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1 - DÉFINITIONS ET OBJECTIFS DU JUSTE À TEMPS

2 - OUTILS DU JUSTE À TEMPS

3 - MESURE DE LA PERFORMANCE DU JUSTE À TEMPS

4 - CONCLUSION

| Réf : AG5190 v1

Mesure de la performance du juste à temps
Juste à temps et qualité totale : concepts et outils

Auteur(s) : Samir LAMOURI, André THOMAS

Date de publication : 10 oct. 1999

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Auteur(s)

  • Samir LAMOURI : Maître de conférences au département Organisation et génie de la production de l’université de Cergy-Pontoise - Chercheur au Centre de robotique de l’École des mines de Paris, équipe Systèmes de production

  • André THOMAS : Professeur agrégé, enseignant et tuteur de recherche à l’ENSGSI (École nationale supérieure du génie des systèmes industriels) Certifié expert en Analyse de la valeur (CEXV) et en gestion industrielle (CFPIM)

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INTRODUCTION

Le principe du juste à temps (JAT, en anglais JIT « Just In Time ») consiste à fournir au client le nombre de produits qu’il demande au moment où il le souhaite, à l’endroit désiré et dans le standard de qualité et de coûts fixés. Cela implique en premier lieu que l’ensemble de la production soit assujetti à la demande du client (interne ou externe).

Dans les faits, ce principe conduit les entreprises à « faire vite pour vendre vite », car les demandes clients sont de plus en plus variées et leurs délais de livraison de plus en plus courts. Dès la demande perçue, la mise en production, ou tout au moins l’assemblage, doit être réalisée.

Par ailleurs, il s’agit aussi de préserver les marges face aux nouvelles formes de concurrence. L’entreprise doit alors chercher à « produire au coût global le plus bas » sans pour autant réduire la qualité de ses produits ou services attendus par ses clients. La seule solution sera alors de « bien faire du premier coup » les spécifications édictées par le client et ainsi assurer sa fidélité.

Cependant, un regard rapide sur l’histoire nous montre que les hommes ont toujours su produire des « objets de qualité ». Dans le contexte industriel actuel, ce qui nous différencie du passé tient dans la définition même de la qualité, d’une part, et dans la répétitivité et la vitesse, d’autre part. Ces contraintes conduisent à la génération d’écarts entre la cible visée et ce qui est effectivement réalisé. Le problème est donc de minimiser et de maîtriser ces écarts. Le vecteur essentiel de succès est évidemment l’individu : « rien n’est possible sans les hommes ». Il conviendra alors d’assurer leur participation, leur adhésion aux concepts du JAT et en particulier aux principes qui conduisent à la recherche d’une amélioration continue.

Le juste à temps conduit à éliminer tous les gaspillages. Cela signifie que « si vous n’avez pas besoin de quelque chose maintenant, alors ne le faites pas ».

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag5190


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3. Mesure de la performance du juste à temps

Tout système de gestion nécessite que l’on suive et mesure ce que l’on fait. Le JAT n’échappe pas à la règle. Cependant, les spécificités dont nous avons parlé conduisent souvent les entreprises à choisir des indicateurs adaptés. Ceux-ci s’inscrivent dans la typologie générale présentée par M. Greif dans son livre « L’usine s’affiche », à savoir, indicateurs de résultats, de processus et de contexte. Nous n’allons pas ici développer la construction de ce système d’indicateurs, nous nous bornerons à en décrire certains qui nous semblent significatifs dans le contexte du JAT.

  • Qualité produits/services

    Beaucoup d’entreprises mesurent la qualité en terme de nombre de défectueux. Ce qui peut signifier, selon le cas, nombre de défauts sur une pièce, nombre de défauts par millier (million) de pièces, nombre de défauts par millier d’unités d’œuvre, nombre de pièces mises au rebut, retouchées… Ces indicateurs ont un sens dans une entreprise, mais ne permettent pas de comparer des sites entre eux. En effet, selon la complexité des pièces ou des processus, selon le nombre d’unités produites par périodes..., un même indicateur peut refléter des dysfonctionnements de gravité très différente.

  • Délai et taux de service client

    C’est un indicateur prioritaire face aux objectifs du JAT. Il pose le problème de la définition du délai, de la date d’exigibilité et du calcul du taux de service. En effet, que doit-on faire dans le cas d’une livraison partielle, par exemple ? Cet indicateur est important pour un autre aspect, il reflète la vitesse à laquelle le système a travaillé, ce qui lui donne une dimension globale, managériale.

  • Stocks et/ou immobilisation stockée

    Nous avons déjà montré que la taille des lots lancés, et donc que les stocks d’en-cours ont un impact sur la vitesse instantanée des flux et par là même le délai. Mais les stocks perturbent aussi la gestion physique à l’atelier s’ils sont trop importants, et peuvent nuire aussi à la gestion financière par l’immobilisation qu’ils représentent.

  • Productivité

    Cette mesure répond au besoin de satisfaire le client en nombre, coût et délai, mais encore...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - APICS -   APICS Dictionary.  -  APICS 8th edition, 1996.

  • (2) - AUVINET (J.M.) -   Organiser la communication en milieu industriel.  -  Ed. d’organisation, 1991.

  • (3) - BARNES (R.), PIKE (J.) -   TQM in action.  -  Chapman et Hall, 1996.

  • (4) - BERANGER (P;) -   Les nouvelles règles de la production.  -  Dunod, 1987.

  • (5) - BOUNINE (J.), K. SUZAKI (K.) -   Produire Juste à Temps.  -  Masson, 1994.

  • (6) - CHAROUPIS (D.), LAVINA (Y.) -   Réussir l’automaintenance.  -  Les Éditions d’Organisation, 1996.

  • (7) - DEHERRIPON (P.) -   Fabriquer.  -  Ed....

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