Présentation

Article

1 - CORROSION DES ARMATURES

2 - MESURE DE L’ÉPAISSEUR D’ENROBAGE DES ARMATURES

3 - FISSURATION

  • 3.1 - Causes les plus fréquentes
  • 3.2 - Définition et classification des fissures
  • 3.3 - Techniques de réparation
  • 3.4 - Produits de réparation

4 - ALTÉRATION DES SURFACES EN BÉTON SOUS L’ACTION DU VENT

5 - RÉPARATION EXTERNE DU BÉTON : ÉCLATEMENTS, DESTRUCTIONS ACCIDENTELLES

  • 5.1 - Réparation externe
  • 5.2 - État de surface du béton
  • 5.3 - Adhérence du produit rapporté au béton

6 - NETTOYAGE DU BÉTON

  • 6.1 - Projection d’eau chaude ou surchauffée sous pression
  • 6.2 - Sablage à sec
  • 6.3 - Sablage hydropneumatique
  • 6.4 - Projection basse pression de microfines de verrerie
  • 6.5 - Procédés chimiques
  • 6.6 - Traitement pour l’enlèvement des salissures diverses
  • 6.7 - Taches sur le béton

7 - TRAITEMENT DE LA SURFACE DU BÉTON

  • 7.1 - Traitements durcisseurs
  • 7.2 - Hydrofuges de surface

8 - TRAITEMENT ANTI-GRAFFITIS

9 - PROTECTION DES SURFACES EN BÉTON (PEINTURE, REVÊTEMENT)

  • 9.1 - Préparation des supports
  • 9.2 - Produits de protection des parements en béton

Article de référence | Réf : C2350 v1

Fissuration
Restauration des bâtiments en béton armé

Auteur(s) : Marc MAMILLAN

Date de publication : 10 août 1994

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

RÉSUMÉ

Tout ouvrage exposé à l’œuvre du temps subit des altérations, le béton armé ne fait pas exception. En effet, ce matériau souffre de corrosion de ses parties métalliques. Ce phénomène physico-chimique débute par l’apparition de taches de rouille, de fissures et d’épaufrures, et s’amplifie jusqu’à menacer la stabilité des ouvrages. Une détection rapide permet de ralentir, voire même de stopper la progression du mécanisme de corrosion.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Marc MAMILLAN : Ingénieur de l’École du Bâtiment et des Travaux Publics - Conseiller Technique au CEBTP (Centre Expérimental de Recherches et d’Études du Bâtiment et des Travaux Publics)

INTRODUCTION

Les matériaux de construction ont, sans exception, une durée de vie limitée. Au fil des temps, tout ouvrage connaît plus ou moins rapidement des altérations. Le béton et le béton armé, dont nous avons une expérience de durabilité de l’ordre d’un siècle, n’échappent pas à cette règle. En fin de compte, tout ouvrage exposé aux intempéries doit être entretenu, réparé, ou même refait ou remplacé.

Le point faible du béton armé, qui met le plus en péril sa pérennité, est son armature. En effet la corrosion des parties métalliques constitue un danger potentiel pour la conservation et la stabilité des bâtiments. Ce phénomène se traduit par l’apparition, en surface exposée à l’extérieur, de différentes altérations (taches de rouille, fissures, épaufrures...).

Si certaines mesures préventives ou confortatives ne sont pas appliquées, ces phénomènes physico-chimiques peuvent s’amplifier et entraîner une détérioration du béton armé qui n’assurera plus sa fonction porteuse. La détection aussi rapide que possible du début de la corrosion des aciers, avant que le processus atteigne un degré critique, est fondamentale.

La rapidité d’intervention permet, en agissant sur un matériau encore sain, de ralentir ou même d’arrêter totalement le mécanisme de corrosion.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c2350


Cet article fait partie de l’offre

Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais En anglais

3. Fissuration

L’un des désordres les plus fréquents des structures en béton est la fissuration.

3.1 Causes les plus fréquentes

Ces causes sont multiples, on peut les classer en trois grandes catégories :

  • les causes propres inhérentes aux propriétés des matériaux : par exemple, le retrait dû à l’évaporation de l’eau de gâchage, le gonflement dû à la réaction exothermique du liant, la résistance mécanique de la cohésion du liant ;

  • les causes directes externes, c’est‐à‐dire celles agissant directement sur les structures en béton : par exemple, les déformations excessives sous l’action des charges, les déformations sous l’action de la température ou sous l’action de l’humidité ;

  • les causes externes indirectes, c’est‐à‐dire les répercussions sur certaines structures d’actions provenant d’autres éléments : par exemple, le tassement différentiel des fondations, certains cas de concentrations de contraintes, l’association à d’autres éléments qui se déforment excessivement (dilatation de toiture...), les vibrations, les trépidations soumettant certaines sections à une fatigue de déformations dépassant les limites élastiques du béton.

HAUT DE PAGE

3.2 Définition et classification des fissures

Des enquêtes sur les formes de pathologie observées sur des maisons individuelles ont donné les résultats suivants :

  • fissuration horizontale au niveau du dernier plancher ;

  • fissuration oblique partant des angles de l’appui de fenêtre.

HAUT DE PAGE

3.2.1 Caractéristiques géométriques

  • Ouverture

    L’ouverture est la largeur entre lèvres, elle peut être évaluée à l’œil nu et peut se mesurer avec précision à l’aide d’un fissuromètre.

  • Tracé

    Le tracé d’une fissure...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Fissuration
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - MAMILLAN (M.) -   Influence de la mise en œuvre sur l’homogénéité du béton.  -  Revue Technique du Bâtiment no 135. Nov.-déc. 1989.

  • (2) - MAMILLAN (M.) -   Hétérogénéité du béton. Mise en évidence par la vitesse du son.  -  Annales ITBTP no 309-310. Sept.-Oct. 1973.

  • (3) - DELOYE (F.X.), BOUSSION (R.), MASSIP (M.), OLIVIER (G.), RANGEARD (D.) -   Mesure de la profondeur de carbonatation du béton.  -  Projet de méthode d’essai no 17. LCPC. Nov. 1986. Service chimie.

  • (4) -   Mesure de la profondeur de carbonatation du béton durci.  -  Projet de Recommandation de la RILEM. CPC18. Vol. 17. no 102 Matériaux et Construction. 1985.

  • (5) - PICHOT (C.), TROUILLET (P.) -   Application de l’imagerie micro-onde à la cartographie des aciers dans le béton armé.  -  Bulletin de liaison du LCPC no 162. Juillet-Août 1989.

  • ...

NORMES

  • DTU 59.1 – Peinture – Travaux de peinture des bâtiments – Partie 1 : cahier des clauses techniques – Partie 2 : cahier des clauses spéciales. - NF P 74-201 - 10-00

  • DTU 59.2 – Travaux de bâtiment – Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques. Partie 1 : cahier des charges. Partie 2 : cahier des clauses spéciales. - NF P 74-202 - 10-00

  • Test Method for half-cell potentials of uncoated reinforcing steel in concrete. - C876 : 1991 -

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS