Présentation

Article

1 - ÉLECTRONS DANS UN RÉSEAU CRISTALLIN

2 - TYPES DE SOLIDES PARFAITS

3 - EFFETS DU DÉSORDRE

4 - DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS

Article de référence | Réf : A1335 v1

Effets du désordre
Structure électronique des solides

Auteur(s) : Pierre AVERBUCH

Date de publication : 10 févr. 1996

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

Auteur(s)

  • Pierre AVERBUCH : Ancien Élève de l’École Normale Supérieure - Directeur de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique - Centre de Recherche sur les Très Basses Températures, Grenoble

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Le présent article exige, pour sa compréhension, une connaissance des principes de Mécanique quantique que le lecteur trouvera dans l’article correspondant Mécanique quantique du présent traité. Des connaissances simples de physique atomique et de cristallographie (article Cristallographie géométrique Cristallographie géométrique dans le présent traité), sans être rigoureusement indispensables, sont néanmoins fort utiles.

Un solide est un ensemble de noyaux chargés positivement et d’électrons. Sa description théorique, tant dans un état d’équilibre que sous l’influence de perturbations externes, implique l’utilisation de la mécanique quantique appliquée aux mouvements des noyaux comme à ceux des électrons. Mais les noyaux sont beaucoup plus lourds que les électrons, leurs fonctions d’onde sont donc mieux localisées, comme l’ont montré Born et Oppenheimer ; en première approximation, il suffit de considérer les noyaux comme fixes, donc comme des particules classiques, et de décrire les électrons dans le potentiel électrostatique qu’ils créent. À quelques exceptions près, importantes comme la supraconductivité ou moins comme l’effet Jahn‐Teller, cette description est suffisante et ne sera pas dépassée dans cet article.

Il est logique, dans l’esprit de cette approximation, de laisser les positions des noyaux libres, puis de choisir ces positions pour rendre minimale l’énergie totale. Ce programme est en principe trop ambitieux, aussi s’est-on contenté, pendant longtemps, de ne calculer l’énergie totale (quand on l’a fait) que pour les positions observées des noyaux ou pour des positions voisines afin d’en déduire les forces de rappel. Récemment, on a cherché à aller plus loin, en utilisant la puissance des instruments de calcul modernes. Mais cette extension soulève encore de nombreuses difficultés et il n’y sera fait que légèrement allusion.

Dans la majorité des cas, on sait, sans pouvoir vraiment le démontrer, que l’état d’énergie minimal est cristallin. Aussi commence-t-on par traiter, dans une première partie, les électrons dans un réseau cristallin du point de vue des propriétés formelles. On décrit ensuite, dans une deuxième partie, les principaux types de solides cristallins. On aborde enfin, dans une troisième partie, le problème de la structure électronique des systèmes désordonnés, en partant de l’effet d’un défaut ponctuel isolé pour arriver à ce que l’on a appelé la localisation forte et la localisation faible. Enfin dans une quatrième partie sur les développements récents, on mentionnera, sans trop insister, les structures incommensurables, quasi-cristaux et ondes de densité de charge, l’effet Hall quantique et son importance métrologique, ainsi que quelques phénomènes où les corrélations entre électrons jouent un rôle fondamental et ont des effets spectaculaires ; ce sont également les propriétés des polymères conducteurs, l’effet Hall quantique fractionnaire et un thème encore très controversé du point de vue théorique, les supraconducteurs à haute température critique.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-a1335


Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

3. Effets du désordre

3.1 Structure électronique d’une impureté

HAUT DE PAGE

3.1.1 Règle de somme de Friedel

La théorie des collisions est très adaptée au traitement de la structure électronique près d’une impureté ; cette dernière est un obstacle, un potentiel localisé, sur lequel les électrons de conduction vont diffuser.

Une première remarque est que, s’il existe des états liés dans un potentiel local, les fonctions d’onde diffusées, c’est‐à‐dire celles à énergie positive, doivent être orthogonales aux fonctions des états liés. Cela signifie que la partie radiale devra avoir zéros s’il y a états liés. La comparaison avec la partie radiale de moment cinétique orbital de l’onde exp (ik · r ) pour k ®rarr; 0 montre que l’on a :

Ce résultat qui peut se démontrer rigoureusement s’appelle théorème de Levinson. Il se généralise de la façon suivante aux collisions des électrons de conduction sur une impureté.

On suppose que l’impureté unique, de valence supérieure de Z à celle de l’élément hôte, est au centre d’une pièce sphérique de rayon R. Les fonctions d’onde des électrons de ce système, même sans l’impureté, ne sont plus des ondes planes exp (ik · r...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Effets du désordre
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - KITTEL (C.) -   Physique de l’état solide.  -  Dunod Université Bordas (Introduction au sujet universellement utilisée) (1983).

  • (2) - ZIMAN (J.M.) -   Principles of the theory of solids.  -  Cambridge University Press (Introduit nombre de concepts théoriques à un niveau relativement élémentaire) (1964).

  • (3) - HARRISON (W.A.) -   Solid state theory.  -  McGraw‐Hill (1970).

  • (4) - MADELUNG (O.) -   Introduction to solid state theory.  -  Springer‐Verlag (HARRISON (W.A.) - Solid state theory. et MADELUNG (O.) - Introduction to solid state theory. sont des cours un peu plus avancés) (1978).

  • (5) - KITTEL (C.) -   Quantum theory of solids.  -  Wiley (Complément du livre cité plus haut du même auteur, clair mais déjà assez ancien) (1963).

  • (6) - JONES (W.), MARCH (H.) -   Theoretical...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS