Conclusion et perspectives
Détection de l'ionisation des aliments

Sur le plan scientifique, la recherche fondamentale sur l'irradiation agroalimentaire n'est plus à faire ; restent seulement des études de recherche et développement pour adapter le procédé, notamment à certains pays du tiers-monde. Le problème dans les pays développés est essentiellement socioculturel (qui ne se pose d'ailleurs pratiquement pas pour les médicaments), au niveau des circuits de distribution, avec la « peur de la réaction du consommateur ».

• Les États européens peuvent autoriser, au niveau national, l'ionisation d'aliments et d'ingrédients alimentaires ayant reçu un avis favorable du Comité scientifique de l'alimentation humaine en 1986, 1992 ou 1998 (par exemple les fruits, légumes, céréales, poissons ou crustacés, viandes fraîches ou volailles), mais le choix des divers pays européens étant très variable, le développement industriel du procédé ne peut s'effectuer malgré l'avis favorable de l'EFSA .

  On en arrive donc à une situation quelque peu ubuesque où :

  • le consommateur ne peut choisir lui-même, puisque le procédé n'est que très peu appliqué ;

  • certains industriels, de peur de l'obligation d'étiquetage (figure 1), en arrivent à utiliser (ou réutiliser) des traitements de fumigation (interdits et dont la toxicité est prouvée) à la place du traitement ionisant, dont la non-toxicité est, elle, démontrée ;

  • les produits biologiques, qui peuvent être de qualité microbiologique très aléatoire,...