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Raphaël ROUX : Responsable technique et commercial - Presses à injecter JSW France
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Lire l’articleINTRODUCTION
Toutes les presses à injecter ont des fonctions de base identiques : injection, plastification, ouverture moule, éjection de la pièce, fermeture moule. Traditionnellement, les transformateurs de matières plastiques par injection utilisent des presses à injecter basées sur un système hydraulique. Depuis le début des années 1980, une nouvelle alternative au système hydraulique a fait son apparition : la presse à injecter horizontale entièrement électrique.
Ce concept de presses à injecter a été inventé au Japon. Les fonctions principales restent les mêmes que celles d’une presse traditionnelle, mais les vérins de fermeture, d’éjection, d’injection ainsi que le moteur de plastification ont été remplacés par des servomoteurs et des vérins à billes reliés par un système de transmission. La gestion de tous les mouvements se fait par une commande numérique.
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3. Unité d’injection
Sur la figure 6, nous pouvons observer une unité d’injection avec une transmission par courroie crantée 1.3.1. Les fonctions principales d’injection sont les mêmes que sur une presse à injecter hydraulique (cf. article Injection des thermoplastiques : les presses).
3.1 Plastification
Cette phase permet l’alimentation de la matière à l’intérieur du fourreau ainsi que le malaxage et l’accumulation d’une quantité précise de cette dernière au bout de la vis sans fin. De plus, suivant le type de buse et de matière utilisées, il est nécessaire de faire une décompression.
L’alimentation de la matière se fait par la rotation du servomoteur de plastification. Il entraîne, par l’intermédiaire de la courroie crantée, la poulie qui est fixée sur l’accouplement de la vis sans fin. La rotation de la vis sans fin va permettre l’alimentation de la matière en bout de vis. Durant cette phase d’alimentation, le servomoteur d’injection va créer une résistance au recul de la vis sans fin, appelée contre-pression, et mesurée par le capteur de pression (entre 0 et 400 bar). Cette phase de malaxage permet d’augmenter le cisaillement et l’homogénéisation de la matière. À la fin de cette phase de plastification, le servomoteur d’injection entre en rotation pour faire reculer l’écrou à billes d’injection et permettre une décompression de la matière. Cependant, certaines presses électriques disposent d’un seul servomoteur pour effectuer les fonctions d’injection et de plastification ; il est alors très difficile d’obtenir un réglage fiable de la contre-pression.
HAUT DE PAGE3.2 Déplacement de l’unité d’injection
Cette fonction ne nécessite pas de...
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Unité d’injection
Pendant vingt ans les presses à injecter électriques ont été considérées comme marginales et sont restées cantonnées à des secteurs d’activité de pointe comme la connectique, l’optique, le médical ou la production de pièces nécessitant une grande précision. En revanche, depuis 2004, elles sont devenues un outil de travail commun et transposable à la plupart des productions jusque-là réalisées sur des presses à injecter hydrauliques.
Plusieurs raisons limitaient l’essor du marché des presses électriques. Parmi celles-ci, trois étaient principalement avancées : en premier lieu, le surcoût à l’achat entre une presse hydraulique et une presse électrique de même force de fermeture, parfois proche de 50 % ; ensuite, l’absence d’asservissement hydraulique pour assurer les mouvements dans l’outillage et, enfin, la pauvreté de la gamme de presses électriques proposées par les constructeurs. Ces dernières années, la tendance a nettement évolué en faveur de la presse électrique. Aujourd’hui, grâce à une industrialisation des chaînes de construction pour une meilleure maîtrise des coûts de fabrication et à une concurrence de plus en plus ferme, la différence entre le prix d’achat d’une presse hydraulique de bonne facture et une presse électrique, s’il y en a une, n’excède pas 20 %. Par ailleurs, les moulistes, sollicités par les utilisateurs de presses électriques, intègrent de plus en plus l’asservissement électrique...
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