Présentation
INTRODUCTION
Le ravalement a fortement évolué depuis l’époque où il ne consistait qu’au blanchiment du torchis à la chaux. La silicatisation a d’abord fait son apparition, puis ce sont les peintures et les vernis qui se sont développés, aboutissant à des produits aux fonctions toujours plus performantes, comme l’imperméabilisation ou l’isolation thermique.
Après avoir présenté, dans une première partie, le rôle du ravalement, cet article dresse un inventaire des types de finitions existants : films décoratifs, revêtements d’imperméabilité de façades, systèmes d’isolation thermique par l’extérieur (ETICS). La troisième partie explique les différentes étapes de mise en œuvre des revêtements. Puis le traitement des points dits « singuliers » (acrotères, bandeaux, joints, soubassements,…) est développé : la mise en œuvre des systèmes d’étanchéité liquides, l’entretien et la rénovation des enduits minces sur isolants, le traitement des fissures (de retrait, de gonflement, de tassement ou de surcharge). Enfin, les responsabilités en matière de ravalement (garantie décennale, obligations de l’entrepreneur,…) sont abordées en fin d’article.
Le lecteur est invité à consulter également les articles : Éco-matériaux et isolation TBA2125 , L'acoustique dans les bâtiments TBA2150 , Le bardage TBA2160 et Les vitrages extérieurs collés (VEC) TBA2180 , pour plus d’informations sur ces différents sujets.
L'expertise technique et scientifique de référence
VERSIONS
- Version courante de juin 2024 par Natacha BELLOIR
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Présentation
Mise en œuvre des revêtements| Plan de la page |
I - Produits à fonction essentiellement décorative
Produits ne modifiant pas l’aspect du support
Il s’agit des hydrofuges de surface et des lasures à béton (produits colorés, mais transparents). Ils ont gardé, en France, la classification D1 de l’ex-norme Afnor XP P 84-403 .Peintures à film mince
Elles apportent la couleur et l’opacité. Les consommations pour l’ensemble des couches ne dépassent pas 500 g/m 2 pour des épaisseurs du film sec, inférieures à 200 micromètres. Ces produits sont classés D2 : peintures microporeuses de façades et peintures brillantes à base de résine, respectivement classées V2 et V3 selon la norme NF EN 1062-1 pour leur perméabilité à la vapeur d’eau.-
Peintures microporeuses de façades :
On retrouve ici les peintures minérales : à la chaux, silicatées et les peintures organiques : vinyliques, acryliques, siloxanes, mixtes, toutes en phase aqueuse.
L’usage des peintures à base de Pliolite (résine acrylique Good Year), formulées avec un solvant organique (le white spirit), est en recul du fait des récentes contraintes relatives aux COV (composés organiques volatils).
- Peintures brillantes en ravalement :
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Produits à base de résine : un aspect brillant pour un ravalement limite considérablement le champ d’application de ces produits. Ils se présentent sous forme de deux composants livrés prédosés et prêts à être mélangés au moment de l’emploi. La réaction chimique interne qui résulte du mélange limite à quelques heures la durée de vie du mélange.
Il s’agit essentiellement de peintures à base de résine polyuréthanne et de résine à base de méthacrylate.
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Couche autonettoyante permettant l’utilisation de couleurs vives : le feuil lisse et brillant permet l’emploi de couleurs vives quand l’architecture le justifie et évite l’encrassement qui suit l’application des peintures et revêtements mats.
Cette peau autonettoyante est entretenue par les pluies ou les lavages programmés. On...
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Inventaire des différents types de finitions
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