Présentation

Article

1 - GÉNÉRALITÉS SUR LES INTERFACES

  • 1.1 - Domaine
  • 1.2 - Fonctions génériques des interfaces

2 - CLASSEMENT DES INTERFACES

  • 2.1 - Typologie
  • 2.2 - « Interfaces de fait »
  • 2.3 - Interfaces naturelles
  • 2.4 - Interfaces conventionnelles
  • 2.5 - Technologies d'interfaçage

3 - MÉTHODE D'INTERFAÇAGE

  • 3.1 - Remarque préalable au projet de conception
  • 3.2 - Définir les fonctions à assurer par le système
  • 3.3 - Identification des populations concernées
  • 3.4 - Recherche d'acquis associés aux fonctions
  • 3.5 - Modélisation prévisionnelle des situations d'usage
  • 3.6 - Premier tri sélectif d'interfaces
  • 3.7 - Modélisation-mise en situation : activité/sollicitations/interfaces
  • 3.8 - Cahier des charges de conception
  • 3.9 - Conception
  • 3.10 - Tests
  • 3.11 - Capitalisation

4 - FONDS DE RÉFÉRENCES CONSTANT : LES AIDES

  • 4.1 - Activités avec instruments
  • 4.2 - Des acquis mémoriels aux acquis culturels

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : AG2470 v2

Conclusion
Interfacer les produits

Auteur(s) : Pierre-Henri DEJEAN

Date de publication : 10 janv. 2016

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

L’avènement de la société du numérique a diversifié les produits « intelligents », multipliant les fonctions et les connexions, tout en rendant leur utilisation simple et accessible au plus grand nombre. Interfacer les produits est devenu une opération complexe faisant appel à des compétences très larges et complémentaires.

Cet article relate les méthodes et savoirs impliqués dans le travail d’interfaçage.

Coté "méthodologie", il insiste sur la pluridisciplinarité faisant œuvrer de concert sciences humaines et technologie (ergonomie, psychologie cognitive, design graphique, informatique, électronique, électromécanique, acoustique…) et devenue la règle soutenue par les normes. Il insiste aussi sur l’étape test des résultats, phase tout aussi importante et contrôlée.

Coté "savoirs", le travail d’interfaçage des produits conduit au développement et à l’application de connaissances telles que les facteurs culturels, la cognition située, les technologies de la communication, etc.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Pierre-Henri DEJEAN : Maître de Conférence ergonomie/design CQP2i (Qualité en conception des produits et processus, innovation – université de Technologie de Compiègne (UTC)

INTRODUCTION

Une interface est, par définition, la zone de contact entre deux milieux différents. L'interface homme-machine, classique, exprime, de fait, les moyens de dialogue entre l'homme (possibilités humaines) et la machine (milieu technique). La conception de ce dialogue et de ces éléments est regroupée sous le terme d'interfaçage.

L'avènement de la société du numérique a multiplié, voire généralisé les produits « intelligents ». La modification des produits existants ouvre des possibilités d'échanges d'informations pouvant conduire à une gestion optimum de son utilisation. Un simple radiateur peut être programmé, peut donner en permanence des informations sur son état (consommation, température), et même conseiller l'utilisateur. Des produits ont été développés pour devenir des instruments de dialogues entre personnes (téléphones cellulaires), des personnes et des institutions, organismes, structures, bases d'informations (tablettes)... En conséquence, la qualité de l'interfaçage est devenue un impératif majeur en conception de produit, de nombreuses firmes en ont fait même un élément stratégique leur ayant permis de dépasser et parfois anéantir leurs concurrents.

L'interfaçage comprend des éléments de base (icône, texte...) et les arrangements syntaxiques des éléments entre eux. Par analogie avec la langue, on parlera des mots, et donc du vocabulaire, de leur combinaison en phrase (syntaxe, grammaire) et de l'expression (le ton). Tous les éléments du système sont porteurs de significations et soumis aux aléas des interprétations. Le but du travail d'interfaçage est d'aboutir à un système d'information cohérent pour être appris et compris aisément, rapidement et manié de manière sûre et efficace.

Les dialogues homme/machine ont été à la base de la naissance de l'ergonomie. Les toutes premières études de cette discipline, née dans la RAF (Royal Air Force) durant la Seconde Guerre mondiale, ont concerné le choix et l'optimisation des organes de dialogue (pilote/avion). Les types, formats, des cadrans ont même conduit à une normalisation qui a été dépassée et remise en cause par l'apparition des nouvelles technologies. Les développements de la technologie et du facteur humain se sont faits en parallèle, suivant une division classique des disciplines en sciences dures et sciences molles. La notoriété des produits Apple, dont le système d'interfaçage est devenu un standard de fait, a montré l'importance stratégique de ce domaine dans la réussite et l'adoption des produits et de nouveaux comportements dégageant l'ouverture vers une société numérique. La multiplication des équipes de recherche développement (téléphonie, informatique, aérospatiale, automobile) témoigne de la vitalité de ce secteur sous un paradigme associant dorénavant les différentes compétences allant de la psychologie cognitive à l'informatique en passant par le design.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-ag2470


Cet article fait partie de l’offre

Conception et Production

(139 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

5. Conclusion

La boutade « il est compliqué de faire simple » s'applique particulièrement bien au travail d'interfaçage. On s'étonnera moins des critiques portées sur de nombreux produits d'un mode d'utilisation abscons. Il fut un temps où l'on a pensé que le problème des interfaces pouvait être réglé par l'édition de normes que tous les concepteurs n'auraient plus qu'à suivre. Ce temps est révolu pour plusieurs raisons :

  • les évolutions technologiques au niveau de la présentation des informations rendent vite les solutions normalisées obsolètes ;

  • toute nouvelle norme prend beaucoup de temps avant d'être adoptée ;

  • les interfaces normalisées ne répondent pas toujours aux nouvelles fonctions qui apparaissent régulièrement.

Ainsi, l'interfaçage est devenu un des domaines R&D (recherche et développement) de la conception de produit. Partir de rien et tout vouloir réinventer n'est pas non plus raisonnable.

  • La tendance du futur est de raisonner en termes de référentiel. Il s'agit de documents de référence mettant face à face des populations et leurs caractéristiques, des applications et leurs circonstances, voire bientôt des pays d'accueil et leur culture et les interfaces. Ces référentiels doivent être très circonstanciés à un domaine d'activité, voire à une marque.

  • De par la convivialité qu'il confère ou non au produit, l'interfaçage est devenu une arme concurrentielle importante. Il n'est alors pas étonnant qu'il soit à la fois l'objet d'une publicité importante et l'un des secrets industriels les mieux gardés.

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Conception et Production

(139 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Conclusion
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - AMALBERTI (R.) -   Étude expérimentale de la phase de diagnostic d'une situation incidentelle dans le cadre du pilotage d'avions de transport.  -  Mémoire de DEA, Université de Paris VIII (1987).

  • (2) - BASSINO (T.) -   Mesure de l'utilisabilité des interfaces.  -  Hermes, Paris (2005).

  • (3) - BASTIEN (C.) -   Les connaissances de l'enfant à l'adulte.  -  Armand Colin, Paris (1997).

  • (4) - BASTIEN (C.) -   Organisations des connaissances et dialogue homme-machine dans les situations d'apprentissage.  -  In : VIVIER (J.) (Éd.), Pschycologie du dialogue homme-machine en langage naturel, Europia, Paris, p. 175-178 (1996).

  • (5) - BASTIEN (C.) -   Validation de critères ergonomiques pour l'évaluation d'interfaces utilisateurs.  -  Rapport technique, Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique, n° 1427, Rocquencourt, France (1991).

  • ...

NORMES

  • Le degré selon lequel un produit peut être utilisé, par des utilisateurs identifiés, pour atteindre des buts définis avec efficacité, efficience et satisfaction, dans un contexte d'utilisation spécifié - ISO 9241-11 - 1998

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Conception et Production

(139 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS