N ous avons actuellement des dispositifs dont la vocation est :
pour une suspension à la cardan, d’assurer un mouvement à point fixe à deux degrés de liberté angulaire (c’est le cas du montage d’antenne de radar, du moteur cryogénique d’Ariane dont l’inclinaison du jet permet d’infléchir la trajectoire, etc.) ;
pour un joint de cardan, de transmettre de la puissance mécanique entre deux arbres concourants ou non et dont la position relative peut varier en cours de fonctionnement. Si les arbres ont la même vitesse angulaire, le joint aura un fonctionnement homocinétique.
Les qualités que l’on attend d’un joint d’entraînement sont :
de s’adapter aux variations relatives de position tant linéaires qu’angulaires des arbres ;
d’avoir un caractère homocinétique afin de ne pas être à l’origine de couple pulsé, source de vibrations ;
d’amortir, voire d’isoler, les vibrations ;
de ne pas générer de vibrations ;
d’avoir un rendement le plus élevé possible ;
d’être d’un entretien aisé, les pièces d’usure devant être facilement remplaçables ;
de ne pas surcharger les liaisons, tant par les conditions de montage (l’ensemble devant être isostatique) que par un balourd dû à un manque d’équilibrage du joint.
Nota :
Pour une meilleure compréhension de cet article, le lecteur pourra se reporter à l’article sur les joints homocinétiques dans ce volume.
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