Présentation
INTRODUCTION
Le ravalement a fortement évolué depuis l’époque où il ne consistait qu’au blanchiment du torchis à la chaux. La silicatisation a d’abord fait son apparition, puis ce sont les peintures et les vernis qui se sont développés, aboutissant à des produits aux fonctions toujours plus performantes, comme l’imperméabilisation ou l’isolation thermique.
Après avoir présenté, dans une première partie, le rôle du ravalement, cet article dresse un inventaire des types de finitions existants : films décoratifs, revêtements d’imperméabilité de façades, systèmes d’isolation thermique par l’extérieur (ETICS). La troisième partie explique les différentes étapes de mise en œuvre des revêtements. Puis le traitement des points dits « singuliers » (acrotères, bandeaux, joints, soubassements,…) est développé : la mise en œuvre des systèmes d’étanchéité liquides, l’entretien et la rénovation des enduits minces sur isolants, le traitement des fissures (de retrait, de gonflement, de tassement ou de surcharge). Enfin, les responsabilités en matière de ravalement (garantie décennale, obligations de l’entrepreneur,…) sont abordées en fin d’article.
Le lecteur est invité à consulter également les articles : Éco-matériaux et isolation TBA2125 , L'acoustique dans les bâtiments TBA2150 , Le bardage TBA2160 et Les vitrages extérieurs collés (VEC) TBA2180 , pour plus d’informations sur ces différents sujets.
L'expertise technique et scientifique de référence
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- Version courante de juin 2024 par Natacha BELLOIR
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Inventaire des différents types de finitions| Plan de la page |
Diagnostic et choix du système de ravalement
Le ravalement a pris une place importante dans l’activité des entreprises de peinture : 70 % de la production de l’industrie des peintures concernent les produits destinés au ravalement.
Entreprendre un ravalement est un travail qui engage la réputation de celui qui l’exécute car le résultat est visible par tout le monde. Le ravalement ne pardonne pas une erreur technique d’appréciation ou d’exécution. Il impose l’établissement d’un diagnostic sûr conduisant au choix délicat d’un procédé, d’un système, d’un produit qui devront aussi tenir compte du rapport qualité/prix dans un contexte où la recherche de la rentabilité (pas toujours évidente) joue un rôle déterminant.
Les travaux, d’un haut niveau de technicité, sont coûteux ; l’implantation d’échafaudages réglementaires est une charge financière très lourde.
Responsabilité de l’entrepreneur
L’entrepreneur est tenu à une garantie de résultat. Ses responsabilités doivent être bien définies au départ.
Le ravalement par revêtement de peinture a relativement peu d’influence sur la sécurité incendie d’un bâtiment. Toutefois, en particulier pour les bâtiments d’habitation de la 4 e famille, les ERP (établissements recevant du public) et les IGH (immeubles de grande hauteur), il convient de s’assurer que la réaction au feu du revêtement exécuté (qui peut faire l’objet d’un classement conventionnel selon l’arrêté du 21 novembre 2002) correspond au classement « M » exigé par le règlement de sécurité applicable.
Le ravalement ne permet pas l’improvisation.
I - Évolution
Du torchis blanchi à la chaux à la silicatisation
Les travaux de ravalement ne concernent que la maçonnerie, à l’exclusion...
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