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Nous rappelons que le texte original avait été rédigé par Robert ASSET, Directeur technique de la Compagnie Française des Convoyeurs. Cette nouvelle édition emprunte de larges parties au document initial en tenant compte de l’évolution des techniques et de la réglementation.
Nous ne tenterons pas, par une recherche de classification et de définition trop rigoureuse, de situer avec précision la place qu’il convient d’attribuer au type de matériel, objet de cette étude.
Les techniques décrites ici sont celles d’un matériel courant que l’usage et l’extrême polyvalence dans les applications ont réussi à dégager de la multitude des appareils proposés sur le marché. Le SIMMA (Syndicat des Industries de Matériels de Manutention), qui regroupe un important pourcentage des constructeurs français, publie chaque année un répertoire dans lequel figure sous la rubrique 2.2 Manutention continue pour charges isolées, une liste d’appareils. Les matériels plus spécialement évoqués ci-après sont :
-
les convoyeurs aériens à simple voie (réf. SIMMA : 22.08) ;
-
les convoyeurs aériens à double voie (réf. SIMMA : 22.09) ;
-
les convoyeurs aériens entraînant des chariots au sol (réf. SIMMA : 22.10) ;
-
les convoyeurs au sol (réf. SIMMA : 22.11) ;
-
les convoyeurs monorail à chariots électrifiés (réf. SIMMA : 22.12).
Avant d’en entamer la description et de donner les applications les plus courantes, rappelons que les convoyeurs ont vu leur généralisation se faire parallèlement à celle du processus continu, clé de voûte de la production de masse. C’est pourquoi la technique des convoyeurs ne peut être dissociée des méthodes de travail et de manutention prises au sens le plus large, découlant de la division parcellaire des opérations manuelles, interopérationnelles et des machines conduisant jusqu’au stockage et à la distribution.
Citons entre autres :
-
la conception des produits pour les rendre propres au processus continu ;
-
la standardisation des sous-ensembles et des composants, génératrice d’une production massive et impliquant un haut niveau de contrôle de qualité ;
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la spécialisation des postes de travail, des ateliers, des usines, des magasins, des points de vente, favorable au processus continu ;
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la création de machines de transformation, de traitement, d’assemblage, de tests, d’emballage et de conditionnement, de mise en palettes ou en conteneurs en continu ;
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le traitement de l’information par ordinateurs, qui apporte aux moyens de production proprement dits l’appui indispensable d’une gestion qui s’intègre de mieux en mieux grâce à une communauté de langage : l’électronique ;
-
les systèmes de convoyeurs qui résultent de la diversité des cas et du souci d’éviter les ruptures de charge, c’est-à-dire les interruptions dans le processus continu, tendent vers l’unité automatique à l’un ou l’autre des stades de la production et même en les associant entre eux.
Les tâches spécifiques sont traitées par des micro-ordinateurs eux-mêmes reliés à un ordinateur central qui, sur la base de ces données, fournit une information d’ensemble.
Les performances au niveau des systèmes se sont considérablement accrues avec l’emploi des automates programmables et des micro-ordinateurs. Ces derniers offrent une gamme de plus en plus fine dans les choix, des prix de plus en plus compétitifs et une fiabilité compatible avec les services attendus.
Grâce à un inventaire permanent des stocks et des en-cours, à un état continu de la charge des machines, le respect du programme de production est assuré dans les meilleures conditions.
Ce niveau élevé de perfectionnement n’est atteint que dans les très grosses installations, mais la philosophie reste toujours la même : recherche de rationalisation des tâches en substituant à la notion de transport et manutention celle de transfert et stockage.
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1. Présentation générale
1.1 Adoption d’un processus continu sur convoyeurs
Si les systèmes ou grands ensembles de convoyeurs constituent le côté le plus spectaculaire et le moins discutable par le choix du procédé, les petites installations unitaires, point de départ bien souvent d’extensions considérables, méritent une étude des plus approfondies. En effet, dans une entreprise qui n’est pas encore en voie de mécanisation, l’introduction du premier convoyeur correspond à un seuil dans l’évolution de sa structure, un peu comme l’est l’ordinateur dans la gestion. Penser à introduire le premier convoyeur peut signifier :
-
les moyens actuels ne conviennent plus par leur rendement ou par leur prix de revient ;
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une révision ou une extension des implantations exige un processus continu des manutentions et, en particulier, une recherche de gain de surface par l’utilisation des volumes supérieurs (convoyeurs aériens) ;
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une remise en ordre des programmes de production, une rationalisation des processus exigent l’emploi d’un convoyeur à cause des nouvelles cadences à tenir ;
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l’introduction d’une machine ou d’un équipement de traitement en continu implique le convoyeur dont on étend le rôle en amont et en aval du dit équipement.
Le franchissement de cette étape peut être dû à bien d’autres raisons qui, en tous les cas, correspondent à une expansion dans l’entreprise. De toute façon, l’adoption d’un premier convoyeur exige très souvent dans une entreprise existante un effort d’imagination et de rupture avec la routine installée tant au niveau de la direction que du personnel dont les habitudes et une certaine conception du travail sont profondément perturbées. Mais, dans la majorité des cas, une fois le cap de l’initiation franchi, on ne conçoit plus l’absence du convoyeur et l’on constate que, par le convoyeur et autour du convoyeur, l’entreprise, en se modernisant, a considérablement amélioré sa productivité.
Une des erreurs les plus courantes qui fait reculer bien des industriels devant l’idée de systèmes est de croire qu’ils doivent être réalisés comme un tout, généralement d’un coût élevé. Bien au contraire, si l’ensemble envisagé, compte tenu de l’expansion prévue, est l’objet d’une étude poussée dès le début, on pourra le réaliser graduellement...
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Nous rappelons que le texte original avait été rédigé par Robert ASSET, Directeur technique de la Compagnie Française des Convoyeurs. Cette nouvelle édition emprunte de larges parties au document initial en tenant compte de l’évolution des techniques et de la réglementation.
NORMES
-
Engins de manutention continue. Code de sécurité. Règles générales (NEQ ISO 1819 ). - NF H 95-101 - 11-76
-
Manutention des charges isolées. Nomenclature. (NEQ ISO 2148 ). - NF H 95-400 - 10-70
-
Engins de manutention continue. Classification des charges isolées. (NEQ ISO 3569 ). - NF H 95-401 - 12-74
-
Engins de manutention continue. Règles générales de sécurité mécanique des chariots sans conducteur à propulsion électrique pour système de manutention automatique (transitique). - NF H 95-500 - 7-89
-
Engins de manutention continue. Code de sécurité. Règles générales. - ISO 1819 - 1977
-
Chaînes convoyeurs, plaques d’attache et roues pour chaînes. - ISO 1977 - 1976
-
Engins de manutention continue. Nomenclature. - ISO 2148 - 1974
-
...
Appalette Tourtellier Systèmes.
Bonvillain Ronceray Technologies.
CFC.
CECI.
Fluidelec.
Forges de la Becque.
Gallet.
Jungheinrich France.
Lemaire.
Lamson Saunier Duval.
Maintenance manutention.
Mannesmann Demag.
Pfaff.
Samovie.
Sefam.
Somedy.
Télédoc.
Teleflex Systems.
Tiro-Clas.
Vanderlande industries.
HAUT DE PAGE
Fédération Européenne de la Manutention (FEM).
Institut de Formation aux Techniques d’Implantation et de Manutention (IFTIM).
Syndicat des Industries de Matériels de Manutention (SIMMA).
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