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- Société Eramet
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le nickel est un métal tout à la fois très ancien et très jeune. Il est très ancien puisque dès la plus haute antiquité, l’homme a utilisé, pour fabriquer des armes du fer météorique contenant de 3 à 25 % de nickel et que 235 ans avant J.-C., les Bactriens se servaient pour leurs monnaies d’un alliage naturel, le pack-fong à 20 % de nickel et 78 % de cuivre.
Le nickel est également très jeune puisqu’il n’est entré dans l’industrie qu’au XIXe siècle, bien après sa découverte par le chimiste Axel Cronstedt dans des minerais complexes de Suède vers 1750.
L’appellation de nickel a été donnée par des mineurs saxons qui exploitaient du minerai de cuivre et qui parfois extrayaient du métal blanc au lieu du métal jaune qu’ils attendaient. À ce métal blanc, ils donnèrent le nom de Kupfer Nickel c’est-à-dire cuivre endiablé par le vieux Nick, un gnome des montagnes.
Le nickel a d’abord été produit sous forme de cupronickel et la première usine fut installée en Saxe, à Suhl près d’Erfurt.
Vers 1870 commença en Norvège une petite production de nickel (elle était, par exemple, de 360 t en 1876 ).
En 1863, Jules Garnier découvrait en Nouvelle-Calédonie près de Nouméa un minerai oxydé de nickel, dénommé ensuite garniérite, dont l’exploitation commença en 1877.
Vers 1886, la mise au point de techniques appropriées de traitement permit d’exploiter les minerais sulfurés de l’Ontario au Canada et de commencer alors à approvisionner le marché en quantités importantes de nickel.
La production de nickel s’est constamment développée depuis lors, pour atteindre en 1994 plus de 800 000 t.
Les informations figurant dans ce document proviennent de sources dignes de foi, bien qu’il ne soit pas possible de garantir qu’elles soient précises et sûres.
La Société Eramet décline toute responsabilité quant à l’usage qui pourrait être fait des informations qui figurent dans ce document et aux conséquences qui pourraient en résulter, ou pour toute omission d’informations concernant les sujets abordés dans ce document.
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2. Gisements de nickel
2.1 Le nickel dans la croûte terrestre
Quoique le nickel soit abondant dans l’univers (on parle de 11e ou 12e rang dans le cosmos et même de 6e rang dans les météorites avec dans ce cas une teneur massique de 1,7 %), il n’est pas très présent dans la croûte terrestre, occupant le 24e rang par ordre décroissant d’importance avec une teneur massique moyenne qui selon les auteurs se situe entre 0,008 et 0,02 % [2] [3] [4].
Ceci étant, la teneur en nickel est au moins dix fois plus élevée dans les roches ultrabasiques avec un niveau relativement constant de 0,15 à 0,2 %.
Le tableau 1 dresse une liste des principaux minéraux riches en nickel que l’on peut trouver dans les gisements nickelifères. Il montre en particulier que Ni peut être de préférence associé aux éléments suivants :
À la liste du tableau 1, on pourrait ajouter la pyrrhotite qui est un sulfure de fer déficitaire en fer Fe1 – x S mais avec des traces de nickel. En effet, la pyrrhotite apparaît en abondance dans les minerais sulfurés de nickel [5].
HAUT DE PAGE2.2 Les différents types de gisements
On distingue schématiquement deux grandes catégories de gisements de nickel [4] [6] [7] :
-
les gisements sulfurés ;
-
les gisements oxydés avec deux familles différentes :
-
les gisements silicatés (les saprolites),
-
les gisements latéritiques (les limonites).
-
Il existe, par ailleurs, des ressources sous-marines, sous la forme de gisements de nodules nickelifères, situés sur le fond des mers vers 4 000 à 6 000 m de profondeur [53].
HAUT DE PAGE
Une grande partie des réserves mondiales de nickel sulfuré est située dans des terrains précambriens...
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Gisements de nickel
ANNEXES
-
Production minière
Le tableau 1 donne la répartition mondiale en 2004.
-
Production métallurgique
Le tableau 2 indique la répartition de cette production, sous forme de produits finis, pour l’année 2004.
Le total mondial est d’environ 1 259 300 t en nickel contenu. La production française a été de 55 116 t (12 100 t de nickel métal et chlorure de nickel [nickel contenu] à Sandouville-Le Havre, et 43 016 t de nickel contenu dans le ferronickel en Nouvelle-Calédonie).
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Principales utilisations
La figure 1 donne une répartition...
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