Présentation

Article

1 - CADRE GÉNÉRAL

2 - PRINCIPES ASSOCIÉS AU BIO-PRINTING

3 - MATIÈRES SUPPORTS ET VIVANTES DU BIO-PRINTING

4 - MAÎTRISE DE L’AUTO-ORGANISATION CELLULAIRE

5 - AUTRES LIMITATIONS

  • 5.1 - Nerfs et vaisseaux
  • 5.2 - Raisons biologiques
  • 5.3 - Réductionnisme scientifique

6 - APPROCHE RÉGLEMENTAIRE, RESPONSABLE ET/OU ÉTHIQUE

  • 6.1 - Analyse de risque
  • 6.2 - Questions d’éthique et de responsabilité

7 - UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LE BIO-PRINTING ?

8 - CONCLUSION SYNTHÉTIQUE

9 - GLOSSAIRE

10 - SIGLES, NOTATIONS ET SYMBOLES

Article de référence | Réf : RE268 v2

Matières supports et vivantes du bio-printing
Bio-printing – De l’organe à la médecine personnalisée, résultats et promesses

Auteur(s) : Jean-Claude ANDRÉ

Date de publication : 10 sept. 2021

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Le bio-printing est un procédé 3D de dépôt de suspensions cellulaires, de solutions aqueuses ou d’hydrogels, de supports biocompatibles, en limitant les différents stress que peuvent subir les cellules par les procédés de fabrication additive pour atteindre une forme et une fonctionnalité biologique souhaitée dans des tissus ou des organes bio-imprimés. Ce domaine émergent est encore proche de preuves de concept avec pour but ultime la réalisation de tissus et d’organes avec une visée initiale « réparatrice », même si d’autres niches plus prometteuses dans le court terme apparaissent (médecine de précision, toxicologie, cosmétique, etc.). L’article traite de voies de réalisation de milieux adaptés pour la bio-impression avec des verrous conceptuels et techniques, des tendances réalistes en évitant, autant que faire se peut, des promesses insensées.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

INTRODUCTION

Depuis plus de 30 ans, les ingénieurs ont mis au point des procédés dits « de fabrication additive » qui permettent la réalisation d’objets s’appuyant sur un dépôt informatisé – simultané ou non – de matière et d’énergie [André, 2017]. Ce marché est de quelques dizaines de milliards d’€/an avec une croissance de l’ordre de 20 %/an. De nouvelles niches sont explorées et, compte tenu du besoin exprimé ci-dessus (mais pas uniquement), de nouveaux procédés (de bio-impression ou bio-printing) se développent, visant la réalisation par fabrication additive d’éléments biologiques structurés conçus par ordinateur.

Le bio-printing appartient ainsi à la bio-ingénierie, qui intègre les sciences physiques, chimiques, mathématiques, ainsi que les principes d’ingénierie pour étudier la biologie, la médecine, les comportements et la santé : il vise la fabrication d’organes ou de tissus vivants. Relativement aux techniques de fabrication additive classiques, l’impression d’éléments biologiques ajoute un niveau de complexité supplémentaire très important aux procédés parce qu’il est nécessaire de structurer « intelligemment » des matériaux vivants ou non mimant la matrice extracellulaire et de contrôler les distributions spatiales de différents types de cellules ou de biomolécules qui peuvent jouer un rôle sur la différenciation cellulaire, la croissance ou l’apoptose, etc. Il s’agit donc de mettre à disposition des biologistes et des médecins des procédés permettant de déposer des suspensions cellulaires, des solutions aqueuses ou des hydrogels, des supports biocompatibles, en limitant les différents stress que peuvent subir les cellules par les procédés de fabrication additive pour atteindre une fonctionnalité souhaitée. Il s’agit également d’anticiper les effets des processus d’auto-organisation cellulaire résultant d’un dépôt de cellules pour atteindre un objectif médical (téléologie et problème inverse).

Dans les faits, deux cibles s’appuyant sur la bio-impression sont présentées, celle « historique » visant la réalisation d’organes (médecine régénérative), l’autre plus récente concernant une utilisation plus robuste que la première, mais en émergence récente, d’amas cellulaires mimant les organes avec une vision « diagnostic » en médecine personnalisée.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-re268


Cet article fait partie de l’offre

Technologies pour la santé

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

3. Matières supports et vivantes du bio-printing

3.1 Matériaux supports

Billiet et al.  rappellent dans la figure 15 les propriétés que doit posséder un « bon » matériau support pour le bio-printing. Ces données sont importantes et doivent être prises en considération pour des travaux de bio-fabrication à partir de cellules vivantes si l’on veut atteindre une survie cellulaire acceptable.

Chua et Yeong  ont réalisé une étude exhaustive des matériaux utilisés en bio-printing (plus de 120 références citées ; voir également en complément ). Pour l'auteur, il s'agit de l'utiliser pour une analyse synthétique. Le tableau 6 résume les qualités nécessaires pour qu’un matériau soit utilisable en bio-printing.

À la lecture de ce tableau, on se rend compte que les critères de choix des matériaux vont jouer un rôle sur le procédé lui-même, mais surtout sur le développement cellulaire souhaité. Il s’agit donc d’un verrou important à traiter (sans nécessité de travail avec des machines 3D, qui elles relèvent « juste » de problèmes techniques, certes compliqués, mais moins complexes). Skardal et Atala ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Technologies pour la santé

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Matières supports et vivantes du bio-printing
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - DZOBO (K.), THOMFORD (N.E.), SENTHEBANE (D.A.), SHIPANGA (H.), ROWE (A.), DANDARA (C.), PILLAY (M.), MOTAUNG (K.S.C.M.) -   Advances in Regenerative Medicine and Tissue Engineering : Innovation and Transformation of Medicine.  -  Stem Cells International, 2495848 (2018).

  • (2) - FERNEY (J.) -   Près de 24 000 malades en attente d’une transplantation d’organes.  -  https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Pres-24-000-malades-attente-dune-transplantation-dorganes-2020-01-14-1201071743 (2020).

  • (3) - HRSA Health Resources & Services Administration -   Organ Donation Statistics.  -  https://www.organdonor.gov/statistics-stories/statistics.html (2020).

  • (4) - DERAKHSHANFAR (S.), MBELECK (R.), XU (K.), ZHANG (X.), ZHONG (W.), XING (M.) -   3D bio-printing for biomedical devices and tissue engineering : A review of recent trends and advances.  -  Bioactive Materials, 3, p. 144-156 (2018).

  • (5) - GUÉDON (E.), MALAQUIN (L.), ANDRÉ (J.C.) -   Bio-printing – État des lieux et perspectives.  -  Techniques...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Technologies pour la santé

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS