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1 - PRINCIPE DE L’EFFET AUGER

2 - INSTRUMENTS, SPECTRES ET PERFORMANCES

3 - ANALYSE QUANTITATIVE : RELATION ENTRE L’INTENSITÉ ET LA CONCENTRATION

  • 3.1 - Évaluation simplifiée des concentrations
  • 3.2 - Approche plus élaborée de la quantification
  • 3.3 - Précision des mesures
  • 3.4 - Films minces et incidence oblique

4 - SYNTHÈSE DES PERFORMANCES ET LIMITES EN SONDE FIXE

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : P2620 v3

Conclusion
Spectroscopie Auger - Principes et performances en sonde fixe

Auteur(s) : Jacques CAZAUX

Date de publication : 10 juin 2007

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RÉSUMÉ

La spectroscopie Auger est une technique de microanalyse des surfaces qui permet l'identification des éléments constituant les premières couches atomiques (quelques nanomètres) de la surface des solides. Sa mise en oeuvre s'effectue dans un équipement analogue à celle d'un microscope électronique à balayage, doté de l'ultravide et équipé d'un analyseur d'électrons. Les limites de la technique sont liées aux effets perturbateurs du faisceau incident d'électrons, notamment sur les matériaux isolants ou fragiles.

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ABSTRACT

The Auger spectroscopy is a technique for the microanalysis of surfaces which allows for the identification of the components of the first atomic layers (of a few nanometers) of the surface of solids. Its implementation is carried out in equipment similar to that of a scanning electron microscope with the ultarvoid and equipped with an electron analyzer. the limits of this technique are linked to the disruptive effects of the incident electron beam, notably on insulating or fragile materials.

Auteur(s)

INTRODUCTION

La spectroscopie des électrons Auger (AES : « Auger electron spectroscopy ») induite par les électrons est une technique d’analyse des surfaces qui permet d’identifier les éléments (sauf H et He) constituant les toutes premières couches atomiques (quelques nanomètres) de la surface des solides avec une résolution latérale qui peut atteindre quelques nanomètres et une limite de détection de quelques dizaines ou moins d’atomes identiques. Son principe repose sur le mécanisme de l’effet Auger avec l’émission d’électrons ayant des énergies cinétiques caractéristiques des éléments dont ils sont issus et indépendantes de l’énergie des particules excitatrices incidentes. Aux fins de microanalyse des surfaces, le processus Auger est généralement induit par un faisceau finement focalisé d’électrons incidents de quelques kiloélectronvolts (5 à 25 keV) dans un équipement spécifique ayant une structure analogue à celle d’un microscope électronique à balayage qui serait doté de l’ultravide et équipé d’un analyseur d’électrons. En microanalyse locale, la sonde électronique incidente est focalisée sur le détail à analyser et le spectre des électrons, émis entre 50 eV et 2,5 keV est acquis. La position énergétique des raies Auger permet de déterminer la nature des éléments constituants et la mesure de l’intensité des raies permet, elle, d’accéder à leur concentration (dosage ou quantification). La précision sur les concentrations peut atteindre 5 % at/at, notamment quand les protocoles suggérés par des normes ISO (qui résultent d’une coopération internationale, le programme VAMAS) sont suivies.

Les limites de la technique sont liées aux effets perturbateurs du faisceau électronique incident qui rendent sa mise en œuvre délicate sur des matériaux isolants (effets de charge) et sur les matériaux fragiles comme par exemple les polymères (effets thermiques).

Détaillés dans le dossier suivant , les développements de la technique concernent la possibilité d’acquérir des cartographies x, y de la répartition des éléments superficiels (en mode balayage de la sonde incidente) ou des profils en profondeur de ces mêmes éléments (en mode sonde fixe combiné à une érosion ionique). Ses performances conduisent à des applications privilégiées concernant les industries de la microélectronique (analyse et contrôle des circuits à haute intégration), de la métallurgie (pour la composition des joints de grains), de la mécanique et des traitements de surface, voire de la catalyse (pour l’analyse ponctuelle de catalyseurs dispersés) ainsi que dans les laboratoires de recherche et d’application des multicouches métalliques, en attendant son développement prévisible dans les différents domaines des nanotechnologies.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v3-p2620


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5. Conclusion

Basée sur le mécanisme de l’effet Auger, la spectroscopie Auger induite par les électrons peut être mise en œuvre dans un équipement spécifique ayant une structure analogue à celle d’un microscope électronique à balayage qui serait doté de l’ultravide et équipé d’un analyseur d’électrons. En microanalyse locale, la sonde électronique incidente est focalisée sur le détail à analyser, ce qui permet d’identifier les éléments (sauf H et He) constituant les toutes premières couches atomiques (quelques nanomètres) de la surface des solides, avec une résolution latérale qui peut atteindre quelques nanomètres, une concentration minimale détectable de l’ordre de 1 ‰ et une limite de détection de quelques dizaines ou moins d’atomes identiques, alors que la précision sur les concentrations peut atteindre 5 % at/at, notamment quand les protocoles suggérés par des normes ISO (qui résultent d’une coopération internationale : programme VAMAS) sont suivies.

Liées à l’excellente résolution latérale entraînant des fluences élevées sur la cible, les limites de la technique rendent sa mise en œuvre délicate sur des matériaux isolants (effets de charge) et surtout sur les matériaux fragiles comme par exemple les polymères (effets thermiques).

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