Présentation
Auteur(s)
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Jean DELEFOSSE : Ingénieur E.T.P. – Diplômé du Centre des hautes études de la construction – Ingénieur européen – Ex-assistant à l’école spéciale des Travaux publics - Expert près la Cour d’appel de Paris et les Cours administratives d’appel de Paris et de Versailles (Honoraire)
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Cette étude consacrée aux pathologies affectant les ouvrages en béton armé, se termine par l’examen de quelques cas particuliers et de pathologies affectant certains ouvrages spécifiques (réservoirs, cuvelages... etc).
Nous rappelons avoir déjà examiné celles dont l’origine est à rechercher dans des :
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- Version courante de nov. 2013 par Jean DELEFOSSE
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3. Ouvrages spécifiques
Nous exposons dans ce chapitre le cas de certains ouvrages qui sont l’objet de pathologies quasi récurrentes. Certains d’entre eux feront d’ailleurs l’objet d’un développement plus étendu à l’occasion d’une publication prochaine.
3.1 Réservoirs
Ces ouvrages sont l’objet d’une importante pathologie tenant au fait que, dans la majorité des cas, le béton des parois verticales travaille en traction, voire en flexion composée.
Il est impératif de limiter la fissuration et, donc, la contrainte de traction du béton qui ne doit pas excéder une fraction de la résistance de rupture du béton à la traction, ainsi que celle des aciers.
Dans le cas des réservoirs rectangulaires, chaque plaque est, dans le plan horizontal, soumise à un moment de flexion et à une traction due à la poussée du liquide sur les parois perpendiculaires. Il n’en reste pas moins que les désordres les plus courants, affectant ce type d’ouvrage, consiste en fissurations, conséquence d’un taux de travail des aciers trop élevé et/ou d’une épaisseur des parois insuffisante.
Les aciers sont également souvent constatés corrodés, soit par les raisons ci-dessus, soit par défaut d’étanchéité des parois.
Une bonne solution, tant pour la construction, que pour une réfection, si besoin est, reste la plupart du temps la précontrainte.
On rappelle que, pour le calcul de ces ouvrages on ne doit pas, s’ils sont enterrés, prendre en compte la butée des terres.
3.2 Cuvelages
Le cas des cuvelages des ouvrages, tels que parkings en sous-sol, situés au dessous du niveau de la nappe phréatique, s’apparente à celui des réservoirs, l’eau se situant, cette fois, à l’extérieur de l’ouvrage ; les mêmes types de désordres sont constatés.
Une qualité nécessaire pour les parois supports d’étanchéité est l’absence de fissuration, ce qui impose des précautions identiques à celles requises pour les réservoirs.
HAUT DE PAGE3.3 Murs...
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