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1 - TERMINOLOGIE RELATIVE AUX QUALITÉS D’UNE CHAÎNE DE MESURE

2 - DESCRIPTION DES PRINCIPAUX CAPTEURS

  • 2.1 - Capteurs les plus répandus
  • 2.2 - Capteurs pour applications particulières

3 - MÉTHODES D’UTILISATION DES CAPTEURS

Article de référence | Réf : R2517 v1

Terminologie relative aux qualités d’une chaîne de mesure
Mesure des températures - Chaîne de mesure

Auteur(s) : Jacques ROGEZ, Jean LE COZE

Date de publication : 10 mars 2010

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RÉSUMÉ

Le choix d’un instrument de mesure est complexe. Cet article a pour but de servir de guide à son choix, en répondant aux questions essentielles et en étudiant les diverses possibilités de mesure. Une chaîne thermométrique comprend le capteur, la zone de transmission et l’appareil de lecture. Sont exposés ici les capteurs les plus répandus et leurs méthodes d’utilisation, celles entre autres liées à la localisation de la mesure dans l’espace et dans le temps, et celles de corps en mouvement.

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ABSTRACT

Choosing a measurement instrument is complex. The aim of this article is to assist in this choice, by answering essential questions and studying the various measurement possibilities. A thermometric chain comprises the sensor, the transmission zone and the reading device. This article presents the most widely used sensors and their methods of use, including measurement methods in space and time as well as those of bodies in motion.

Auteur(s)

  • Jacques ROGEZ : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure d’Électrochimie et d’Électrométallurgie de Grenoble - Docteur ès sciences - Directeur de recherche CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) à l'IM2NP – Institut des Matériaux, de Microélectronique et des Nanosciences de Provence (Marseille)

  • Jean LE COZE : Ingénieur civil des Mines - Docteur ès sciences - Professeur à l’École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne

INTRODUCTION

Le présent article de synthèse constitue une introduction à la rubrique Thermométrie. À ce titre, il sera fait de fréquents renvois aux différents articles de cette rubrique, où sont détaillées les méthodes particulières propres à chaque capteur.

Le choix d’un instrument de mesure n’est pas toujours facile. Il faut avant toute chose se poser les bonnes questions, prendre connaissance des diverses possibilités de mesure et répondre raisonnablement à ces questions. Dans ce choix intervient aussi l’influence des conditions particulières de la mesure envisagée sur la précision de la mesure.

Cet article a pour but de guider dans cette démarche l’expérimentateur en thermométrie, car la mesure de température s’avère en effet très diverse selon les situations rencontrées.

Dans le premier chapitre [R 2516v2] sont rappelées quelques notions fondamentales nécessaires et sont posées les questions essentielles avant le choix.

Dans le présent article, les capteurs et méthodes d’utilisation seront exposées succinctement en faisant référence aux articles spécialisés de ce traité Mesures et Contrôle.

Une chaîne thermométrique comprend trois parties qui sont parfois difficilement dissociables :

  • le capteur transforme l’énergie thermique puisée au sein du milieu étudié en énergie électrique ou mécanique ;

  • la zone de transmission conditionne et souvent amplifie le signal ;

  • l'appareil de lecture ou d’enregistrement est pratiquement toujours de nature électronique à cause de la facilité de traitement du signal qu’assure cette technologie. Actuellement, le signal est digitalisé, ce qui rend la lecture encore plus directe.

Quelques exemples :

  • dans un thermomètre à dilatation de liquide, le capteur est représenté par le bulbe contenant le liquide qui se dilate, la zone de transmission est représentée par le tube capillaire contenant le liquide, l'appareil de lecture est une simple graduation ;

  • dans un thermomanomètre la zone où le gaz se dilate représente le capteur, la zone de transmission est le tube contenant le gaz qui est en connexion avec le manomètre constituant l'appareil de lecture ;

  • dans le cas d’un couple thermoélectrique, la distinction entre les trois parties est simple : les soudures chaude et froide constituent le capteur qui est relié par les cordons de liaison à l'amplificateur ou au voltmètre.

En pyrométrie, l’atmosphère situé sur le trajet du rayon fait partie de la chaîne de transmission et engendrera des corrections à effectuer.

La dissociation et le remplacement de chacune des parties distinctes est souvent possible. Cependant dans certains cas, la chaîne est indissociable comme dans le thermomètre à dilatation de liquide ou les cônes fusibles par exemple.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-r2517


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1. Terminologie relative aux qualités d’une chaîne de mesure

  • La fidélité est la qualité première de tout appareil de mesure. Un appareil non fidèle n’est pas un appareil de mesure. La fidélité est l’aptitude à donner de manière reproductible dans des conditions d’utilisation définies, des réponses très voisines lors de l’application répétée d’un même signal d’entrée. Indépendamment de la justesse, l’erreur de fidélité décrit la dispersion des mesures d’une même température au cours d’une série d’expériences. Elle résulte de différentes erreurs, liées à la mobilité, aux hystérésis, à la lecture ou même aux bruits de fond lorsque la sensibilité est trop élevée. Si les grandeurs d’influence liées aux conditions de la mesure sont mal maîtrisée, on sera contraint de considérer leurs effets comme faisant partie de l’erreur de fidélité.

  • La sensibilité d'une chaîne de mesure est le quotient de l’accroissement de sa réponse G par l’accroissement correspondant du signal d’entrée, dans notre cas la température. Elle se mesure par la dérivée dG/dT, c’est-à-dire par la pente de la réponse. Les unités de la sensibilité seront M.K−1 où M est l’unité de la grandeur affectée par la température que le dispositif de mesure appréhende. M représentera des ohms, des volts, des mètres, des pascals, etc. Pour une plus grande facilité dans le stockage des données, on emploie, lorsque c’est possible, les sensibilités réduites définies par 1/G.(dG/dT) ou 1/G0.(dG/dT) où G et G0 sont les valeurs des grandeurs mesurées respectivement à T ou à T0, température de référence. Ces sensibilités réduites s’expriment alors en K−1. La sensibilité réduite peut avoir une signification physique. Par exemple, lorsque G est une longueur, elle représente un coefficient de dilatation ; si G est une résistance, elle représente un coefficient de température d’une résistance. Enfin, il convient de ne pas confondre sensibilité et seuil de mobilité : ce dernier est la plus petite variation du signal d’entrée qui provoque une variation perceptible...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - LANDAU (L.), LIFCHITZ (E.) -   Physique statistique  -  Éd. MIR., Moscou (1967).

  • (2) - ATKINS (P.W.) -   Chaleur et désordre, le deuxième principe de la thermodynamique  -  L’univers des sciences. Bibliothèque Pour la Science (1987).

  • (3) - DE RYCKER (H.) -   Chaleur et entropie, démystification de la notion d’entropie  -  Vaillant-Cannanne SA Liège (1976).

  • (4) -   Comité International des Poids et Mesures. Comité Consultatif de Thermométrie  -  8e Session. Annexe 14. Édité par le Bureau International des Poids et Mesures (1967).

  • (5) -   Vocabulaire international de métrologie – Concepts fondamentaux et généraux et termes associés (VIM)  -  ISO/IEC Guide 99:2007.

  • (6) -   Temperature. Its measurement and control in science and industry  -  (La...

NORMES

  • Exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’étalonnages et d’essais. - ISO/IEC 17025 - 2005

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