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EnglishAuteur(s)
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Bernard PITROU : Ingénieur à la société Entrepose-Montalev
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le supportage couvre l’ensemble des dispositifs reliant une tuyauterie aux structures environnantes. Les objectifs sont précis :
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supporter le poids de la tuyauterie et de ses équipements ;
-
orienter et reporter les effets des sollicitations exercées par la tuyauterie sur l’environnement et sur elle-même.
D’une façon plus générale, il faut supprimer ou limiter de un à six (trois en rotation, trois en translation) les degrés de liberté d’un point particulier de la tuyauterie.
Dès lors que les conditions d’utilisation d’une tuyauterie sont sévères (pression et /ou température élevée(s), qualification sismique, etc.), la fiabilité du supportage revêt une importance primordiale.
Des règles simples, celles-là mêmes qui ont conduit à la conception de l’installation, doivent être présentes à l’esprit. Ces règles permettent d’envisager les procédures nécessaires à la vérification de la qualité du supportage, et à son aptitude à réaliser la fonction souhaitée.
Pour définir une procédure, il est nécessaire de considérer :
-
la fonction du support ;
-
l’emplacement ;
-
la qualité de la réalisation.
Il est, par ailleurs, indispensable d’introduire une notion complémentaire de tolérance, tolérance qui s’applique :
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au positionnement du support ;
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à la géométrie du dispositif ;
-
à la qualité des liaisons (en particulier, le serrage de la boulonnerie).
La définition de ces tolérances est alors liée :
-
à la valeur des coefficients de sécurité ;
-
à l’importance de l’installation en liaison avec la notion de catégorie de construction ;
-
à l’importance relative de l’erreur ;
-
à la compétence du personnel effectuant les vérifications.
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2. Définition des tolérances théoriques
2.1 Tolérances de positionnement
Elles sont intimement liées à la conception et aux marges existantes, elles-mêmes liées aux coefficients de sécurité.
Deux cas essentiels sont à considérer.
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La conception a été réalisée sans analyse : dans ce cas, le positionnement du supportage est réalisé sur la base de l’expérience, qui se traduit généralement sous forme de tableaux ou d’abaques figurant dans des documents normatifs qui fournissent les portées conseillées entre supports. Ces tableaux et abaques sont toujours conservatifs par rapport aux critères admissibles de déformation (flèche) ou de contrainte.
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La conception a été réalisée en effectuant les analyses tenant compte de l’ensemble des chargements : dans ce cas, le calculateur, pour juger de l’admissibilité des déformations et des contraintes, utilise les critères des codes ou normes. Ces critères sont déterminés en prenant en compte des coefficients de sécurité connus.
La connaissance des marges (coefficient de sécurité, conservatisme) permet de définir les variations de position des supports qui sont acceptables entre les études et la réalisation.
Ces tolérances sont souvent pondérées par des considérations liées à l’environnement, ce qui donne naissance, dans les spécifications de construction, aux notions de supports critiques et supports non critiques.
On appelle support critique un support qui, au niveau de l’analyse, intervient directement sur les valeurs d’efforts appliqués aux appareils ou machines raccordés, c’est-à-dire ceux qui sont directement à proximité de ces appareils (figure 1).
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Tolérance de positionnement des supports : les variations de position des supports entre les notes de calculs ou les études et la réalisation devront être incluses dans les limites conservatives (pratique courante) du tableau 1.
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2.2 Tolérances de géométrie
Elles concernent essentiellement :
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la...
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