OSAKABE (N.), TONOMURA (A.), MATSUI (I.), KITAZAWA (K.) -   Fine crystal lattice fringes observed using a transmission electron microscope with 1 MeV coherent electron waves.  -  Applied Physics Letters, 76, p. 1342-1344 (2000).

  • (5) - YAMAMOTO (K.), KAWAJIRI (I.), TANJI (T.), HIBINO (M.), HIRAYAMA (T.) -   *  -  Journal of Electron Microscopy, 49(1), p. 31-39 (2000).

  • (6) - HAIDER (M.), ROSE (H.), UHLEMANN (S.), SCHWAN (E.), KABIUS...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS