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1 - PRÉSENTATION GÉNÉRALE

  • 1.1 - Adoption d’un processus continu sur convoyeurs
  • 1.2 - Étude des investissements

2 - MATÉRIELS AÉRIENS

3 - MATÉRIELS AU SOL

4 - ÉTUDE DES CONVOYEURS

Article de référence | Réf : A9260 v1

Matériels aériens
Convoyeurs aériens et au sol

Auteur(s) : - CFC

Date de publication : 10 nov. 1993

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  • - CFC

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INTRODUCTION

Nous rappelons que le texte original avait été rédigé par Robert ASSET, Directeur technique de la Compagnie Française des Convoyeurs. Cette nouvelle édition emprunte de larges parties au document initial en tenant compte de l’évolution des techniques et de la réglementation.

Nous ne tenterons pas, par une recherche de classification et de définition trop rigoureuse, de situer avec précision la place qu’il convient d’attribuer au type de matériel, objet de cette étude.

Les techniques décrites ici sont celles d’un matériel courant que l’usage et l’extrême polyvalence dans les applications ont réussi à dégager de la multitude des appareils proposés sur le marché. Le SIMMA (Syndicat des Industries de Matériels de Manutention), qui regroupe un important pourcentage des constructeurs français, publie chaque année un répertoire dans lequel figure sous la rubrique 2.2 Manutention continue pour charges isolées, une liste d’appareils. Les matériels plus spécialement évoqués ci-après sont :

  • les convoyeurs aériens à simple voie (réf. SIMMA : 22.08) ;

  • les convoyeurs aériens à double voie (réf. SIMMA : 22.09) ;

  • les convoyeurs aériens entraînant des chariots au sol (réf. SIMMA : 22.10) ;

  • les convoyeurs au sol (réf. SIMMA : 22.11) ;

  • les convoyeurs monorail à chariots électrifiés (réf. SIMMA : 22.12).

Avant d’en entamer la description et de donner les applications les plus courantes, rappelons que les convoyeurs ont vu leur généralisation se faire parallèlement à celle du processus continu, clé de voûte de la production de masse. C’est pourquoi la technique des convoyeurs ne peut être dissociée des méthodes de travail et de manutention prises au sens le plus large, découlant de la division parcellaire des opérations manuelles, interopérationnelles et des machines conduisant jusqu’au stockage et à la distribution.

Citons entre autres :

  • la conception des produits pour les rendre propres au processus continu ;

  • la standardisation des sous-ensembles et des composants, génératrice d’une production massive et impliquant un haut niveau de contrôle de qualité ;

  • la spécialisation des postes de travail, des ateliers, des usines, des magasins, des points de vente, favorable au processus continu ;

  • la création de machines de transformation, de traitement, d’assemblage, de tests, d’emballage et de conditionnement, de mise en palettes ou en conteneurs en continu ;

  • le traitement de l’information par ordinateurs, qui apporte aux moyens de production proprement dits l’appui indispensable d’une gestion qui s’intègre de mieux en mieux grâce à une communauté de langage : l’électronique ;

  • les systèmes de convoyeurs qui résultent de la diversité des cas et du souci d’éviter les ruptures de charge, c’est-à-dire les interruptions dans le processus continu, tendent vers l’unité automatique à l’un ou l’autre des stades de la production et même en les associant entre eux.

Les tâches spécifiques sont traitées par des micro-ordinateurs eux-mêmes reliés à un ordinateur central qui, sur la base de ces données, fournit une information d’ensemble.

Les performances au niveau des systèmes se sont considérablement accrues avec l’emploi des automates programmables et des micro-ordinateurs. Ces derniers offrent une gamme de plus en plus fine dans les choix, des prix de plus en plus compétitifs et une fiabilité compatible avec les services attendus.

Grâce à un inventaire permanent des stocks et des en-cours, à un état continu de la charge des machines, le respect du programme de production est assuré dans les meilleures conditions.

Ce niveau élevé de perfectionnement n’est atteint que dans les très grosses installations, mais la philosophie reste toujours la même : recherche de rationalisation des tâches en substituant à la notion de transport et manutention celle de transfert et stockage.

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-a9260


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2. Matériels aériens

2.1 Convoyeur aérien à simple voie

HAUT DE PAGE

2.1.1 Conception

Il est constitué par un rail formant un circuit fermé (figure 1) porteur de petits chariots mobiles ou trolleys reliés entre eux par un câble (figure 2) ou plus souvent par une chaîne (figure 3). Les charges à transporter sont accrochées ou posées sur des plateaux ou portoirs solidaires des trolleys mobiles du convoyeur. Le câble ou la chaîne sont tractés par un ou plusieurs groupes moteurs. Le circuit comporte généralement des changements de direction dans les plans horizontal et vertical (figure 1). Le déplacement est continu dans un seul sens, quelquefois à marche pas à pas.

L’ensemble est suspendu soit directement aux superstructures du bâtiment, soit à un gril intermédiaire, soit à des potences. Sur ce schéma très général, les variantes d’exécution sont nombreuses :

  • le rail en profilé laminé ou filé, le plus souvent en I sur les ailes inférieures duquel roulent les trolleys avec la chaîne ou le câble au-dessous (figure 4) ;

  • le rail tubulaire en profil creux, à l’intérieur duquel roulent les trolleys avec la chaîne ou le câble au-dessous ;

  • le rail tubulaire en profil creux, ou composé, à l’intérieur duquel roule la chaîne équipée de galets (figure 5).

Dans les deux premiers cas, les changements de direction horizontaux exigent un appui pour la chaîne (roue ou galets jointifs).

Dans le troisième cas, la chaîne roule dans sa gaine et est autoguidée par ses propres galets. On dispose ainsi, d’une part, de trolleys à écartement variable en fonction des rayons des courbes et bien entendu de l’espacement des charges, d’autre part, d’une chaîne articulée avec de nombreux galets de guidage latéraux et verticaux.

Ces deux conceptions, bien différentes avec leurs avantages et leurs inconvénients, subsistent et se concurrencent depuis très longtemps. L’utilisateur...

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INFORMATIONS DIVERSES

Nous rappelons que le texte original avait été rédigé par Robert ASSET, Directeur technique de la Compagnie Française des Convoyeurs. Cette nouvelle édition emprunte de larges parties au document initial en tenant compte de l’évolution des techniques et de la réglementation.

NORMES

  • Engins de manutention continue. Code de sécurité. Règles générales (NEQ ISO 1819 ). - NF H 95-101 - 11-76

  • Manutention des charges isolées. Nomenclature. (NEQ ISO 2148 ). - NF H 95-400 - 10-70

  • Engins de manutention continue. Classification des charges isolées. (NEQ ISO 3569 ). - NF H 95-401 - 12-74

  • Engins de manutention continue. Règles générales de sécurité mécanique des chariots sans conducteur à propulsion électrique pour système de manutention automatique (transitique). - NF H 95-500 - 7-89

  • Engins de manutention continue. Code de sécurité. Règles générales. - ISO 1819 - 1977

  • Chaînes convoyeurs, plaques d’attache et roues pour chaînes. - ISO 1977 - 1976

  • Engins de manutention continue. Nomenclature. - ISO 2148 - 1974

  • ...

1 Constructeurs. Fournisseurs

Appalette Tourtellier Systèmes.

Bonvillain Ronceray Technologies.

CFC.

CECI.

Fluidelec.

Forges de la Becque.

Gallet.

Jungheinrich France.

Lemaire.

Lamson Saunier Duval.

Maintenance manutention.

Mannesmann Demag.

Pfaff.

Samovie.

Sefam.

Somedy.

Télédoc.

Teleflex Systems.

Tiro-Clas.

Vanderlande industries.

HAUT DE PAGE

2 Organismes

Fédération Européenne de la Manutention (FEM).

Institut de Formation aux Techniques d’Implantation et de Manutention (IFTIM).

Syndicat des Industries de Matériels de Manutention (SIMMA).

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