Bibliographie & annexes
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RÉSUMÉ
La méthode QUICK GPS permet à un concepteur de faire la cotation fonctionnelle ISO d’une pièce isolée, en connaissant le mécanisme. La méthode comporte 4 étapes:- l’analyse de la mise en position des pièces- la cotation des interfaces- le tolérancement général- la recherche de l’influence des écarts de position des interfaces pour déterminer les défaillances et les maillons à spécifier. Cette méthode est opérationnelle pour des ingénieurs en leur laissant l’entière maîtrise du produit. Elle est très rapide, tant en formation qu’en exécution. Elle permet de standardiser les cotations de l’entreprise, de capitaliser les choix effectués et de faciliter les échanges entre les différents partenaires du projet. Elle peut être appliquée dès l’avant-projet sur les esquisses des futures pièces.
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Bernard ANSELMETTI : Professeur des universités - LURPA, ENS Cachan, univ. Paris-Sud, Université Paris-Saclay (Cachan, France)
INTRODUCTION
La cotation fonctionnelle vise à définir les dessins de définition fonctionnelle (pièce en fonctionnement). Un dessin de définition est un document contractuel entre le client et le fournisseur qui décrit complètement et sans ambiguïté les pièces.
Les spécifications fonctionnelles assurent :
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la montabilité des pièces ;
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l’interchangeabilité et la fabrication indépendante des pièces ;
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le bon fonctionnement du mécanisme et sa durée de vie.
L’objectif de la méthode est de choisir les spécifications et d’allouer les tolérances les plus grandes possibles pour limiter les coûts de fabrication et de contrôle.
Le langage est défini par les normes ISO de cotation du concept GPS (Geometrical Product Specification) adoptées par toutes les entreprises de mécanique générale et de précision, surtout dans le contexte de l’externalisation des productions. Les principales normes sont ISO 1101 (2013), ISO 5459 (2011) et ISO 2692 (2014).
La méthode de cotation fonctionnelle QUICK GPS a été développée au Laboratoire universitaire de recherche en production automatisée de l’ENS Cachan depuis 1997. Elle est parfaitement adaptée pour exploiter les cotations générées, dans le contexte de continuité numérique .
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Conclusion
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5. Position relative des jonctions et des surfaces
5.1 Objectif
Le tolérancement des jonctions et le tolérancement général sont suffisants pour caractériser complètement la pièce. Toutefois, certaines exigences entre des surfaces appartenant à des pièces différentes imposent des positions relatives des jonctions avec des tolérances plus précises.
L’approche proposée permet de définir les maillons à imposer sur une pièce, sans avoir à étudier complètement toutes les chaînes de cotes correspondant aux exigences.
HAUT DE PAGE5.2 Étude des défaillances
5.2.1 Recherche des défaillances dues aux défauts de position des jonctions
La méthode QUICK GPS fait appel à l’expertise du concepteur. Celui-ci doit déterminer l’influence d’un décalage de chacune des jonctions de 0,3 mm dans toutes les directions par rapport à la jonction principale (la valeur recommandée de 0,3 mm est généralement suffisamment grande pour mettre en évidence des défaillances).
La figure 28 synthétise les défaillances pouvant être induites par des défauts du carter. La flèche rouge représente l’écart de position de l’entité de liaison ou de la surface fonctionnelle. Le commentaire indique la défaillance selon le sens de déplacement de l’entité.
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Si le plan D est trop décalée en X+, il sera impossible de régler la précontrainte des roulements avec les cales pelables. Pas d’effet pour un décalage en X–.
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Si l’alésage E est décalé en Y+, la distance entre les axes de l’engrenage sera trop grande et il y aura un mauvais engrènement. En Y–, le décalage donnera une interférence entre les dentures. Si l’alésage E est décalé en Z+ ou Z–, il y a peu d’effet sur l’entraxe. Par contre, il y aura un mauvais alignement des deux alésages recevant les roulements R3 et R4.
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Si la surface G est décalée...
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Position relative des jonctions et des surfaces
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - ANSELMETTI (B.) - Tolérancement. - Éditions Hermes Sciences, Lavoisier, Vol. 1 : Langage des normes ISO de cotation, 252 p. ( 2007) Vol. 2 : Bases de la cotation fonctionnelle, 269 p. (2007) Vol. 3 : Cotation fonctionnelle tridimensionnelle et statistique, 400 p. (2008).
-
(2) - ANSELMETTI (B.) - Generation of functional tolerancing using positioning features. - Computer Aided Design, 38, p. 902-919 (2006).
-
(3) - ANSELMETTI (B.), CHAVANNE (R.), YANG (J.), ANWER (N.) - Quick_GPS : a new CAT system for single part tolerancing. - Revue Computer Aided Design, 42, p. 768-780 (2010).
-
(4) - ANSELMETTI (B.) - Calcul tridimensionnel de la résultante d'une chaîne de cotes en cotation ISO, en vue d'un calcul probabiliste. - Revue Mécanique et Industrie, 8, p. 173-185 (2007).
-
(5) - ANSELMETTI (B.) - Part optimization and tolerances synthesis. - Int. J. Adv. Manuf. Technol. 48, p. 1221-1237 (2010).
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
• Page web personnelle professionnelle http://www.lurpa.ens-cachan.fr/version-francaise/recherche/equipe-geo3d/bernard-anselmetti-180106.kjsp?RH=1216288647242
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NF EN ISO1101 (05-13), Spécification géométrique des produits (GPS) — Tolérancement géométrique — Tolérancement de forme, orientation, position et battement
NF EN ISO 5459 (11-11), Spécification géométrique des produits (GPS) – Tolérancement géométrique – Références spécifiées et systèmes de références spécifiées
NF EN ISO 2692 (12-14), Spécification géométrique des produits (GPS) — Tolérancement géométrique — Exigence du maximum de matière (MMR), exigence du minimum de matière (LMR) et exigence de réciprocité (RPR)
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