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Auteur(s)
-
Georges HENRIOT : Ingénieur des Arts et Métiers - Ancien Directeur général technique de la société Engrenages et Réducteurs
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Lire l’articleINTRODUCTION
Dans l’article précédent , nous avons défini les modules normalisés et les proportions normales de denture 3.
Ces proportions normales ne permettent pas toujours d’assurer les conditions nécessaires au bon fonctionnement, et ne permettent certainement pas d’assurer les meilleures conditions.
Nous allons voir que des améliorations très importantes sont apportées en modifiant les proportions de denture. Ces modifications, purement géométriques, sont appelées « correction » ou « déport ». Elles sont d’autant plus intéressantes qu’elles peuvent être réalisées avec la gamme normalisée d’outils, sans aucune augmentation du coût de fabrication.
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Fonctionnement à un entraxe a 9 différent de a
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3. Fonctionnement à l’entraxe normal (de référence) a
-
Engrenage extérieur à denture droite
Considérons la figure 7. Nous avons représenté un engrenage à denture normale, à gauche, et un engrenage à denture corrigée sans variation d’entraxe, à droite.
L’entraxe commun est l’entraxe de référence a ; les cercles primitifs de référence sont confondus avec les cercles primitifs de fonctionnement ; l’angle de pression de fonctionnement correspond à l’angle de pression α 0 de la crémaillère génératrice. Sur les cercles primitifs, les dentures du pignon et de la roue ont le même pas : π m 0 .
Nous avons les relations suivantes :
s1 + e1 = π m0 ; s2 + e2 = πm0s1 = e2 ; s2 = e1d’où s1 + s2 = πm0avec :
- s1 , s2 :
- épaisseurs des dents du pignon, de la roue
- e1 , e2 :
- intervalle du pignon, de la roue.
Nous arrivons à la condition fondamentale pour que l’entraxe de fonctionnement coïncide avec l’entraxe de référence a :
Il faut que la somme des épaisseurs s1 et s2 sur les cercles primitifs de référence soit égale au pas de la crémaillère génératrice.
Nous avons (cf. relation [6]) :
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