Bibliographie & annexes
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RÉSUMÉ
Cet article est consacré à l’olfactométrie, cette technique qui a pour but de de quantifier les odeurs, ou simplement de les qualifier en odeur agréable ou désagréable. Il débute par la présentation et la comparaison des normes françaises et européennes sur le sujet. Il poursuit par la description des méthodes préconisées de prélèvements des gaz odorants (matériaux, équipements, mode d’échantillonnage et enregistrement des données), toujours sous le couvert de la réglementation.
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Anne-Marie GOURONNEC : Ingénieur à l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire IRSN/DPEA/SERAC, Saclay
INTRODUCTION
Ce document s’inspire de l’article précédent « Olfactométrie dans l’industrie. Mesure des odeurs à l’émission et dans l’environnement » de Perrin et al. (1991) et de la référence .
Il reprend également, avec l’autorisation de l’ADEME, certains éléments d’un rapport dont la première version lui a été remise en août 2001 pour intégration dans le Guide ODEUR ADEME.
Ces analyses olfactométriques des effluents gazeux émis par les industries, de plus en plus courantes, sont réalisées spontanément par les industriels ou sous la pression de la législation, que ce soit en France ou dans les pays occidentaux en général . Ces législations s’appuient sur des normes précisant les méthodes de mesure à utiliser.
En olfactométrie (cf. Analyses olfactométriques ou mesure des odeurs par analyse sensorielle, réf. ), les analyses ont pour but de mesurer différentes grandeurs distinguables selon qu’elles permettent de quantifier les odeurs, de les qualifier ou de leur associer un caractère agréable ou désagréable. Or, c’est seulement pour certaines de ces analyses que les prélèvements/conditionnements de gaz s’avèrent nécessaires (tableau 1).
L’objectif du présent document est de présenter les méthodes de prélèvement de gaz odorant préconisées dans la normalisation en vigueur en France, en gardant en mémoire que cette première phase du mesurage de l’odeur est très importante puisque, comme le souligne Perrin elle conditionne qualité et fiabilité du résultat de la mesure.
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Conclusion2. Prélèvements de gaz odorants : méthodes préconisées
Remarque : les méthodes de prélèvement décrites dans la norme NF X 43-104 s’appliquent également aux analyses physico-chimiques des gaz odorants (en revanche, le texte ne traite pas des conditionnements complémentaires spécifiques aux analyses physico-chimiques). Ce domaine d’application n’est pas précisé dans le cas de la nouvelle norme européenne.
2.1 Matériaux et équipements
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En NF X 43-104, les matériaux préconisés pour le prélèvement sont résistants à la corrosion, inertes vis-à-vis des composés prélevés, inodores et peu adsorbants ; sont cités l’acier inoxydable, le verre et les polymères fluorés fabriqués par fusion (téflon par exemple). Les sacs de prélèvement sont fabriqués dans un matériau inerte, inodore, imperméable, peu adsorbant, résistant mécaniquement (polyfluorure de vinylidène ou PVDF, copolymère fluoré d’éthylène et de propylène ou PFE, fluorure de polyvinyle ou PTFE sont donnés pour exemple).
Le texte EN 13725 ajoute le polyfluorure de vinyl (PVF, Tedlar™) et le polyéthylènetéréphtalate (PET, Nalophan™) et précise que le caoutchouc, silicone ou naturel, ne doit pas être mis en contact avec l’échantillon.
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En NF X 43-104, il est prévu de réutiliser les sacs de prélèvement moyennant un nettoyage permettant de les rendre inodores pour le jury.
Dans le texte EN 13725, les contraintes sur les équipements de prélèvement et de stockage des gaz odorants, plus nombreuses, sont précisées :
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les sacs sont préalablement soumis à des essais d’aptitude pour vérifier qu’ils sont inodores et qu’ils peuvent contenir pendant le temps de transport et de stockage un mélange de substances odorantes avec des « changements minimaux » ;
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avant l’emploi de sacs neufs, des essais d’étanchéité doivent être effectués et au moins trois pièces d’un lot de sacs neufs doivent être testés par remplissage avec de l’air inodore suivi d’un stockage pendant 30 h ; la concentration d’odeur est déterminée à ce stade ; elle doit être nulle ou inférieure...
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Prélèvements de gaz odorants : méthodes préconisées
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - GOURONNEC (A.M.) - Mesures des odeurs par analyse sensorielle ou « olfactométrie » - . Pollution Atmosphérique, no 168 : 583-598 2000.
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(2) - GOURONNEC (A.M.) - Contribution de l’IPSN (ex-IRSN) à la rédaction du guide ODEUR de l’ADEME, Point sur la réglementation française ou étrangère et sur différents aspects de la métrologie des odeurs - . Rapport provisoire DPEA/SERAC/LECEV/01-18 (août 2001) de l’IPSN pour l’ADEME, 1-66 2001.
-
(3) - GOURONNEC (A.M.) - Aspects réglementaires relatifs aux odeurs en France - . Pollution Atmosphérique, no 173 : 55-74 2002.
-
(4) - GOURONNEC (A.M.) - Contribution de l’IRSN au guide ODEUR de l’ADEME. Point sur la réglementation française et internationale et sur certaines méthodes de mesure - . Rapport définitif faisant suite au rapport provisoire d’août 2001. Rapport DPEA/SERAC/LECEV/01-18 (mars 2002) de l’IRSN pour l’ADEME 2002.
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(5) - GOURONNEC (A.M.) - Analyses olfactométriques ou mesure...
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