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De nouveaux matériaux plastiques à surfaces hydrophiles, très hydrophobes, voire ultrahydrophobes, sont susceptibles d'apporter des solutions intéressantes dans plusieurs secteurs industriels où les risques de biocontamination sont incontournables.
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2. Mécanismes impliqués dans la biocontamination des surfaces ?
Les différentes études réalisées jusqu'à ce jour pour comprendre les mécanismes impliqués dans la biocontamination des surfaces ont mis en évidence deux grandes étapes dans la mise en place du processus bioadhésif :
-
le transport des cellules vers le support récepteur ;
-
l'adhésion proprement dite.
Si le transport a pu être relié aux conditions hydrodynamiques environnantes, l'adhésion quant à elle dépend des interactions physico-chimiques susceptibles de s'établir entre la surface des corps en présence. Comme dans tout phénomène interfacial, ces interactions sont directement liées aux caractéristiques physico-chimiques de surface des cellules et du support récepteur (charge électrique, caractère hydrophobe/hydrophile, propriétés Lewis acide-base et van der Waals).
Lorsque les deux premières étapes du phénomène bioadhésif sont atteintes, les cellules adhérentes peuvent consolider leur position à la surface du support récepteur notamment par la synthèse de composés extracellulaires de type lipopolysaccharides, lipopeptides, protéines, biosurfactants... Enfin, si les conditions environnementales sont favorables, elles peuvent se multiplier à la surface du matériau récepteur, proliférer et former des structures plus ou moins denses et complexes souvent appelés « biofilm » (figure 1) .
Réduire les risques associés à la présence de cellules indésirables à la surface des matériaux impose de maîtriser l'adhésion cellules/support récepteur. L'adhésion étant liée aux propriétés de surface des cellules, du support récepteur et du fluide environnant, tout facteur susceptible de modifier ces propriétés peut favoriser ou à l'inverse limiter ce phénomène bioadhésif .
Concernant les micro-organismes (cellules procaryotes), c'est l'architecture et la nature des groupements chimiques présents à l'extrême surface des parois microbiennes (groupements carboxyles, phosphates, protéines etc.) qui déterminent leurs caractéristiques. De ce fait et pour des conditions environnementales identiques, deux micro-organismes n’ayant pas strictement la même composition de paroi n’ont pas le même comportement bioadhésif. Ce phénomène, bien qu’il soit...
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