Bibliographie & annexes
Présentation
Auteur(s)
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Patrice CHANRION : Responsable de l’unité Produits et commercialisation du département Bois et Sciage du CTBA - Chargé de profession emballages en bois
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Philippe FERRO : Responsable développement du département Bois et Sciage du CTBA - Responsable de l’unité Certification et gestionnaire de la marque de certification « Fût de tradition française »
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Lire l’articleINTRODUCTION
Les emballages en bois sont encore trop souvent considérés comme des emballages du passé, traditionnels et peu évolutifs. Il s’agit là d’une idée fausse qu’il convient de récuser ; cet article, qui traite à la fois des emballages légers (cageots, cagettes...), des palettes, caisses-palettes et caisses, de l’emballage industriel, mais aussi de la futaille (fûts, barriques...), expose les différents points permettant de se faire une idée neuve des emballages en bois.
Le bois apporte à chaque besoin d’emballage, de logistique et de transport une solution économique et performante : emballer, protéger, transporter, stocker... et bonifier pour les fûts de chêne destinés à apporter aux grands crus des arômes complémentaires et des couleurs inégalées, seul l’emballage en bois est en mesure de le faire.
Les emballages en bois apportent des réponses sur mesure aux besoins et exigences variés de la clientèle, en plus de produits standardisés et normalisés permettant des échanges de marchandises rapides et simples.
Outre ses qualités fonctionnelles et logistiques, l’emballage en bois est en parfaite adéquation avec le courant de société actuel, très porté sur les considérations environnementales, où il offre une image de naturel et d’authenticité.
Produits à partir d’une ressource abondante et renouvelable en accroissement continu dans notre pays, les emballages en bois sont pour la grande majorité réutilisables, réparables, recyclables, voire biodégradables. Les différentes analyses de cycle de vie réalisées présentent des résultats très favorables pour la filière bois.
Ainsi, malgré la concurrence accrue des autres matériaux (plastique et carton notamment pour les emballages légers), le bois résiste bien et occupe même une position incontournable dans le domaine de la tonnellerie.
L'expertise technique et scientifique de référence
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- Version courante de nov. 2021 par Patrice CHANRION
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Contexte environnemental5. Reconditionnement et fin de vie des emballages
5.1 Opérations de reconditionnement
Dans le cadre des emballages en bois (lourds et légers), on entend par reconditionnement l’ensemble des opérations visant à remettre sur le marché des emballages d’occasion en bon état. Le reconditionnement comporte la collecte, le tri, le nettoyage et la commercialisation, voire la réparation si nécessaire, mais aussi la valorisation éventuelle des emballages non réparables.
À ce titre, la palette ou la cagette usagées, libérées de leur charge et abandonnées par leur détenteur, sont considérées comme un Déchet Industriel Banal (DIB), ni toxique, ni dangereux, résultant d’une activité industrielle.
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Contrairement aux palettes, les emballages légers n’ont pas pour vocation d’être reconditionnés en vue d’usages ultérieurs ; ils sont, par définition, conçus pour un usage unique (facteur hygiénique). De ce fait, il n’existe pas de marchés d’emballages légers réparés, en parallèle avec ceux des emballages neufs, même si dans la pratique certains d’entre eux, en bon état, peuvent éventuellement être réemployés.
Les emballages légers ont pour forme de valorisation principale la production de plaquettes de bois, à partir de broyeurs pour :
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des utilisations énergétiques en chauffage collectif ;
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la constitution d’une matière première complémentaire entrant dans la fabrication des panneaux de particules.
L’organisation de la récupération des emballages légers en vue de leur valorisation repose sur un réseau de collecteurs qui s’étend progressivement. Mais la collecte reste difficile, car les emballages légers en fin de vie sont encombrants à vide, et la multiplicité des formats renforce cette difficulté lors du gerbage.
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Reconditionnement
On estime que 85 % des palettes récupérées annuellement...
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Reconditionnement et fin de vie des emballages
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - Palettes et Caisses en bois - – Paris, CTBA, 171 p. (1999).
-
(2) - Analyse du cycle de vie de la palette Europe. - – Paris, ÉCOBILAN – CTBA, 71 p. (1998).
-
(3) - Cahier des charges de la fabrication et du reconditionnement des palettes et caisses‐palettes en bois. - – Paris, ÉCOBOIS/CTBA (1995).
-
(4) - Cahier des charges - emballage industriel. - – Paris, SEI (1999).
-
(5) - Guide de l’acheteur et de l’utilisateur de palettes en bois. - – Paris, SYPAL, 7 p. (1994).
-
(6) - La palette en bois : de nouvelles exigences. - – Paris, – Séminaire AFT IFTIM, SYPAL, UNEB, ASLOG, CTBA (1994).
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DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
1 Production, ventes et marchés
Le secteur de l’emballage regroupe trois types d’activités : l’emballage industriel (24 %), l’emballage léger (26 %), les palettes (50 %), auxquels il faut intégrer l’activité de valorisation liée au réemploi.
L’emballage bois représente 9 % de l’activité totale de l’emballage avec un chiffre d’affaires qui dépasse 10 milliards de francs.
L’industrie française de la palette se situe au 1er rang européen dont 95 % du parc sont constitués de palettes bois.
L’emballage léger en bois français se situe en deuxième position européenne après l’Italie.
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La France se place au second rang européen des producteurs d’emballages légers après l’Italie. La profession est constituée d’environ 130 fabricants d’emballages totalement intégrés ou assembleurs.
Comme bon nombre de professions, le secteur des emballages légers en bois pour fruits...
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