Présentation

Article

1 - DÉCHARGE LUMINESCENTE UTILISÉE EN ANALYSE

2 - INSTRUMENTATION

3 - CARACTÉRISTIQUES ANALYTIQUES

4 - APPLICATIONS

5 - CONCLUSIONS, PERSPECTIVES

Article de référence | Réf : P2649 v1

Instrumentation
Spectrométrie de masse à décharge luminescente GDMS

Auteur(s) : Frédéric CHARTIER, Michel TABARANT

Relu et validé le 10 oct. 2015

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

Les décharges luminescentes, très utilisées dans l'industrie, en particulier en microélectronique, servent aussi, depuis une cinquantaine d'années, de sources d'atomisation, excitation et ionisation en spectrochimie analytique. Une des méthodes mettant à profit ces décharges luminescentes est la spectrométrie optique, appelée alors spectrométrie de spectrométrie de masse à décharge luminescente GDMS. Grâce à sa fiabilité, sa sensibilité et sa reproductibilité, cette technique est très fréquemment retenue pour l’analyse directe d’échantillons solides, qu’ils soient isolants ou conducteurs.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

INTRODUCTION

Les décharges luminescentes, traduction de l'anglais glow discharges, sont très utilisées dans l'industrie, en particulier en microélectronique pour la gravure de surfaces et la fabrication de matériaux par le dépôt de couches minces et revêtements divers. Elles servent également au nettoyage et au prétraitement de surfaces.

Ces décharges luminescentes, et c'est l'objet de ce dossier, servent aussi de sources d'atomisation, excitation et ionisation en spectrochimie analytique, depuis une cinquantaine d'années.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p2649


Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

2. Instrumentation

Un appareil de GDMS se compose d'une source à décharge luminescente, destinée à former des ions, d'un spectromètre de masse, constitué d'un séparateur de masse et d'un détecteur, et, enfin, d'un système d'acquisition et de traitement des données (figure 7).

2.1 Sources à décharge luminescente

Schématiquement, une source à décharge luminescente est donc constituée d'une cathode (l'échantillon à analyser), d'une anode, et d'un bloc isolant séparant les deux électrodes. Cette source est mise sous pression réduite d'argon, avant l'application de la décharge électrique entre les deux électrodes.

Différentes géométries de lampes à décharge luminescente ont été, et sont encore, développées pour leur utilisation en GDMS [7]. Nous ne présenterons ici que les principales configurations :

  • sources à cathodes creuses ;

  • sources pour échantillon sous forme d'électrode dit « bâtonnet » ;

  • sources pour échantillon plan.

Pour une géométrie donnée, trois paramètres contrôlent le fonctionnement de la décharge : le courant, la tension et la pression, deux d'entre eux étant imposés. Le fonctionnement de la décharge a lieu ainsi, soit à pression et courant constants, soit à pression et tension constantes.

Quel que soit le type de lampe employé, la présence de gaz résiduels et de vapeur d'eau, susceptibles d'être désorbés, a un effet important sur le fond spectral et sur la production d'ions. C'est la raison pour laquelle le refroidissement de l'ensemble de la source par un système cryogénique est régulièrement utilisé. Cela permet également d'améliorer la stabilité de la source. L'emploi d'un purificateur de gaz installé en série sur la ligne d'alimentation en Ar permet, en outre, de réduire la teneur en H, O et N.

HAUT DE PAGE

2.1.1 Lampe à cathode creuse

Ce...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Instrumentation
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - DUCKWORTH (D.C.), MARCUS (R.K.) -   Radio Frequency Powered Glow Discharge Atomization/Ionization Source for Solids Mass Spectrometry.  -  Anal. Chem., 61, 1879-1886 (1989).

  • (2) - LEWIS (C.L.), MOSER (M.A.), DALE (D.E.), HANG (W.), HASSELL (C.), KING (F.L.), MAJIDI (V.) -   Time-Gated Pulsed Glow Discharge : Real-Time Chemical Speciation at the Elemental, Structural and Molecular Level for Gaz Chromatography Time-of-Flight Mass Spectrometry.  -  Anal. Chem., 75, 1983-1996 (2003).

  • (3) - FLIEGEL (D.), FUHRER (K.), GONIN (M.), GUNTHER (D.) -   Evaluation of a pulsed glow discharge time-of-flight mass spectrometer as a detector for gas chromatography and the influence of the glow discharge source parameters on the information volume in chemical speciation analysis.  -  Anal. Bioanal. Chem., 386, 169-179 (2006).

  • (4) - HARRISON (W.W.), HANG (W.) -   Pulsed glow discharge time-of-flight mass spectrometry.  -  J. Anal. Atom. Spectrom., 11, 835-840 (1996).

  • (5) - HARRISON (W.W.), HANG (W.), YAN (X.), INGENERI (K.), SCHILLING (C.) -   Temporal considerations with a microsecond pulsed glow discharge.  -  J. Anal. Atom. Spectrom., 12, 891-896...

DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES

1 Instruments commerciaux

(liste non exhaustive)

Si de nombreux GDMS en utilisation ont été développés par les laboratoires de R analytiques à partir d'ICPMS, SSMS, spectromètres de masse à source à impact électronique,…, différents constructeurs ont commercialisé des GDMS. On peut citer :

  • la société Fisons/VG qui a commercialisé, en 1983, un GDMS à secteur magnétique et haute résolution, le VG 9 000, (sans doute le GDMS le plus vendu), et un GDMS quadripolaire le GloQuad, en 1989 ;

  • un autre constructeur, Kratos, qui a produit un GDMS à secteur magnétique et haute résolution, dans les années 1990, le « Concept ».

  • La société Turner Scientific qui a commercialisé le TS SOLA, un spectromètre de masse quadripolaire avec une source ICP pouvant être remplacée par une source à décharge luminescente.

De nouvelles générations de GDMS commencent à apparaître sur le marché comme le Glow Element de Thermo Finnigan, développé à partir de l' ICPMS Element .

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS