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Article

1 - PROBLÈMES RENCONTRÉS AVEC LES NORMES ACTUELLES

2 - PROBLÉMATIQUE DU TOLÉRANCEMENT

3 - NÉCESSITÉ D’UN LANGAGE COMMUN POUR LES MÉCANICIENS

4 - SCHÉMA DIRECTEUR CR ISO/TR 14638 (OCTOBRE 1996)

5 - SITUATION D’UNE NORME DANS LA MATRICE GPS

6 - MAILLONS DES CHAÎNES DE NORMES GPS

7 - ASPECT FINANCIER DU TOLÉRANCEMENT

8 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : R1210 v2

Aspect financier du tolérancement
Spécification géométrique des produits (GPS)

Auteur(s) : Jean-Hugues MARCHÈSE

Date de publication : 10 juin 2004

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RÉSUMÉ

La spécification géométrique des produits (GPS) permet de définir dans un langage commun et standardisé les caractéristiques géométriques. Ce langage commun a été rendu indispensable par toutes les problématiques de sous-traitance et de mondialisation du marché, comme l'explique cet article. Les différents aspects des normes GPS sont expliquées dans cet article, avec en conclusion une présentation de l'aspect financier du tolérancement. 

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Auteur(s)

  • Jean-Hugues MARCHÈSE : Enseignant de Génie mécanique à l’IUT d’Aix-en-Provence - Membre de l’association Métrologie Grand Sud

INTRODUCTION

Le développement de la sous-traitance, la multiplication des échanges (nationaux et internationaux) et la mise en place de systèmes d’assurance qualité ont mis en évidence la nécessité d’un langage commun, univoque et reconnu de tous les partenaires pour définir les spécifications d’un produit.

Dans le rapport ISO/TR 14638, il est dit :

« La spécification géométrique des produits : GPS (Geometrical Products Specification), consiste à définir au travers d’un dessin de définition, la forme, les dimensions et les caractéristiques de surface d’une pièce qui en assurent un fonctionnement optimum, ainsi que la dispersion autour de cet optimum pour laquelle la fonction est toujours satisfaite.

La fabrication produira des pièces réelles, qui ne sont pas parfaites, et qui présentent des écarts par rapport à l’optimum d’une part, et d’une pièce à l’autre d’autre part.

Ces pièces réelles seront mesurées afin de les comparer à la spécification.

Il est nécessaire de pouvoir relier :

  • la pièce imaginée par le concepteur ;

  • la pièce réelle fabriquée ;

  • la connaissance de la pièce obtenue par mesurage.

Pour que cette relation puisse se faire et pour permettre une compréhension mutuelle, des normes ont été développées dans le domaine GPS, traitant des définitions de base, de la représentation symbolique, des principes de mesure, etc. ».

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-r1210


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7. Aspect financier du tolérancement

Il est admis que 80 % du coût d’une pièce est induit au cours de la conception de celle-ci. Le bureau d’études doit pouvoir disposer d’un budget d’heures suffisant pour :

  • mener une analyse fonctionnelle poussée du mécanisme ;

  • faire l’inventaire des groupes de surfaces fonctionnelles ;

  • coter chaque groupe fonctionnel de façon interne (chaque surface est-elle cotée en position, orientation, forme, paramètres d'états de surface et définie par ses caractéristiques mécaniques ?) ;

  • coter chaque groupe fonctionnel en situation par rapport aux autres ;

  • s’assurer que la cotation est univoque ;

  • s’assurer, au cours d’une revue de projet, avec les autres partenaires, que les spécifications portées sont réalistes notamment en terme de tolérance.

Tout cela demande du temps de réflexion et de concertation. Des essais de validation sont quelquefois à envisager.

On constate que des spécifications comportent, trop fréquemment, des tolérances de faible étendue qui induisent un coût élevé. Les moyens de production et de contrôle doivent garantir la conformité à la spécification en terme de capacité. Les investissements sont importants. Cela implique des réglages et des surveillances plus fréquents.

Il faut que cette tolérance faible se justifie :

  • n’accorderons-nous pas une dérogation si la tolérance est dépassée ? Si oui, pourquoi ne pas augmenter la tolérance dès la conception ?

  • la tolérance mise ne tient-elle pas déjà compte de l’incertitude de mesure ? Un dialogue avec le service métrologie s’impose ;

  • ou tout simplement ne réduit-on pas la tolérance pour brider la production et « garantir » que « si on demande le 0,01 mm on est sûr que les 0,05 mm seront respectés ...! » ? On entend souvent cet argument définitif de la part de projeteurs toujours enclins à se décharger de leurs responsabilités sur le partenaire suivant.

À titre d’information, le coût du traitement d’une non-conformité dans une entreprise industrielle de taille nationale et évalué entre 80 et 120 euros.

Un autre constat est que le coût d’une erreur se multiplie par un facteur de l’ordre de 10 à chaque étape de la vie du...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  • Dossier : Le concept GPS – amélioration de la compétitivité par la spécification -Technologies et formations no 84, mai 1999, p. 5 à 42, PYC édition.

  • (2) -   *  -  • Dossier : Le GPS en marche – CETIM-Informations no 159, juillet 1998, p. 15 à 48, CETIM.

  • (3) - • BOURDET (P.), MATHIEU (L.) -   Tolérancement et métrologie dimensionnelle.  -  140 p., CETIM (1998).

  • (4) -   *  -  • Techniques de mesure sur Machines à Mesurer Tridimensionnelles – Transfert d’expériences ouvrage collectif, coordonné par l’association Métrologie Grand Sud et présenté sous formes de 80 fiches, accompagné d’un CDRom, 1998, Collège français de métrologie.

NORMES

  • Spécification Géométrique des Produits (GPS) – Schéma directeur. - CR ISO/TR 14638 - (oct. 1996)

1 Sites internet

• Site de l’Afnor : http://www.afnor.fr

• Site de l’ISO : http://www.iso.ch

• Tolérancement Géométrique – F. SCHNEIDER IUFM de Lorraine, Université de Metz – [email protected]

• Exploitation du concept GPS et de la normalisation pour la Spécification des Produits – CERPET ministère de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie – http://www.cnr-cmao.ens-cachan.fr

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