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1 - TRANSFORMATION DE SHANKS, EPSILON ALGORITHME DE WYNN

  • 1.1 - Δ2 d’Aitken, la transformation de Shanks d’ordre 1
  • 1.2 - Transformation de Shanks d’ordre k, epsilon algorithme de Wynn

2 - PROBLÈME CONCRET

  • 2.1 - Transformation de Shanks d’ordre 1 pour vecteurs, par projection
  • 2.2 - Δ2 d’Aitken pour vecteurs, par projection
  • 2.3 - Transformation de Shanks d’ordre k pour vecteurs, par projection
  • 2.4 - Epsilon algorithmes topologiques

3 - ALGÈBRE DE CLIFFORD

4 - APPLICATION DE L’ALGÈBRE DE CLIFFORD À L’ACCÉLÉRATION DE CONVERGENCE VECTORIELLE, LIBRE DE PROJECTION

  • 4.1 - Construction de Δ2 d’Aitken vectoriel, libre de projection
  • 4.2 - Transformation de Shanks d’ordre k pour vecteurs, libre de projection
  • 4.3 - Epsilon algorithme vectoriel, libre de projection

5 - NOYAU DE ∆2 D’AITKEN VECTORIEL, LIBRE DE PROJECTION

  • 5.1 - Noyau de …
  • 5.2 - Noyau de ∆2 d’Aitken vectoriel libre de projection : forme algébrique explicite
  • 5.3 - Algèbre de Clifford : application aux rotations
  • 5.4 - Noyau de …

6 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : AF93 v1

Problème concret
Algèbre de Clifford et applications

Auteur(s) : Ahmed SALAM

Date de publication : 10 déc. 2024

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RÉSUMÉ

L’algèbre de Clifford universelle réelle associée à un espace vectoriel réel de dimension finie n a pour propriété de contenir cet espace et aussi l’ensemble R. Elle a pour dimension 2n en tant qu’espace vectoriel réel et est actuellement sujet d’intérêt d’une communauté scientifique assez large, grâce aux opportunités d’applications qu’elle offre. Dans cet article, partant d’un problème concret, il est montré comment l’utilisation d’une telle algèbre vient pallier l’insuffisance de calculs lorsque ces derniers sont restreints juste à des espaces vectoriels. En effet, la multiplication interne permet de faire des produits de vecteurs de l’espace auquel elle est associée.

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Auteur(s)

  • Ahmed SALAM : Maître de conférences, Habilité à diriger des recherches - Laboratoire de Mathématiques Pures et Appliquées, UR 2597, Université du Littoral-Côte d’Opale, Calais, France

INTRODUCTION

Dans la littérature, on rencontre des concepts bien établis et des résultats suffisamment riches concernant des thèmes tels que l’approximation rationnelle de fonctions réelles à une variable réelle, polynômes orthogonaux réels à une variable réelle, l’accélération de convergence d’une suite réelle, etc. Quand on a besoin d’étendre ces mêmes concepts au cas vectoriel, on est confronté à l’insuffisance des structures algébriques d’un espace vectoriel. Ainsi par exemple, d’une manière empirique, une construction d’un « inverse » d’un vecteur non nul x d a été donnée par la formule x x 2 2 et a été utilisée dans de nombreuses généralisations. Il est évident que cet « inverse » n’a aucun sens algébrique, étant donné l’absence, dans un espace vectoriel, d’une loi multiplicative interne et par conséquent d’un élément neutre. Cet « inverse » est désigné dans la littérature comme l’inverse de Samelson ou le pseudo-inverse de Moore-Penrose, pour mettre l’accent sur la carence de l’existence de l’inverse d’un vecteur au sens algébrique.

L’introduction de l’algèbre de Clifford universelle associée à un espace vectoriel réel d , muni d’une forme bilinéaire symétrique non dégénérée, a été motivée par ce besoin de construire une loi multiplicative interne de telle sorte que la nouvelle structure (algèbre de Clifford) soit une algèbre, contenant l’espace d . L’algèbre est associative, non commutative. Le corps , le corps  des quaternions sont des premiers exemples simples d’algèbre de Clifford. Bien qu’elle ne soit pas intègre en général, tout vecteur non nul x de d considéré comme espace vectoriel euclidien admet un inverse et un seul au sens algébrique, dans l’algèbre de Clifford associée à d et cet inverse coincide avec x x 2 2 .

Dans cet article, à partir d’un exemple concret issu des concepts d’accélération de convergence de suites vectorielles, et après avoir souligné les difficultés rencontrées quand les approches sont basées seulement sur des calculs dans d , il est montré comment le recours à l’algèbre de Clifford associée permet de surmonter toutes ces difficultés et d’établir de nouveaux résultats et une meilleure compréhension.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-af93


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2. Problème concret

Le besoin d’étendre ces concepts scalaires à des suites de vecteurs est trivial. Il est toujours possible de se contenter d’appliquer ces transformations aux composantes de la suite vectorielle. Cette manière de faire présente peu d’intérêt. Elle ne considère pas un vecteur dans sa « globalité », mais juste comme une succession de composantes indépendantes les unes des autres. Le calcul ne comporte pas d’interactions entre les composantes d’un vecteur. Le propos sera plus clair dans la suite.

2.1 Transformation de Shanks d’ordre 1 pour vecteurs, par projection

On considère maintenant une suite vectorielle ( s n ) où le terme s n d . Est-il possible de transformer formellement ( s n ) en une suite vectorielle ( T 1 (n) ) où chaque terme de la suite T 1 (n) d satisfait les même contraintes que la transformation de Shanks dans le cas scalaire

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - SHANKS (D.) -   Non linear transformations of divergent and slowly convergent sequences.  -  J. Math. Phys., 34 : 1–42 (1955).

  • (2) - AITKEN (A.C.) -   On Bernoulli’s numerical solution of algebraic equations.  -  Proc. R. Soc. Edinb., 46 : 289–305 (1925-1926).

  • (3) - WYNN (P.) -   On a device for computing the em (sn) transformation.  -  Math. Tables Aids Comput., 10 : 91–96 (1956).

  • (4) - WYNN (P.) -   Acceleration techniques for iterated vector and matrix problems.  -  Math. Comp., 16 : 301–322 (1962).

  • (5) - ARTIN (A.) -   Geometric Algebra.  -  Interscience, New York (1966).

  • (6) - GARLING (D.J.H.) -   Clifford Algebras: An Introduction.  -  London Mathematical Society, Student Texts 78.

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