Présentation

Article

1 - DÉFINITIONS ET GÉNÉRALITÉS

2 - ACTION DES AGENTS PHYSIQUES

3 - ÉQUILIBRES NATURELS

4 - PRINCIPES D’AMÉNAGEMENT

5 - EFFETS DES OUVRAGES. ACTIONS DANS LE PROFIL

6 - EFFET DES OUVRAGES. ACTIONS LONGITUDINALES

7 - ASPECTS ÉCOLOGIQUES

8 - ÉTUDES D’AMÉNAGEMENT

9 - EXEMPLES D’AMÉNAGEMENT

| Réf : C4690 v2

Effet des ouvrages. Actions longitudinales
Ouvrages de protection des côtes

Auteur(s) : Daniel CAMINADE

Date de publication : 10 févr. 1996

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Daniel CAMINADE : Ingénieur civil des Ponts et Chaussées. Docteur en Génie civil - Maître de conférences et Responsable de la Maîtrise de Génie civil à l’Université du Havre

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Les zones littorales situées à la frontière de la mer et de la terre ont toujours présenté un grand intérêt et sont, encore aujourd’hui, le siège d’activités multiples liées à la mer (pêche, navigation, tourisme balnéaire...) mais aussi terrestres (villes, industries au bord de l’eau...).

Ces zones sont, à la fois, soumises à l’action des éléments naturels et à l’action de l’homme qui utilise et aménage ces zones et donc en modifie l’équilibre naturel.

Il apparaît de plus en plus nécessaire de protéger ces zones littorales pour qu’elles puissent continuer d’assurer dans l’avenir les fonctions qui leur ont été confiées.

La plupart des pays qui disposent d’un domaine maritime étendu ont édicté un certain nombre de textes réglementant l’usage que l’on peut faire de ces zones littorales. Pour ce qui concerne la France, le lecteur pourra se reporter à l’article Défense du littoral [C 4 695], où sont notamment exposées les principales mesures (réglementaires) de protection du littoral.

Les aspects techniques et pratiques relatifs à la protection du littoral exposés ci‐après présentent de nombreuses facettes telles que :

  • la lutte contre l’érosion ;

  • la stabilisation des plages ;

  • la restauration des plages ;

  • la lutte contre la sédimentation ;

  • la dépollution de certaines zones ;

  • la restauration des zones humides ;

  • etc.,

et font appel à des techniques très variées dont certaines ont été exposées dans les articles :

  • Principes d’implantation et d’aménagement des ports [C 4 640] ;

  • Ouvrages de protection contre la houle  ;

  • Ports de plaisance  ;

auxquels le lecteur pourra se reporter.

L’étude et la réalisation d’un ouvrage de protection du littoral nécessitent :

  • une bonne connaissance des phénomènes naturels ;

  • une bonne appréciation des actions induites par les aménagements proposés ;

  • la prise en compte de la totalité des aspects du projet : bien souvent, le littoral est une zone de conflits d’intérêts qu’il va falloir gérer au mieux.

Créés en 1972, les Schémas d’Aptitude à l’Utilisation de la Mer (SAUM) ont permis, en mettant autour d’une même table l’ensemble des acteurs :

  • de recenser les problèmes posés, en particulier dans les zones sensibles ;

  • de sélectionner les activités compatibles entre elles ;

  • de proposer des mesures techniques adéquates.

Tout aménagement du littoral doit en effet aboutir à un consensus de l’ensemble des acteurs pour définir un programme d’actions concertées.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-c4690


Cet article fait partie de l’offre

Travaux publics et infrastructures

(79 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

6. Effet des ouvrages. Actions longitudinales

6.1 Actions sur le transit littoral

Une des manières les plus classiques de réduire de façon notable le transit littoral est de lui opposer des obstacles.

Ces obstacles peuvent être très importants comme les jetées d’un port ou être plus petits comme les épis.

Les matériaux tels que le sable, les graviers ou les galets vont se déposer à l’amont de l’épi. À l’aval de l’épi, la portion de littoral n’étant plus alimentée va s’éroder.

HAUT DE PAGE

6.1.1 Mode de fonctionnement des épis

Pour réaliser une protection constituée d’épis, on procédera par étapes en remontant vers la zone d’où proviennent les matériaux : les épis se rempliront alors naturellement (figure 19).

L’action des épis est bien entendu de freiner considérablement le transit littoral, mais aussi de réduire le basculement de la plage. De ce fait, la variation des profils entre deux épis peut être limitée, et cela peut être mis à profit si l’on veut protéger le haut de plage (figure 20).

HAUT DE PAGE

6.1.2 Dispositions constructives

Les dispositions constructives des épis sont fonction du type de transport littoral et de la proportion de matériaux que l’on veut stopper.

Sur une plage de galets dont la pente est importante et où le transport s’effectue essentiellement par jet de rive, on pourra recourir à des épis courts dépassant largement au‐dessus du terrain initial.

Pour une plage de sable fin, où le transport se fait tout au long de l’estran, on aura recours à des épis plus longs dont la saillie ne doit guère dépasser le mètre. La longueur des épis est fonction du transit du bas de plage que l’on veut intercepter.

Les épis peuvent être construits de manière extrêmement diverse en utilisant les matériaux disponibles sur le site, y compris l’acier qui, s’il est utilisé en forte épaisseur, résiste bien à la corrosion...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travaux publics et infrastructures

(79 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Effet des ouvrages. Actions longitudinales
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BONNEFILLE (R.) -   Cours d’hydraulique maritime.  -  École Nationale Supérieure des Techniques Avancées. Masson (1990).

  • (2) - CHAPON (J.) -   Travaux maritimes.  -  Eyrolles (1972).

  • (3) - CHAVAND (M.), MIGNIOT (C.) -   Exemple de protection du littoral : Reconquête de la plage de Saint‐Aygulf (département du Var).  -  La Houille Blanche no 4 (1992).

  • (4) - CIRIA (Construction Industry Research and Information Association) -   Manual on the use of rock in coastal and shoreline engineering.  -  Special Publication 83/CUR, Report 154.

  • (5) - CERC (Coastal Engineering Research Center) -   Shore Protection Manual  -  (1984).

  • (6) - GRAILLOT (A.) assisté de : MM. CAMINADE, FOURGEAUD, JANOUEIX, JOLIVET, LEVEN, TUAL, HAUVILLE -   Cours de travaux maritimes.  -  École Nationale des Travaux...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travaux publics et infrastructures

(79 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

ABONNEZ-VOUS