Présentation

Article

1 - GÉNÉRALITÉS

2 - CHOIX DES NUANCES

3 - ÉLABORATION ET TRANSFORMATION

  • 3.1 - Fabrication de lingots
  • 3.2 - Moulage de précision
  • 3.3 - Forgeage
  • 3.4 - Filage
  • 3.5 - Laminage
  • 3.6 - Métallurgie des poudres

4 - PRINCIPAUX FACTEURS LIMITATIFS POUR LES PROPRIÉTÉS

  • 4.1 - Prise en compte de la texture
  • 4.2 - Contrôle de la teneur en aluminium
  • 4.3 - Prépondérance de la microstructure

5 - PROPRIÉTÉS D’USAGE

6 - ENJEUX ÉCONOMIQUES ET DOMAINES D’APPLICATIONS

| Réf : M4782 v1

Généralités
Les alliages intermétalliques à base de TiAl

Auteur(s) : Marc THOMAS

Date de publication : 10 déc. 2011

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Ce document rassemble les données fondamentales pour l’utilisation d’alliages à base de TiAl, qui comprend leurs caractéristiques propres, les différentes compositions, les microstructures rencontrées et les procédés d’élaboration et de transformation. Suite à la description d’un certain nombre de facteurs limitatifs pour l’obtention de propriétés reproductibles, un ensemble de propriétés d’usage est passé en revue. Le document se termine par les enjeux économiques et les domaines d’application.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Marc THOMAS : Docteur ingénieur à l’ONERA - Chef de projet au Département Matériaux et Structures Métalliques (DMSM)

INTRODUCTION

L’émergence des alliages intermétalliques à base de TiAl trouve son origine à la fois dans la forte attractivité de ce nouveau matériau aux propriétés uniques et dans le contexte économique et industriel de réduction des coûts. Un certain nombre de facteurs (réduction de masse, baisse de consommation de carburant, coûts de maintenance, nuisances environnementales) liés à la performance des turbomachines, justifie le fait que les constructeurs aéronautiques soient en quête de matériaux légers, mais capables de supporter des températures de fonctionnement toujours plus hautes pour un gain en puissance. Les critères de choix pour ces nouveaux matériaux sont d’une part l’évolution de la température d’entrée de turbine et d’autre part l’évolution du rapport poussée/masse.

Un petit regard en arrière permet de se souvenir qu’à l’aube des années quatre-vingt, les progrès les plus significatifs que l’on pouvait espérer au niveau des alliages de titane conventionnels résidaient dans une optimisation incrémentale des procédés de transformation d’alliages existants. L’horizon était bouché avec ces alliages, en particulier en raison des problèmes liés à l’oxydation au-delà de 600 °C qui limitaient la température d’utilisation. Dans le même temps, TiAl affichait des propriétés physiques intéressantes par rapport au titane en terme de rigidité spécifique et de résistance au feu. De plus, ses propriétés statiques et cycliques s’avéraient potentiellement au moins équivalentes à celles des superalliages base nickel. Le développement de ces nouveaux intermétalliques ordonnés fut considéré comme très prometteur avec une capacité en température escomptée jusqu’à 850 °C. Les matériaux à base de Ti3Al ont été les premiers à être étudiés dans les années quatre-vingt, mais ils se sont avérés trop limités en résistance à l’oxydation et à la tenue au fluage. Des recherches puis le développement sur les alliages à base de TiAl débutèrent à partir du début des années quatre-vingt-dix.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

KEYWORDS

microstructure   |   processing   |   mechanical properties   |   applications

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m4782


Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

1. Généralités

1.1 Intérêts de l’utilisation du TiAl

Le composé intermétallique TiAl possède un certain nombre de caractéristiques qui en font un matériau structural de plus en plus incontournable pour la gamme de température 650-850 °C. Ce matériau constitue ainsi le meilleur candidat dans les turbomachines au remplacement des alliages de titane des parties chaudes du turbocompresseur, ou des superalliages base nickel dans les étages basse pression de la turbine (figure 1). Sa température de fusion de 1 440 °C conditionne l’excellente rétention de la résistance mécanique à température élevée. Son module d’Young de 175 GPa permet d’escompter des gains de rigidité de 45 % par rapport aux matériaux conventionnels, ce qui, avec un allègement simultané de 15 %, autorise une réduction potentielle en masse des structures de 25 %. Sa conductivité thermique élevée est favorable au refroidissement et son faible coefficient de dilatation permet de mieux maîtriser les jeux entre pièces. Le niveau de performance des alliages à base de TiAl en regard de leurs caractéristiques propres est explicité dans le tableau 1.

HAUT DE PAGE

1.2 Caractéristiques propres du composé intermétallique TiAl

HAUT DE PAGE

1.2.1 Structure cristallographique

Le composé intermétallique TiAl, comme son nom l’indique, résulte de la combinaison de deux éléments métalliques, le titane et l’aluminium, en proportion 50/50 en raison de l’agencement cristallographique ordonné des atomes. Ce composé possède une structure différente de celle du titane (structure hexagonale) et de celle de l’aluminium (structure cubique face centrée). En effet, ce composé s’ordonne au-dessous du point de fusion sur le réseau quadratique face centrée de groupe d’espace P4/mmm. Cette structure L10 (de type CuAu), dénommé γ, peut être décrite comme un empilement le long de l’axe c de plans cubiques de titane et d’aluminium en alternance...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Généralités
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - DIMIDUK (D.M.), McQUAY (P.A.), KIM (Y-W.) -   *  -  . – « Titanium ’99 : Science and Technology », Proceedings de « 9th World Conference on Titanium », p. 259 (1999).

  • (2) - McCULLOUGH (C.), VALENCIA (J.J.), LEVI (C.G.), MEHRABIAN (R.) -   *  -  . – Acta Materialia, 37, p. 1321 (1989).

  • (3) - DENQUIN (A.) -   *  -  . – Thèse de Doctorat de l’Université des Sciences et Technologies de Lille (1994).

  • (4) - ZGHAL (S.) -   *  -  . – Thèse de doctorat de l’Université Paul Sabatier de Toulouse (1997).

  • (5) - WOOD (J.R.) -   *  -  . – Gamma Titanium Aluminides 2003, éditeur Y-W. Kim, H. Clemens, A.H. Rosenberger, p. 227 (2003).

  • (6) - YOLTON (C.F.), KIM (Y-W.), HABEL (U.) -   *  -  . – Gamma Titanium Aluminides...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Étude et propriétés des métaux

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS