Présentation
EnglishRÉSUMÉ
Les nouveaux développements techniques, l’usinage et les matériaux nouveaux ont radicalement transformé l’industrie du bois. Des matériaux « mixtes » ou modifiés sont apparus sur le marché et les « dérivés » du bois présentent de nombreuses caractéristiques, singularités et performances qui diffèrent de celles du bois massif (qu’elles soient physiques, mécaniques ou biologiques). Des revêtements variés sont adaptés aux produits dérivés du bois ; stratifiés ou mélaminés, en feuille ou en film (PVC, ABS, de papier). Quant à l’assemblage, différents systèmes existent, démontables ou non. Après une bonne préparation des surfaces, il est nécessaires d’appliquer des produits permettant la protection comme la finition du bois et de ses dérivés.
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleAuteur(s)
-
François PLASSAT : Ingénieur de l'École Supérieure du Bois - Ancien Chargé de mission au Centre Technique du Bois et de l'Ameublement (CTBA) - Membre de la Société des Experts Bois
INTRODUCTION
Le matériau bois, par la multitude de ses débouchés et des métiers induits, a généré au fil des siècles un concept économique de « filière bois », (voir [Doc. BM 7 410]) qui va de la sylviculture aux objets manufacturés, par transformations successives opérées de l'industrie à l'artisanat, tout en s'impliquant dans des domaines cruciaux tels que la recherche, la formation et, de nos jours, l'exigence de « développement durable », à laquelle ce matériau renouvelable depuis toujours répond parfaitement, pour peu qu'on prélève et replante les arbres avec intelligence.
Qui dit filière dit langage commun, connaissances partagées, repères importants qui sont autant de clés pour écouter, comprendre, discuter, décider et contrôler, lorsqu'on est en poste de responsabilité technique, tel un chef de service « Assurance qualité » dans une entreprise de produits à base de bois. Langage et connaissances le plus souvent peu développés dans l'enseignement supérieur généraliste, faute de temps pour approfondir, voire par ostracisme de la part de certains programmes faisant la part belle aux « techniques de pointe », ou aux matériaux de synthèse réputés à tort plus « modernes », plus « porteurs ».
À la lumière des derniers développements des connaissances, des techniques d'usinage et des matériaux nouveaux apparus sur le marché, dont des matériaux « mixtes », la précédente édition de ce fascicule, rédigée en 1994, se devait d'être mise à jour, au moins en partie. Elle comporte, outre les invariants présentés cette fois avec le relief nécessaire par des exemples permettant d'en apprécier l'importance, un certain nombre d'ajouts à connaître car d'emploi courant ou en devenir, ou sous contrainte réglementaire, depuis cette époque.
Ce premier article, Mise en œuvre du bois, reprend ces invariants de base « matériau », que ce soit sous l'angle biologique, physique ou mécanique. Les matériaux « dérivés » du bois – les grands classiques comme les plus récents – sont ensuite présentés avec leurs raisons d'être, leur mode d'obtention, leurs caractéristiques et leurs performances en regard de leurs emplois, de même que les matières en feuille ou en film pour en renforcer la raideur ou les revêtir. Ensuite sont décrits les assemblages types et les modes de protection-finition des surfaces.
Les articles suivants, sur le travail mécanique du bois, rédigés par Jacques Juan, présentent dans le détail les lois de l'usinage du bois, les principales opérations d'usinage par outil tranchants et les machines utilisées, les autres transformations sans outil tranchant, et enfin les nouvelles règles d'hygiène et sécurité car le cadre réglementaire de la filière a été renforcé depuis quinze ans en matière de sécurité du travail.
La thématique sur le « travail mécanique du bois » se compose des articles suivants :
-
Travail mécanique du bois- Mise en œuvre du bois[BM 7 404v2] : Mise en œuvre du bois,
-
[BM 7 407] : Opérations de transformation sans outil tranchant,
DOI (Digital Object Identifier)
CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :
Accueil > Ressources documentaires > Matériaux > Bois et papiers > Sciences et technologies du bois > Travail mécanique du bois - Mise en œuvre du bois > Protection de surface et finition
Cet article fait partie de l’offre
Travail des matériaux - Assemblage
(175 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
6. Protection de surface et finition
La finition est une opération presque toujours indispensable sur le bois et les matériaux dérivés : elle consiste à appliquer un film protecteur à la surface de l'ouvrage pour le protéger pendant son utilisation en même temps que lui donner un aspect ou une couleur attrayants.
Pour les ouvrages exposés à l'extérieur, la fonction protectrice est essentielle pour éviter une dégradation de l'aspect de surface due à l'action des agents atmosphériques (pluie, soleil, vent, etc.).
Quels que soient le système et le produit retenus, une finition doit s'entretenir. Cet entretien doit intervenir avant la dégradation complète de la finition pour éviter une remise en état toujours coûteuse du support.
En plus de son rôle protecteur, la finition, quand elle est transparente, a pour fonction de mettre en valeur l'aspect du bois, de « réchauffer ses couleurs ». Cependant, en même temps qu'elle masque certaines singularités, elle en accentue d'autres. La finition est donc aussi un révélateur du niveau de qualité de la fabrication et de l'usinage.
6.1 Préparation des surfaces
La finition étant l'étape ultime dans le processus de production, il est essentiel que le support bois soit parfaitement préparé au moment de cette opération.
L'aptitude à la finition de la surface du support bois s'apprécie selon son taux d'humidité, la qualité de l'usinage et du ponçage.
le lecteur se reportera également à l'article Travail mécanique du bois. Principales opérations d'usinage [BM 7 406].
-
Taux d'humidité
Il doit être aussi proche que possible du taux d'équilibre hygroscopique du bois (§ ) en service normal, celui auquel est destiné l'ouvrage ou le produit. Il doit être atteint dès le début du circuit de fabrication, et pas seulement à l'entrée de l'atelier de finition ou à l'arrivée sur le chantier (chantier pour lequel le DTU concerné précise les conditions sine qua non de pose, dont l'humidité ambiante).
Le...
Cet article fait partie de l’offre
Travail des matériaux - Assemblage
(175 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Protection de surface et finition
Cet article fait partie de l’offre
Travail des matériaux - Assemblage
(175 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive