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Auteur(s)
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Christian BONNIN : Ingénieur informaticien de l’Institut Industriel du Nord (IDN) - Licencié ès Sciences - Expert Langages informatiques - Représentant de la France (AFNOR) à l’ISO
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Lire l’articleINTRODUCTION
C’est vers la fin des années 50 que le gouvernement américain, devant la diversité et l’incompatibilité des ordinateurs, langages machines et assembleurs, a demandé à des spécialistes de bâtir un langage commun, indépendant des machines, orienté vers les applications de gestion et compréhensible pour tous, informaticiens ou non.
C’est ainsi que naquit le langage de programmation COBOL (COmmon Business Oriented Language), basé sur l’anglais évidemment et structuré un peu comme une œuvre littéraire sous forme de chapitres, sections, paragraphes et phrases avec verbes, mots et ponctuation.
À l’origine, les ambitions pour COBOL étaient assez limitées. Il s’agissait essentiellement de pouvoir traiter de grands fichiers séquentiels, de les mettre à jour, de réaliser des calculs relativement simples afin d’éditer et d’imprimer des milliers de lignes d’états de paie, comptabilité, stock, etc.
Le langage a évolué, COBOL est aujourd’hui capable de traiter des bases de données en accès direct, d’échanger des informations via des lignes de transmission, de générer automatiquement des états. Mais COBOL demeure un langage pour des programmeurs avertis du fonctionnement des ordinateurs.
Des statistiques récentes (publiées par le magazine Fortune sur la base des 200 plus grosses entreprises mondiales) ont montré que le langage COBOL est très largement le plus utilisé au niveau mondial (57 %) dans l’informatique de gestion et qu’il représente d’énormes investissements financiers en développement et maintenance d’applications.
Il n’est donc pas étonnant que les experts en langage COBOL se soient penchés sur l’avenir prometteur de la programmation orientée objet. Une proposition de norme OO-COBOL est donc en cours de validation.
VERSIONS
- Version archivée 1 de sept. 1987 par Christian BONNIN
DOI (Digital Object Identifier)
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4. Gestion des tables
Il était déjà facile d’utiliser des tables avant l’apparition de la norme 74 mais celle-ci a introduit de nouvelles fonctions, fondamentales pour leur gestion. Rappelons qu’une table est un groupe ordonné de données composé d’éléments simples ayant tous des attributs identiques. Chacun des éléments de la table est désigné à l’aide d’un numéro d’ordre appelé indice sous la forme ELEMENT (indice ). L’indice peut être utilisé sous forme d’un nombre entier, par exemple ELEMENT (5) pour désigner le cinquième élément d’une table. L’indice peut aussi être utilisé sous forme d’un Nom-Donnée, par exemple SALAIRE (ECHELLE) avec ECHELLE prenant exclusivement des valeurs entières. Puisque COBOL autorise jusqu’à trois indices pour une table nous pouvons écrire dans le cas le plus général ELEMENT (indice-1, indice-2, indice-3 ). Depuis 1974, COBOL offre la possibilité de remplacer les indices par des index jouant pratiquement le même rôle mais implicitement réservés par COBOL lors de la déclaration de la table.
Par exemple :
01TABLE.
02TABLEAU OCCURS 2 INDEXED BY IND1.
04VECTEUR OCCURS 2 INDEXED BY IND2.
06ELEM OCCURS 3 INDEXED BY IND3 PIC 9(8).
suffit à déclarer une table et les trois index IND1, IND2, IND3.
À première vue, index et indices paraissent jouer exactement le même rôle. En fait le contenu de l’indice est un nombre entier désignant le numéro d’ordre de l’élément compté à partir de 1 pour le premier ; par contre, le contenu de l’index est le nombre de positions de mémoires (octets par exemple) désignant le déplacement de l’élément par rapport au début de la table. On peut résumer en disant que l’indice désigne un nombre d’éléments alors que l’index est un offset (décalage) par rapport à une adresse interne de mémoire. On donne une valeur à un index par l’instruction SET IND1 TO 1 qui ici positionne l’index sur la première occurrence des éléments de la table.
Pour rechercher dans une table un élément qui satisfait à une ou plusieurs conditions données, on utilise l’instruction SEARCH.
recherche d’un numéro de compte analytique à partir d’une table de codes divisions et codes services.
Description...
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BIBLIOGRAPHIE
NORMES
-
Programming language COBOL - ANSI X 3.23 - 1985
-
Langages de programmation - COBOL - ISO 1989 : - 1985
-
Langages de programmation - COBOL - NF EN 21989 - 1-94
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