Article de référence | Réf : AF3331 v1

Éclairages tomographiques dynamiques
Mécanique des fluides - Visualisation par diffusion de la lumière

Auteur(s) : Jean-Pierre PRENEL, Paul SMIGIELSKI

Date de publication : 10 oct. 1999

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Auteur(s)

  • Jean-Pierre PRENEL : Professeur à l’Université de Franche-Comté - Responsable de l’Équipe Métrologie Optique et Microtechniques de l’Institut de Génie Énergétique de Belfort

  • Paul SMIGIELSKI : Docteur ès Sciences - Ingénieur ESO - Attaché à la Direction Scientifique de l’Institut franco-allemand de Recherches de Saint-Louis - Cofondateur d’HOLO 3 - Professeur conventionné ENSPS - Université Louis Pasteur de Strasbourg

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INTRODUCTION

Le point commun à toutes ces méthodes est l’existence d’un traceur dont le mouvement est observé à partir de la lumière qu’il émet ou qu’il diffuse. On peut distinguer les méthodes pariétales, dans lesquelles les traceurs sont placés sur la paroi d’une maquette, de celles où ils sont injectés au cœur du fluide. On distingue également les méthodes traditionnelles pour lesquelles l’éclairage est issu d’une source de lumière incohérente, le plus souvent blanche, et les méthodes tomographiques utilisant la lumière cohérente d’un laser. Dans tous les cas, le mouvement des traceurs est supposé représentatif de l’écoulement étudié.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-af3331


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5. Éclairages tomographiques dynamiques

Les nappes dynamiques sont obtenues par balayage d’un faisceau laser focalisé grâce à un réflecteur tournant ou oscillant. L’utilisation de miroirs tournants constitue la méthode la plus simple, la moins onéreuse, mais présente peu de souplesse si l’on souhaite modifier fréquemment les paramètres de balayage (position moyenne et amplitude). Par ailleurs, elle est limitée à la réalisation de nappes planes. Les réflecteurs oscillants sont généralement mis en mouvement par des galvanomètres ferromagnétiques asservis : leur domaine d’intervention est plus vaste en raison de la facilité de réglage électrique des paramètres géométriques de la nappe, de la diversité des signaux de commande (forme et fréquence) (figure 8) et de la possibilité de générer des nappes tridimensionnelles, en associant un double déflecteur xy ; en revanche, les fréquences courantes de ces systèmes sont limitées à quelques centaines de hertz.

Dans tous les cas, la densité de puissance (en valeur moyenne) est plus homogène transversalement que dans le cas d’une nappe statique (figure 8b et c ). En revanche, l’utilisation des nappes dynamiques est indissociable de la présence de phénomènes stroboscopiques dus à l’interaction du balayage et des mouvements des traceurs. Le plus souvent, il est préférable de minimiser ces effets en optimisant la direction et la fréquence du balayage, ou en travaillant sur des phénomènes stationnaires ; mais il est possible également de les exploiter afin d’obtenir des informations quantitatives (voir ci-après oscilloscope optique). Un moyen efficace de s’éloigner des conditions d’une interaction stroboscopique consiste enfin à remplacer les dispositifs électromécaniques par des déviateurs acousto-optiques qui allient la rapidité (jusqu’à 50 kHz) à la facilité de réglage mais présentent un coût supérieur.

  • Balayages périodiques

    Le signal de commande est généralement triangulaire afin d’assurer l’uniformité de la vitesse de translation du faisceau : dans ce cas, la variation transversale d’intensité lumineuse dans une section de la nappe est pratiquement négligeable, en valeur moyenne (figure 8c ). Le système de balayage peut toujours être associé...

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