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Article

1 - ÉLÉMENTS CLÉS DU PROJET

2 - RÉSUMÉ DE L’ÉTAT DE L’ART ET VERROUS SCIENTIFIQUES

3 - EXIGENCES SPÉCIFIQUES DE LA CONSTRUCTION

4 - PRISE EN COMPTE DE LA COMPLEXITÉ PAR L’AXE GESTION INTÉGRÉE DES RISQUES

5 - ROBUSTESSE DES SYSTÈMES COMPLEXES

6 - CONCLUSION

7 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : C8116 v1

Exigences spécifiques de la construction
Propositions de gestion de la complexité des projets de construction

Auteur(s) : Francis CLAUDE, Kambiz KAYVANTASH, Christophe GOBIN

Date de publication : 10 nov. 2018

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Auteur(s)

  • Francis CLAUDE : Gérant de Planète Ronde Services. - Enseignant chercheur université Paris-Est – Institut de recherche en constructibilité – École spéciale des travaux publics du bâtiment et de l’industrie (Cachan) et enseignant en mastère. - Membre du conseil de perfectionnement pédagogique du Mastère Management global des risques ENSAM / ESTP.

  • Kambiz KAYVANTASH : Directeur scientifique de CADLM. PhD. - Professeur invité à l’École spéciale des travaux publics du bâtiment et de l’industrie.

  • Christophe GOBIN : Directeur de la recherche. Vinci Construction France. - Président de l’Institut de recherche en constructibilité.

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INTRODUCTION

Pour les activités de la construction, la Constructibilité est un ensemble de techniques et de méthodes qui visent, par un effort d’industrialisation, à fournir une assurance raisonnée quant :

  • au respect des performances d’usages exigées pour satisfaire les utilisateurs finaux à l’échelle des ouvrages à bâtir, les « systèmes à faire », et ;

  • la réalisation des objectifs des parties prenantes impliquées dans les projets pour les réaliser, les « systèmes pour faire ».

En effet, d’une part les études montrent qu’un surcoût identifié d’environ 30 % ne génère aucune valeur pour les utilisateurs finaux. D’autre part, tous les professionnels de la construction ont eu l’expérience de projets qui ont subi des retards ou des dépassements de budget dans des proportions considérées comme inadmissibles et/ou de projets qui ont dégradé la performance initialement prévue de l’objet bâti.

Au niveau des directions d’entreprises, une accumulation de pertes sur plusieurs projets considérées unitairement comme faibles et/ou une perte majeure sur un projet sont venues perturber le financement de la stratégie d’ensemble initialement planifiée. De même, une accumulation d’écarts par rapport aux performances d’usage attendues est venue, une fois ces écarts agrégés, mobiliser des ressources et augmenter les coûts sans créer de valeur, ni pour l’entreprise, ni pour ses sous-traitants et ses clients.

Ces situations, même si elles sont regrettables, représentent une certaine récurrence. Dans ce contexte, le consortium du projet de recherche collaboratif du FUI 19 RiD Project Management s’emploie à répondre à cet enjeu afin de permettre aux acteurs de la filière construction d’intégrer, dans leur gestion quotidienne, deux concepts difficiles, l’incertitude et la complexité, et contribuer ainsi à la constitution d’une culture commune du risque.

Les propositions du projet spécifiques au management intégré des risques ont été développées par ailleurs. Cet article porte principalement sur les propositions de gestion de la complexité initiées par le projet et, notamment, par ses deux axes de recherche et développement. Concrètement, cela se traduit par l’introduction, dans les mesures de performance habituelles, de KRI et de KCI.

Compte tenu de leurs finalités, l’originalité de l’approche est de considérer, pour chacun des axes de R&D, un système de contrôle en mesure d’accompagner les membres d’une Business Unit Projet dans le pilotage de la performance à toutes les phases des projets et les superviseurs dans le contrôle des valeurs d’équilibre de la stratégie au niveau du portefeuille de projets.

Dans un premier temps, un premier chapitre décrit les éléments clés du projet de R&D.

Un second chapitre identifie trois exigences spécifiques du secteur de la construction.

Les troisième et quatrième chapitre décrivent respectivement la prise en compte de la complexité par l’axe management intégré des risques et par l’axe robustesse des systèmes avec, notamment, la présentation d’une nouvelle métrique pour appréhender la complexité.

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KEYWORDS

management   |   risk   |   complex systems   |   project   |   building   |   management of risks   |   Constructibility

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c8116


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3. Exigences spécifiques de la construction

Le problème majeur de la construction ou, plus exactement de l’écosystème constitué des différents intervenants à l’acte de construction, est bien de passer d’une qualité purement qualiticienne à la recherche d’une moindre dégradation des résultats obtenus tout au long de la chaîne de valeur au regard des objectifs de performance attendus.

Il s’agit, dans cette quête de rationalité, de dépasser le simple respect d’un formalisme binaire (conforme/non-conforme) pour accéder à la création d’une véritable valeur ajoutée pour l’utilisateur final, ainsi que pour les entreprises impliquées dans l’acte de construire.

Toutefois, pour y parvenir, il semble nécessaire de revenir sur les caractéristiques propres de l’objet bâti. En particulier, ce sera toujours un artefact à usage unique, mais cela n’interdit pas de rechercher des méthodologies génériques qui puissent prémunir des acteurs des biais incapacitants actuels.

3.1 Rendre toute son importance au programme

La principale caractéristique du processus de production du bâti est l’absence d’un intégrateur, contrairement aux pratiques industrielles habituelles. Cela résulte de la reconduction de domaines réservés à certaines corporations et du caractère très local de la production. Certains utilisent alors pour caractériser cette configuration l’expression d’« industrie vernaculaire ».

Mais, du coup, tout effort de rationalisation d’une opération, qui doit se traduire par une réduction globale des coûts techniques, se heurte à cette absence de coordination des responsabilités. Il n’existe pas de concertation raisonnée, et ce au détriment de l’utilisateur final.

La seule voie possible en l’état est alors de donner plus de poids à l’étape d’initialisation des projets. Plutôt que de laisser le soin à chaque intervenant de préciser la nature de son intervention, il faut imposer un cahier des charges de départ qui soit intangible et respecté par chacun.

Cependant, pour que cela puisse être envisageable, il est indispensable de s’assurer en premier lieu que le « programme » soit cohérent et annonce des niveaux de performances qui soient raisonnables à atteindre et surtout compatibles entre eux vis à vis du système :

  • à faire, le produit, l’ouvrage à bâtir...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - EARTO -   The TRL Scale as a Research & Innovation Policy Tool,  -  EARTO Recommendations. EARTO (2014).

  • (2) - LE MASSON (P.), WEIL (B.), HATCHUEL (A.) -   Les Processus d’innovation. Conception Innovante et Croissance des Entreprises.  -  Paris : Lavoisier (2006).

  • (3) - DAVID (A.) -   La recherche intervention, un cadre général pour les sciences de gestion ?  -  IX Conférence Internationale de Management Stratégique. Montpellier (2000).

  • (4) - SIMON (H.A.) -   The Science of the Artificial (éd. 3e).  -  Cambridge : MIT Press (1996).

  • (5) - PAJOT (P.) -   La naissance d’une théorie au carrefour des disciplines.  -  La Recherche, pp. 38-39 (2018).

  • (6) - MORIN (E.) -   Introduction à...

1 Outils logiciels

  • ODYSEE, Optimal Decision Support System for Engineering and Expertise. Quasar Online

    https://quasar.cadlm.com

  • RiD © Construction, Risk intelligence and Decisions for complex project management. RiD SAS (France)

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2 Sites Internet

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