Bibliographie & annexes
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English
Auteur(s)
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Marc NANARD : Conservatoire national des arts et métiers (CNAM ) Laboratoire d’informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier - (LIRMM), UMR CNRS/université de Montpellier-II
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Jocelyne NANARD : Université de Montpellier-II, LIRMM
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’interface n’est pas un « décor » gérant l’aspect externe de l’application. Elle réalise une fonction d’adaptation bidirectionnelle entre l’usager et la partie fonctionnelle de l’application qui effectue les traitements. L’effort de conversion, entre la forme d’échange la mieux adaptée à l’usager et celle requise par les traitements dans le noyau fonctionnel, se partage entre l’usager et l’interface (figure 1). Plus cette dernière prendra en charge une partie importante de l’adaptation, moins l’usager aura d’effort à faire pour se servir de l’application.
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2. Modèle d’implémentation de l’interface : modèle à agents réactifs
Nous ne détaillons pas l’organisation du noyau fonctionnel car cela relève de la conception d’applications informatiques. Nous nous concentrons sur l’architecture de la partie interface. Plusieurs modèles ont été utilisés selon les époques pour cette architecture. Seul le modèle dit modèle à agents réactifs, est présenté ici.
2.1 Présentation
L’idée générale de ce modèle est de développer chaque interacteur comme un objet logiciel autonome (ou agent) et de décrire le comportement global de l’interface comme une organisation d’agents communiquant entre eux.
De façon générale, un agent est un sous-système capable de réagir à des stimuli et de produire à son tour des stimuli. Par nature, les agents communiquent entre eux. Par le terme de « réactif », on considère ici le cas le plus simple des agents : un comportement basé uniquement sur des réactions aux actions de l’usager. On distingue ainsi les agents réactifs dont le comportement est basé sur la réaction, des agents cognitifs, dont le comportement met en jeu des mécanismes complexes de raisonnement et éventuellement d’apprentissage. Les agents cognitifs sont utilisés principalement dans les systèmes de représentation de connaissance et de raisonnement. Les agents réactifs sont utilisés principalement dans les interfaces à manipulation directe. On peut très bien utiliser des agents cognitifs dans les interfaces, mais les agents réactifs ont été les premiers à être implémentés, ils sont, par suite, très répandus dans les interfaces.
Le premier modèle à agents réactifs est connu sous le nom de modèle MVC (Model, View, Control). Il a été proposé au milieu des années 1970 par l’équipe de Xerox, dans l’environnement du langage Smalltalk. Depuis, ce modèle a été d’une part affiné sur le plan formel, en particulier avec les modèles PAC (présentation, abstraction, contrôle) et PAC ARCH, et d’autre part utilisé tel quel, en particulier dans la bibliothèque de classes Java, ainsi que dans l’environnement X-Windows.
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Modèle d’implémentation de l’interface : modèle à agents réactifs
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - VERNIER (F.) - Multimodalité en sortie : Application à la visualisation de grandes quantités d’information. - Thèse de doctorat, université Joseph-Fourier, Grenoble, 2001.
-
(2) - NORMAN (D.A.) - * - « Cognitive Engineer-ing », dans DRAPER (S.), NORMAN (D.A.), User centered systems. Lawrence Erlbaum Associates Publishers, 1986.
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(3) - SHNEIDERMAN (B.) - Designing the User Interface : Strategies for Effective Human-Computer Interaction. - Addison-Wesley, 1997.
-
(4) - HUTCHINS (E.L.), HOLLAN (J.D.), NORMAN (D.A.) - * - « Direct manipulation interfaces », dans DRAPER (S.), NORMAN (D.A.), User centered systems. Lawrence Erlbaum Associates Publishers, 1986.
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(5) - CARD (S.K.), MORAN (T.P.), NEWELL (A.) - « The Model Human Processor : An Engineering Model of Human Performance », - dans Handbook of Perception and Human Performance, chap. 45, p. 1-35, John Wiley and Sons, 1986.
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