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Raphaël ROUX : Responsable technique et commercial - Presses à injecter JSW France
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Lire l’articleINTRODUCTION
Toutes les presses à injecter ont des fonctions de base identiques : injection, plastification, ouverture moule, éjection de la pièce, fermeture moule. Traditionnellement, les transformateurs de matières plastiques par injection utilisent des presses à injecter basées sur un système hydraulique. Depuis le début des années 1980, une nouvelle alternative au système hydraulique a fait son apparition : la presse à injecter horizontale entièrement électrique.
Ce concept de presses à injecter a été inventé au Japon. Les fonctions principales restent les mêmes que celles d’une presse traditionnelle, mais les vérins de fermeture, d’éjection, d’injection ainsi que le moteur de plastification ont été remplacés par des servomoteurs et des vérins à billes reliés par un système de transmission. La gestion de tous les mouvements se fait par une commande numérique.
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5. Particularités
L’unité de fermeture (figure 4) fonctionne avec des servomoteurs très précis et totalement indépendants des servomoteurs de l’unité d’injection (figure 5). Il va être alors possible, sans perte de charge ou de précision, de réaliser des mouvements en simultané.
5.1 Préinjection
Cette opération regroupe tous les cycles qui utilisent les mouvements de genouillère pendant la phase d’injection.
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Dégazage
Cette opération consiste à déverrouiller ou ouvrir le moule de quelques centièmes de millimètres pendant la phase d’injection. Elle va permettre une évacuation des gaz à l’intérieur de l’empreinte et ainsi éviter l’effet Diesel.
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Compression
Cette opération nécessite un moule spécifique appelé moule à lèvre ou moule à noyau positif. Lors de la fermeture, les plans de joint du moule vont être amenés à une course entre 0,1 et 1 mm pour obtenir l’étanchéité grâce au système de moule à lèvre. La phase de remplissage démarre ; la matière est injectée dans sa totalité. Une fois l’injection terminée, la presse verrouille. Ce principe est utilisé dans le cas de pièces plates à paroi très fine (inférieure à 0,5 mm), type carte de crédit, ou dans le cas de pièces n’acceptant aucune contrainte interne, type pièce optique.
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Verrouillage progressif
Cette opération peut être utilisée sur la plupart des moules et quelle que soit la matière. Elle va permettre de réduire l’effet Diesel et d’améliorer le remplissage des pièces. Elle consiste à verrouiller progressivement le moule en fonction de la pression d’injection mesurée par le capteur de pression (figure ...
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Particularités
Pendant vingt ans les presses à injecter électriques ont été considérées comme marginales et sont restées cantonnées à des secteurs d’activité de pointe comme la connectique, l’optique, le médical ou la production de pièces nécessitant une grande précision. En revanche, depuis 2004, elles sont devenues un outil de travail commun et transposable à la plupart des productions jusque-là réalisées sur des presses à injecter hydrauliques.
Plusieurs raisons limitaient l’essor du marché des presses électriques. Parmi celles-ci, trois étaient principalement avancées : en premier lieu, le surcoût à l’achat entre une presse hydraulique et une presse électrique de même force de fermeture, parfois proche de 50 % ; ensuite, l’absence d’asservissement hydraulique pour assurer les mouvements dans l’outillage et, enfin, la pauvreté de la gamme de presses électriques proposées par les constructeurs. Ces dernières années, la tendance a nettement évolué en faveur de la presse électrique. Aujourd’hui, grâce à une industrialisation des chaînes de construction pour une meilleure maîtrise des coûts de fabrication et à une concurrence de plus en plus ferme, la différence entre le prix d’achat d’une presse hydraulique de bonne facture et une presse électrique, s’il y en a une, n’excède pas 20 %. Par ailleurs, les moulistes, sollicités par les utilisateurs de presses électriques, intègrent de plus en plus l’asservissement électrique...
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