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EnglishRÉSUMÉ
Les documents papier que l'on pensait voués à la disparition, dans le cadre du "tout numérique" semblent perdurer. Cet article répertorie les principales différences entre le support papier et le support numérique. Quatre points de vue sont considérés : matériel, cognitif, physiologique et usage. Le but de cette étude est essentiellement relever les dimensions que les concepteurs de documents « numériques » doivent identifier quand ils construisent un document de ce type.
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Stéphane CARO : Docteur en sciences de l’information et de la communication - Maître de conférences, université de Bourgogne, IUT de Dijon - Laboratoire de recherche sur l’image, les médiations et le sensible en information-communication (LIMSIC)
INTRODUCTION
Les documents sur papier, que l’on croyait un temps menacés, semblent bel et bien perdurer à l’ère du « tout numérique ». Ce support d’un autre âge rempli chaque jour des fonctions et répond à de nombreux usages pour lesquels peu d’utilisateurs préféreraient une version numérique. (Par document numérique, on entend les documents conçus et destinés à être utilisés sur écran.) C’est pour comprendre ce phénomène de résistance au « bureau zéro papier » que cet article tente de répertorier les principales différences entre les deux supports selon quatre points de vue : matériel (propriétés et caractéristiques du support), cognitif (représentation de la structure, repérage, navigation), physiologique (confort de lecture, posture) et usage (types d’utilisation privilégiés, modes de lecture, familiarité). Cette étude n’a pas la prétention d’établir un recueil exhaustif des traits caractéristiques de chaque support mais plutôt de relever les dimensions essentielles fondamentalement nouvelles que les concepteurs de documents « numériques » doivent identifier quand ils construisent un document de ce type.
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3. Perception physiologique
3.1 Typographie
La faible résolution des écrans et leurs caractéristiques d’affichage posent plusieurs problèmes de lisibilité. Le principal concerne certaines polices à l’écran ainsi que certains procédés d’enrichissement typographique. Les polices de caractères sans sérif (Arial, Helvetica, Geneva, Verdana) semblent plus agréables à lire sur écran que les polices avec sérif (Times, Georgia, Garamond). Cependant, la vitesse de lecture ne varie guère entre elles (voir pour une comparaison des polices Times et Helvetica). Le tableau 1 donne quelques exemples de polices de caractères conçues spécialement pour un usage sur écran et sur papier en les classant schématiquement en polices avec sérif et sans sérif.
Sur écran, un texte composé en italique est désagréable à lire et se lit plus lentement qu’en romain. La lisibilité des textes sur écran peut toutefois être considérablement améliorée, notamment pour les écritures obliques, par des dispositifs de lissage des caractères qui tirent partie des possibilités d’affichage des écrans LCD. Sur ces écrans qui équipent les ordinateurs portables ou les nouveaux écrans plats des ordinateurs de bureau, il est possible de contrôler l’affichage des trois « sous-pixels » RVB (rouge, vert, bleu) qui forment le blanc et le noir. En permutant l’ordre d’affichage de ces trois couleurs en vue du dessin d’un caractère, on peut obtenir un lissage des caractères. Ce n’est pas possible pour les écrans cathodiques « classiques ». La figure 3 illustre ce propos.
Cette possibilité de multiplier « virtuellement » par trois la résolution des écrans LCD n’existe que dans certains cas. L’image doit être en noir et blanc et en format paysage seulement ...
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Perception physiologique
BIBLIOGRAPHIE
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(2) - ESPOSITO (C.) - Wearable Computers : Field-test Results and System Design Guidelines. - Proc. of Interact’97, p. 493-500 (1997).
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