Présentation
Auteur(s)
-
Jean-Marc BERLAND : Docteur en Sciences et techniques de l’Environnement de l’École nationale des Ponts et Chaussées - Chef de projet à l’Office international de l’eau
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
Avant d’être considéré comme une alternative au système d’assainissement collectif, l’assainissement non collectif, parfois encore appelé « assainissement autonome », voire « assainissement individuel », a été la règle générale.
Au début du 20e siècle, rares étaient les unités de traitement des eaux résiduaires urbaines. De plus, la collecte des eaux usées domestiques ne se limitait qu’aux centres des très grandes villes. Les systèmes de collecte et de stockage des excrétas (fosses « étanches ») étaient la règle. Dans l’immense majorité des cas, ces fosses étaient loin d’être étanches. Parfois même était percé un trou en fond de cure afin de laisser fuir la partie liquide des excrétas et réduire ainsi la fréquence des vidanges, opérations toujours coûteuses.
Du fait de sa faible densité et de la structure de son habitat, la France gardera toujours une forte proportion de la population raccordée à des dispositifs d’assainissement non collectif, qu’ils soient unifamiliaux ou regroupés.
S’assurer de la bonne qualité des pratiques en matière d’assainissement non collectif est donc essentiel.
Nous allons donc, dans cet article, établir un état de l’Art des différentes techniques utilisables, y compris certaines qui ne peuvent être utilisées qu’après dérogation de la part des Services préfectoraux ou des Communes.
Puis, nous aborderons la question des missions d’un Service public d’assainissement non collectif (SPANC). Nous décrirons les différentes procédures de contrôle qui doivent être mises en place au niveau de la conception, de la réalisation, de l’entretien des dispositifs d’ANC et de la gestion des matières de vidange.
VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 1988 par Cyril GOMELLA
- Version archivée 3 de mai 2016 par Jean-Marc BERLAND
- Version courante de déc. 2023 par Jean-Marc BERLAND
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
4. Prétraitement
4.1 Bac dégraisseur
En assainissement collectif, les bacs à graisse ont pour rôle de décharger les eaux usées provenant des restaurants avant leur passage dans le réseau d’assainissement.
-
Ils ont deux fonctions :
-
débourbage ;
-
séparation des graisses par flottation naturelle (figure 5).
Les services d’assainissement collectif les rendent la plupart du temps obligatoires pour les métiers de bouche.
Le bac à graisse n’est pas obligatoire en assainissement non collectif d’une habitation familiale. Cependant, il peut être recommandé pour assurer une rétention des matières solides, graisses et huiles contenues dans les eaux ménagères et assurer, en même temps, un abaissement de la température des eaux.
Ce prétraitement permet de protéger les tuyaux et le système de traitement dans son ensemble contre le colmatage que peut entrainer, par exemple, le figement des graisses.
-
-
Ce dispositif a l’inconvénient majeur de présenter de fortes contraintes d’entretien. Il est donc préférable de ne le mettre en place qu’en cas de réelle nécessité. Un bac dégraisseur doit être mis en place lorsque la fosse toutes eaux est éloignée de l’habitation d’une distance supérieure à 15 mètres.
Lorsque les effluents contiennent des huiles et des graisses en quantité importante, comme c’est le cas pour les restaurants par exemple, le bac à graisse doit faire l’objet d’un calcul spécifique adapté au cas par cas. Pour le cas d’une maison d’habitation individuelle, on peut se reporter au tableau 2.
HAUT DE PAGE
Le...
Cet article fait partie de l’offre
Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Prétraitement
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - SOeS, WICHMAN (M.) - Les logements non raccordés à un système d’assainissement des eaux usées par département - Commissariat général au développement durable Service de l’observation et des statistiques, CEMAGREF, DATAR (2009).
-
(2) - DEHAINE (Ch.) - Matières de vidange d’assainissement autonome : un agrément est obligatoire - le syndicat agricole (2010).
-
(3) - Agences de l’eau, Direction de l’Eau - Modalité techniques du contrôle des installations d’assainissement non collectif des habitations individuelles, Etudes sur l’Eau n° 86 (2002).
-
(4) - ALEXANDRE (O.) - La gestion collective de l’assainissement non collectif - Bilan des premières expériences, document FNDAE n° 16 (1992).
-
(5) - BERLAND (J.-M.) - L’assainissement non collectif en France - Synthèse bibliographique et état des lieux au 1er janvier 1998, FNDAE, Office International de l’Eau, Limoges (1998).
-
...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
-
Agence de L'eau Rhône Méditerranée Corse, Conseil Général Doubs, Mission Interservices de l'Eau
-
Influence du biofilm sur les performances des systèmes de traitement par infiltration dans le sol : application à l'assainissement non collectif
-
Conseil Général de Saône et Loire
-
Office International de l’Eau
-
Toilettes du monde
-
Recommandations pour un usage sans risques de l’urine et des matières fécales dans les systèmes d’assainissement écologiques SCHONNING C. et STENSTROM T.A. – 2004
-
WHO : guidelines for the safe use of wastewater, excreta and greywater – volume IV
http://www.who.int/water_sanitation_health/wastewater/gsuww/en/index.html
-
Portail interministériel sur l’assainissement non collectif
http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr
-
Recueil de textes sur l'assainissement communal
http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/recueil.php
-
Spanc.fr – Le site de promotion de promotion de l’assainissement non collectif
-
Eau dans la Ville
-
Les...
Cet article fait partie de l’offre
Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive