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1 - CONTEXTE

2 - SPECTROMÉTRIES PORTABLES (XRF, XRD, IR, RAMAN, LIBS)

  • 2.1 - Fluorescence X (XRF)
  • 2.2 - Diffraction RX
  • 2.3 - Spectroscopie IR
  • 2.4 - Spectroscopie Raman
  • 2.5 - LIBS
  • 2.6 - Concurrents : mesures par micro-faisceaux (accélérateurs, synchrotrons)
  • 2.7 - Traitements de données et chimiométrie

3 - CHROMOPHORES, MARQUEURS CHRONOLOGIQUES ET TECHNOLOGIQUES

4 - MARQUEURS TECHNOLOGIQUES EN ARTS DU FEU

5 - SPECTROSCOPIE RAMAN : OUTILS ET CRITÈRES D'ANALYSE

6 - IDENTIFICATION DES PRODUCTIONS, FAUX ET RESTAURATIONS : QUELQUES EXEMPLES

7 - CONSERVATION ET PERSPECTIVES

Article de référence | Réf : RE217 v1

Identification des productions, faux et restaurations : quelques exemples
Analyse non destructive des objets d'art par méthodes spectroscopiques portables

Auteur(s) : Philippe COLOMBAN

Date de publication : 10 nov. 2012

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RÉSUMÉ

Après une brève présentation de l'histoire de l'analyse des objets d'art, l'accent est mis sur les deux révolutions, la première avec la floraison de nombreuses techniques destructives, puis la seconde avec l'apparition d'instruments portables (XRF, XRD, IR, Raman, LIBS). Les processus de coloration et les technologies propres aux Arts du Feu (céramiques, verre, métaux) offrent à l'étude des micro- et nanostructures des marqueurs chronologiques et technologiques. La microspectromètrie Raman, technique sans contact, portable et non destructive, apparaît comme la méthode la plus appropriée.

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ABSTRACT

Non-destructive analysis of works of art via portable spectroscopic methods

After having briefly presented the history of the analysis of works of art, this article focuses on the two revolutions i.e. the booming of a large number of destructive techniques and the introduction of portable instruments (XDF, XRD, IR, Raman, LIBS). The coloring processes and technologies specific to the Arts of Fire (ceramics, glass, metals) provide chronological and technological markers to the study of micro and nanostructures. The Raman microspectrometry, a contactless, portable and non-destructive technique appears to be the most appropriate method.

Auteur(s)

  • Philippe COLOMBAN : Directeur de recherche CNRS - Directeur adjoint du LADIR, UMR7075 CNRS-Université Pierre et Marie Curie

INTRODUCTION

Points clés

Domaine : Techniques d'imagerie et d'analyse

Degré de diffusion de la technologie : Émergence | Croissance | Maturité

Technologies impliquées : mesures non destructives et portables ; optique, spectroscopies

Domaines d'application : objets et œuvres d'art ; verre, céramique, matière picturale, pigments

Principaux acteurs français : LADIR, C2RMF

Pôles de compétitivité :

Centres de compétence :

Industriels : HORIBA Scientific, Bruker Optics, Renishaw, Kayser Optical, BWTec, Deltanu, Thermo Fisher Scientific

Autres acteurs dans le monde : Bradford University, Art Institut Chicago, Ghent University, University of the Basque Country, Victoria & Albert Museum, University of Modena, University of Padua

Contact : [email protected]/ http://www.ladir.cnrs.fr/

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-re217


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6. Identification des productions, faux et restaurations : quelques exemples

6.1 Blancs et bleus

Nous prendrons quelques exemples pour illustrer l'identification de technologies spécifiques (emplois variés du lapis-lazuli, jusqu'à il y a peu considéré comme trop rare pour être utilisé comme pigment des verres et céramiques, multiplicité de la palette d'opacifiants : oxyde d'étain (figure 15), microbulles (figure 16), arséniates, zircons...), discrimination entre objets/parties originales et faux/restaurations. À l'exception des porcelaines préparées à partir de kaolins très purs, le corps des céramiques est plus ou moins coloré en jaune ou rouge par les traces d'oxydes de fer, en gris lors des cuissons très réductrices, ce qui rend difficile de poser un bon décor.

La première solution est de recouvrir le tesson par un engobe blanc (argile kaolinitique, grains de quartz, lait d'oxyde d'étain) ou coloré (engobe rouge ou noir des sigillées). Une autre solution est la dispersion d'un opacifiant : microbulles des émaux de céladon (Vietnam (figure 19), Chine) ou des premières porcelaines de J.F. Böttger, microprécipités de phosphate de calcium des émaux des porcelaines de Médicis et de nombreux émaux d'objets en verre mamelouks, d'antimoniates de calcium, de fluorite dans les émaux cloisonnés chinois, de wollastonite dans les émaux de porcelaines tendre, de cassitérite (oxyde d'étain) dans les productions islamiques, d'arséniates de plomb/calcium dans les verres lattimo vénitiens et dans les émaux du XIXe siècle, de zircon ou de zircone dans la seconde moitié du XXe siècle. Une combinaison de certaines des solutions ci-dessus peut marquer une production particulière (manufactures de porcelaines tendres, françaises par exemple) .

La...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BERTHELOT (M.) -   Introduction à la chimie des Anciens.  -  Steinheil, Paris (1889).

  • (2) - ROSMORDUC (J.) -   Une histoire de la physique et de la chimie.  -  Éditions du Seuil, Points-Sciences, Paris (1985).

  • (3) - BENSAUDE-VINCENT (B.), STENGERS (I.) -   Histoire de la chimie.  -  La Découverte, Paris (1992).

  • (4) - DJEBBAR (A.) -   Une histoire de la science arabe – Entretien avec ROSMORDUC (J.).  -  Éditions du Seuil, Points-Sciences, Paris (2001).

  • (5) - RASHED (R.) (Éd.) -   Histoire des sciences arabes.  -  Technologie, alchimie et sciences, Éditions du Seuil, vol. 3, Paris (1997).

  • (6) - THÉOPHILE 11-12th centuries -   Schedula diversarum artium.  -  Traduction by DODWELL (C.R.), Theophilus : the various arts, London (1961).

  • ...

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