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1 - APPARENCE DES REVÊTEMENTS DÉCORATIFS

2 - CONTINUITÉ, POROSITÉ

3 - CORRODABILITÉ

  • 3.1 - Signification du contrôle
  • 3.2 - Essais au brouillard salin
  • 3.3 - Essai Corrodkote
  • 3.4 - Immersions alternées
  • 3.5 - Essais spécifiques

4 - ESSAIS DIVERS

  • 4.1 - Dureté
  • 4.2 - Essai de détrempe au xylène
  • 4.3 - Aptitude au brasage
  • 4.4 - Propriétés diélectriques

5 - INTERACTIONS REVÊTEMENT-SUBSTRAT

  • 5.1 - Fragilisation
  • 5.2 - Contraintes résiduelles

6 - ANALYSE DE SURFACE

7 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M1681 v1

Continuité, porosité
Revêtements en production industrielle : contrôles spécifiques

Auteur(s) : Robert LEVY, Marcel SAURAT

Date de publication : 10 sept. 2005

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RÉSUMÉ

En production industrielle, les revêtements métalliques ou organiques font l’objet de vérifications essentielles. Cet article s’intéresse aux contrôles plus spécifiques portant notamment sur la brillance, la couleur, la porosité, la dureté et la corrodabilité du revêtement. Il propose une série d’essais qu’il convient de choisir ceux qui sont représentatifs des conditions d’utilisation et de la destination finale de la pièce.

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Auteur(s)

  • Robert LEVY : Ingénieur Intercontrôle/AREVA

  • Marcel SAURAT : Maître de conférences au Conservatoire national des arts et métiers

INTRODUCTION

Après les vérifications essentielles qui concernent tous les revêtements [M 1 680], d’autres contrôles, décrits ici portent sur des propriétés plus spécifiques du revêtement : la brillance ou la couleur, mais surtout la corrodabilité qui concerne une grande partie de ces revêtements et dont l’évaluation dépend des applications industrielles.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m1681


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2. Continuité, porosité

Deux cas sont à distinguer, selon la nature du couple revêtement-substrat. Lorsque le dépôt a un potentiel de corrosion inférieur à celui du métal de base, ce dernier est protégé en cas de corrosion, au détriment du revêtement (protection cathodique : zinc sur acier par exemple) ; la recherche de porosités n’est pas indispensable dans ces conditions. Au contraire, lorsque le revêtement a un potentiel de corrosion supérieur à celui du métal de base, la présence de porosités peut entraîner une corrosion importante du support par effet galvanique. Dans ce cas, il est possible d’augmenter l’épaisseur du revêtement jusqu’à disparition totale des porosités (à partir de 30 µm dans le cas du nickel). Si cette solution ne peut pas être retenue, il faut paradoxalement multiplier les discontinuités au cours de l’élaboration, afin d’augmenter la surface anodique et ainsi réduire le plus possible la densité du courant de corrosion (nickel microtendu par exemple).

Par ailleurs, dans le cas d’applications mécaniques, les porosités peuvent améliorer les propriétés de frottement (aptitude à la rétention d’huile).

Le choix des méthodes de contrôle de la continuité du revêtement doit tenir compte de la dimension des défauts à mettre en évidence (NF EN ISO 10308). Les zones non revêtues ou bien les porosités de grande dimension peuvent être simplement examinées à l’œil nu. Mais si les pores sont de dimension submicroscopique, leur mise en évidence est délicate ; la plupart des techniques utilisées dans ce cas relèvent essentiellement du domaine de la recherche (mesure de la résistance de polarisation).

2.1 Méthodes physiques

HAUT DE PAGE

2.1.1 Observation micrographique

L’examen des revêtements à l’aide d’un microscope métallographique permet de déceler porosités et fissures, dans la mesure où leur taille est supérieure au pouvoir séparateur de l’instrument d’optique. Cette méthode est préconisée par la norme NF EN ISO 12540 pour le contrôle des dépôts de chrome.

Le résultat est exprimé en nombre de pores...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - MAEDER (G.), LEBRUN (J.L.), SPRAVEL (J.M.) -   Caractérisation mécanique des surfaces par diffusion X.  -  Matériaux et Techniques, 4 et 5, 135-149 (1981).

  • (2) - LAROCHE (M.A.), MORTIER (F.) -   Contrôle des revêtements électrolytiques et chimiques.  -  Cetim (1993).

  • (3) - HENRY (M.) -   Optique quantique. Photométrie. Colorimétrie. Spectrométrie.  -  A 192, Physique Chimie (1982).

  • (4) - SERGOLLE (H.) -   Physique du noyau de l’atome.  -  AF 3 520, Physique Chimie (1997).

  • (5) - HOCQUAUX (H.) -   Caractérisation des surfaces par SDL.  -  M 1 675, Traitement des métaux (1997).

  • (6) - WANIN (M.) -   Évaluation non destructive de la qualité des matériaux.  -  M 4 130, M 4 131, Étude et propriétés...

NORMES

  • Revêtements métalliques et traitements de surface des métaux – Terminologie – Classification – Symbolisation - NF A91-010 - 12-84

  • Protection contre la corrosion des métaux et alliages – Traitement de surface, revêtements métalliques et inorganiques – Vocabulaire. Indice de classement : A91-001 - NF EN 12508 - 6-00

  • Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques – Définitions et principes concernant l’apparence. Indice de classement : A91-144 - NF EN ISO 16348 - 12-03

  • Peintures et vernis – Détermination de la réflexion spéculaire des feuilles de peinture non métallisée à 20 degrés, 60 degrés et 85 degrés. Indice de classement : T30-064 - NF EN ISO 2813 - 9-99

  • Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques – Définitions et principes concernant le mesurage de l’épaisseur. Indice de classement : A91-104 - NF EN ISO 2064 - 6-00

  • Revêtements métalliques – Mesurage de l’épaisseur du revêtement – Méthode au microscope électronique...

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