Présentation
Auteur(s)
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Jean DELEFOSSE : Ingénieur E.T.P. – Diplômé du Centre des hautes études de la construction – Ingénieur européen – Ex-assistant à l’école spéciale des Travaux publics - Expert près la Cour d’appel de Paris et les Cours administratives d’appel de Paris et de Versailles (Honoraire)
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Cette étude consacrée aux pathologies affectant les ouvrages en béton armé, se termine par l’examen de quelques cas particuliers et de pathologies affectant certains ouvrages spécifiques (réservoirs, cuvelages... etc).
Nous rappelons avoir déjà examiné celles dont l’origine est à rechercher dans des :
VERSIONS
- Version courante de nov. 2013 par Jean DELEFOSSE
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Vieillissement, pathologies et réhabilitation du bâtiment
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1. Actions physico-chimiques
1.1 Retrait et variations de température
Ces 2 phénomènes, qui bien souvent se cumulent, constituent la source de nombreux sinistres en raison des variations dimensionnelles qu’ils engendrent.
On estime qu’ils sont à l’origine de plus 40 % de l’ensemble des désordres affectant les ouvrages de béton armé, fort heureusement de faible gravité pour la plupart. Mais, ils représentent néanmoins une charge importante pour les assureurs, la profession et, in fine, la collectivité.
Ces désordres sont caractérisés par des fissurations qui peuvent entraîner des infiltrations dans le cas d’ouvrages exposés (en particulier les ouvrages situés en toitures-terrasses et, à moindre niveau, les façades et pignons).
HAUT DE PAGE
On rappelle que le phénomène est dû au départ de l’eau par (évaporation), et que la valeur du retrait varie grossièrement de 2 à 3/10 mm/m, en moyenne.
A contrario, dans l’eau le béton gonfle par absorption d’eau.
Avec le temps, le retrait augmente. Mais, en général, à un mois d’âge, les 3/4 environ du retrait du béton sont pris.
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Le phénomène augmente principalement avec :
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la quantité d’eau ;
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le dosage en ciment ;
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l’exposition au soleil et au vent (atmosphère sèche).
Il varie également en fonction de :
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la nature des agrégats (de 1, pour des agrégats de type quartzite, à 3, pour des agrégats de type argile expansée) ;
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le dosage en sable (en particulier en raison de la proportion de fines) ;
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la nature du ciment ;
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la forme de l’élément ;
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etc.
De plus, certains adjuvants, tel le chlorure de calcium utilisé comme accélérateur de prise, augmentent le retrait, et ce, d’autant plus que le dosage est élevé.
Ces différents paramètres peuvent évidemment se cumuler.
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Les sinistres les plus courants, qui consistent...
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