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1 - QUELQUES RAPPELS SUR LES BOUES ET SOUS-PRODUITS

2 - PRINCIPALES VOIES DE TRAITEMENT

3 - STABILISATION DES BOUES

4 - PROCÉDÉS DE RÉDUCTION DES BOUES

5 - DÉSHYDRATATION DES BOUES

6 - OXYDATION PAR VOIE HUMIDE (OVH)

7 - COMPOSTAGE

8 - ÉPANDAGE AGRICOLE

9 - CONCLUSION

  • 9.1 - Alternatives
  • 9.2 - Coûts des données anciennes et/ou parcellaires

| Réf : C5221 v2

Quelques rappels sur les boues et sous-produits
Traitement des boues d’épuration

Auteur(s) : Jean-Marc BERLAND

Date de publication : 10 août 2014

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RÉSUMÉ

Les boues d'épuration se présentent sous forme d'un "soupe épaisse" à qui ont fait subir un grand nombre de traitements, pour essentiellement réduire sa teneur en eau. Après un rappel des enjeux relatifs aux boues d'épuration, sont détaillées les techniques de traitement, ou de valorisation, de ces sous-produits : stabilisation des boues , procédé de réduction des boues , déshydratation des boues, oxydation par voie humide, compostage, épandage agricole.

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Auteur(s)

  • Jean-Marc BERLAND : Docteur en sciences et techniques de l’Environnement de l’École Nationale des Ponts et Chaussées - Chef de Projet à l’Office International de l’Eau – CNIDE (Limoges – France)

INTRODUCTION

Les boues d’épuration sont constituées avant tout :

  • de particules solides non retenues par les pré-traitements en amont de la station d’épuration ;

  • de matières organiques non dégradées ;

  • de matières minérales ;

  • de micro-organismes (bactéries dégradatives pour l’essentiel).

Elles se présentent sous forme d’une « soupe épaisse » qui subit ensuite des traitements visant, en particulier, à réduire leur teneur en eau.

Cet article fait état des enjeux attachés aux boues d'épuration, ainsi que des techniques de traitement et de valorisation des sous-produits de boues...

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-c5221


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1. Quelques rappels sur les boues et sous-produits

Selon l’Ademe, la quantité de boues produite par une station d’épuration peut varier de 10 à 25 kg de matière sèche/hab./an, avec un moyenne qui se situerait autour de 15 kg/hab./an (voir le Pour en savoir plus).

  • Sous-produits

  • Il existe d’autres sous-produits de l’assainissement :

    • les matières de curage des réseaux d’assainissement sont des graviers, des sables, des matières organiques et des détritus divers qui s’accumulent dans les conduites aux endroits où la vitesse d’écoulement des eaux est ralentie. En moyenne, les boues de curage représenteraient environ 18 kg/hab./an de matières brutes.

      Les graisses des bacs à graisses des artisans, restaurateurs, cantines, industriels, sont aussi à prendre en compte ;

    • les sous-produits des stations d’épuration autres que les boues :

      • les refus de dégrillage. Ce sont des déchets solides de toute nature : bouts de bois, boîtes de conserve, flacons en plastique, feuilles, etc. ;

      • les matières de dessablage récupérées au niveau des pré-traitements (sable, graviers, ou particules lourdes). Leur quantité peut être importante. Par exemple, à Bordeaux, les sables issus du nettoyage de la voirie et du système d’assainissement représentent une masse de 30 000 t/an ;

      • les matières grasses de dégraissage-déshuilage récupérées par flottation ;

      • les gaz, gaz carbonique et azote notamment, qui retournent à l’atmosphère.

      Remarque

      Du fait de leur volume et des nuisances qu’elles génèrent, les boues constituent les principaux déchets à traiter sur une station d’épuration.

  • La directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil, qui a établi un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau, et les textes pris en application ont entrainé la densification du traitement des eaux usées et un niveau poussé d’épuration. Par conséquent, c’est une masse de plus en plus importante qu’il convient de traiter, suite :

    • à l’amélioration de la collecte des eaux usées ;

    • à l’augmentation des rendements ;

    • à l’accroissement...

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