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1 - INTRODUCTION

2 - APPLICATIONS DES NANOPARTICULES EN ONCOLOGIE : DE L’IMAGERIE ET DE LA THÉRAPIE AU THÉRANOSTIC

3 - DEVENIR DES NANOPARTICULES DANS L’ORGANISME

4 - NANOPARTICULES DE MOINS DE 10 NM POUR L’ONCOLOGIE

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : NM4020 v1

Nanoparticules de moins de 10 nm pour l’oncologie
Nanosondes hybrides multimodales pour applications médicales

Auteur(s) : Charles TRUILLET, François LUX, Stéphane ROUX, Pascal PERRIAT, Olivier TILLEMENT

Date de publication : 10 juil. 2014

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RÉSUMÉ

Cet article décrit l'intérêt des nanoparticules hybrides multimodales (nanoparticules d'or, à base de silice, d'oxyde de fer et de quantum dots) de moins de 10 nm pour une application en oncologie. Les nanoparticules hybrides peuvent servir d'agent d'imagerie ou d'agent thérapeutique pour la détection et/ou le traitement de tumeurs. Elles présentent l'avantage d'augmenter le signal par objet, de pouvoir combiner différentes techniques d'imagerie et de pouvoir cibler la zone d'intérêt tout en présentant une élimination rénale relativement rapide.

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Auteur(s)

  • Charles TRUILLET : Ingénieur doctorant - Institut Lumière Matière, UMR 5306, Université Lyon 1 – CNRS, Université de Lyon, Villeurbanne cedex, France

  • François LUX : Maître de conférences - Institut Lumière Matière, UMR 5306, Université Lyon 1 – CNRS, Université de Lyon, Villeurbanne cedex, France

  • Stéphane ROUX : Professeur - Institut UTINAM, UMR 6213, CNRS – Université de Franche-Comté, Besançon, France

  • Pascal PERRIAT : Professeur - Matériaux Ingénierie et Science, UMR 5510, CNRS, INSA Lyon, Villeurbanne, France

  • Olivier TILLEMENT : Professeur - Institut Lumière Matière, UMR 5306, Université Lyon 1 – CNRS, Université de Lyon, Villeurbanne cedex, France

INTRODUCTION

Résumé :

cet article décrit l’intérêt des nanoparticules hybrides multimodales (nanoparticules d’or, à base de silice, d’oxyde de fer et de quantum dots) de moins de 10 nm pour une application en oncologie. Les nanoparticules hybrides peuvent servir d’agent d’imagerie ou d’agent thérapeutique pour la détection et/ou le traitement de tumeurs. Elles présentent l’avantage d’augmenter le signal par objet, de pouvoir combiner différentes techniques d’imagerie et de pouvoir cibler la zone d’intérêt tout en présentant une élimination rénale relativement rapide.

Abstract :

hybrid nanoparticles (gold, silica and iron oxide based nanoparticles, quantum dots) with a size inferior to 10 nm for applications in oncology will be described in this article. Hybrid nanoparticles can be used as imaging or therapeutic agent for detection and/or therapy of tumors. They display several advantages in comparison with molecular agents : better signal per object, the possibility to combine many functionalities for imaging and/or therapy and the capacity to target the tumor in combination with an adapted biodistribution and a relatively fast renal elimination.

Mots-clés :

nanoparticules, agent de contraste, oncologie, état de l’art, multimodalité, théranostic

Keywords :

nanoparticles, contrast, agent oncology, state of art, multimodality, theranostic

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-nm4020

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4. Nanoparticules de moins de 10 nm pour l’oncologie

Le but dans cette partie est d’exposer succinctement les principaux types de nanoparticules proposés actuellement en recherche préclinique dans la gamme de taille allant de 1 à 10 nm.

4.1 Particules superparamagnétiques

Les nanoparticules superparamagnétiques utilisées pour les applications biomédicales sont principalement composées des oxydes de fer (maghémite γ-Fe2O3 ou magnétite Fe3O4). Actuellement certaines de ces nanoparticules sont sur le marché (Feridex® : imagerie du foie, Resovist® : imagerie du foie, Combidex® : ganglions lymphatiques…) , elles sont utilisées en IRM comme agents de contraste négatif (T2). Leur biocompatibilité, leur capacité intrinsèque à servir d’agent de contraste pour l’IRM et leur facilité de synthèse et de fonctionnalisation ont constitué les principaux atouts de leur développement. Les faibles risques de toxicité en cas de dégradation du cœur inorganique, le fer étant facilement métabolisé par l’organisme, semblaient également intéressants même si les fortes concentrations utilisées peuvent devenir gênantes .

Les nanoparticules d’oxyde de fer et fluides magnétiques sont très anciens. Ils sont en général synthétisés par coprécipitation de Fe2+ et de Fe3+ en milieu basique ou bien par décomposition thermique. Afin d’assurer une bonne stabilité colloïdale, de réduire la toxicité et de permettre l’ajout de nouvelles fonctionnalités,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - HONG (H.), ZHANG (Y.), SUN (J.), CAI (W.) -   « Molecular imaging and therapy of cancer with radiolabelled nanoparticles »  -  Nano Today, 4, 399-413 (2009).

  • (2) -   *  -  http://www.omnt.fr/index.php/fr/publication/afficher/38

  • (3) - PAGEL (M.D.) -   « The hope and hype of multimodality imaging contrast agents »  -  Nanomedicine, 6, 945-948 (2011).

  • (4) - FANG (C.), ZHANG (M.) -   « Multifunctionnal magnetic nanoparticles for medical imaging applications »  -  J. Mater. Chem., 19, 6258-6266 (2009).

  • (5) - MERBACH (A.E.), TOTH (E.) -   « The chemistry of contrast agents in medical magnetic resonance imaging »  -  Wiley (2001).

  • (6) - GERALDES (C.F.G.C.), LAURENT (S.) -   « Classification and basic properties of...

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