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13 - ESSAIS DES TRANSMISSIONS

Article de référence | Réf : B5810 v1

Les technologies
Joints de cardan

Auteur(s) : Pierre GUIMBRETIÈRE

Date de publication : 10 janv. 1997

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Auteur(s)

  • Pierre GUIMBRETIÈRE : Ingénieur de l’École spéciale de Travaux publics - Conseiller technique et scientifique GKN Glaenzer-Spicer

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INTRODUCTION

N ous avons actuellement des dispositifs dont la vocation est :

  • pour une suspension à la cardan, d’assurer un mouvement à point fixe à deux degrés de liberté angulaire (c’est le cas du montage d’antenne de radar, du moteur cryogénique d’Ariane dont l’inclinaison du jet permet d’infléchir la trajectoire, etc.) ;

  • pour un joint de cardan, de transmettre de la puissance mécanique entre deux arbres concourants ou non et dont la position relative peut varier en cours de fonctionnement. Si les arbres ont la même vitesse angulaire, le joint aura un fonctionnement homocinétique.

    Les qualités que l’on attend d’un joint d’entraînement sont :

    • de s’adapter aux variations relatives de position tant linéaires qu’angulaires des arbres ;

    • d’avoir un caractère homocinétique afin de ne pas être à l’origine de couple pulsé, source de vibrations ;

    • d’amortir, voire d’isoler, les vibrations ;

    • de ne pas générer de vibrations ;

    • d’avoir un rendement le plus élevé possible ;

    • d’être d’un entretien aisé, les pièces d’usure devant être facilement remplaçables ;

    • de ne pas surcharger les liaisons, tant par les conditions de montage (l’ensemble devant être isostatique) que par un balourd dû à un manque d’équilibrage du joint.

    Nota :

    Pour une meilleure compréhension de cet article, le lecteur pourra se reporter à l’article sur les joints homocinétiques dans ce volume.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-b5810


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6. Les technologies

Celles-ci sont largement spécifiques à chaque famille de squelettes retenue ; nous expliciterons d’abord, et plus profondément, le joint à croisillon qui est de loin le plus fabriqué.

6.1 Joint à croisillon

Il nécessite deux pièces, appelées mâchoires (matérialisant les deux arceaux S1etS2 de la figure 1 a ) liées l’une à l’arbre menant S 1 , l’autre à l’arbre mené S 2 , à l’aide de moyens, connus en mécanique générale, n’intervenant pas dans la technologie du joint (figure 7) ; par exemple, les arbres reçoivent par cônes avec clavetage ou mieux par cannelures, une bride sur laquelle vient se centrer et se boulonner la mâchoire, dite alors mâchoire à bride. D’autres solutions sont possibles 9.

Les oreilles des mâchoires (d’autant plus en porte à faux que le joint doit accepter d’angularité) réceptionnent les tourillons du croisillon S 3 grâce à des surfaces d’entraînement et à des surfaces de centrage. En fait (ce qui facilite d’ailleurs la mise en place, par basculement, des tourillons du croisillon dans les alésages réalisés à cet effet dans les oreilles des mâchoires), on interpose des coussinets entre les tourillons et les alésages (figure 8). À l’origine, il s’agissait de simples bagues...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - GUIMBRETIÈRE (P.) -   Joints homocinétiques.  -  Traité Génie mécanique B 5 815, Techniques de l’ingénieur, mai 1996.

  • (2) - VALEMBOIS (G.) -   Accouplements élastiques.  -  Traité Génie mécanique B 5 805, Techniques de l’ingénieur, août 1992.

  • (3) - BOUCHARD (R.) -   Joints de cardan et arbres de transmission.  -  CESIA (1954).

  • (4) - BOUCHARD (R.) -   Amélioration récente des joints de cardan  -  (FISITA-Münich). VDI (1966).

  • (5) - DUDITZA (F.L.) -   Transmisii cardanice.  -  Editura Tehnica (Bucarest) (1966).

  • (6) - GUIMBRETIÈRE (P.) -   Problèmes relatifs aux transmissions de poids lourds,  -  Journal SIA (1959).

  • ...

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